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Carl Aderhold

Carl Aderhold
Historien de formation, Carl Aderhold a été éditeur et se consacre aujourd'hui à l'écriture. Il est l'auteur de plusieurs romans très remarqués, Mort aux cons (Hachette Littératures), Les poissons ne connaissent pas l'adultère, Fermeture éclair (tous deux parus chez JC Lattès).

Avis sur cet auteur (22)

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    Couverture du livre « La fabrique des français » de Sebastien Vassant et Carl Aderhold et Francoise Davisse aux éditions Futuropolis

    bulle.noire sur La fabrique des français de Sebastien Vassant - Carl Aderhold - Francoise Davisse

    La France, c'est quoi ? C'est qui ? De quoi se compose notre nation ? Qui l'a construite, qui l'a bâtie ? Une mosaïque plurielle qu'il convient d'observer par le biais de l'immigration.
    De 1870 à nos jours, cet album se propose de prendre le prisme de l'immigration pour mieux comprendre la...
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    La France, c'est quoi ? C'est qui ? De quoi se compose notre nation ? Qui l'a construite, qui l'a bâtie ? Une mosaïque plurielle qu'il convient d'observer par le biais de l'immigration.
    De 1870 à nos jours, cet album se propose de prendre le prisme de l'immigration pour mieux comprendre la France. Sébastien Vassant s'appuie sur le travail de Françoise Davisse et Carl Alderhold qui ont réalisé une série documentaire et un livre: "Histoires d'une nation".
    Place ici aux aventures humaines. A partir de témoignages, on remonte le fil du temps et on suit la chronologie de l'immigration en la confrontant aux événements qui ont jalonné notre histoire.
    C'est passionnant, riche et éclairant à plus d'un titre. Les récits familiaux de Pascal Légitimus, Michel Drucker, Ramzy Bédia entre autres (mais aussi des anonymes) apportent une humanité bienvenue à ces questions qui n'ont cessé d'alimenter des débats souvent nauséabonds.
    Sébastien Vassant apporte son dessin élégant, avec un trait noir et le bleu et le rouge comme couleurs prioritaires, ce qui donne un album tricolore plein de trouvailles pour illustrer les récits ou les faits historiques.
    Cet album est à posséder, il est plus que le bienvenu et apporte une leçon d'histoire (sans dogmatisme !) et d'humanité à garder en mémoire.

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    Couverture du livre « Mort aux cons » de Carl Aderhold aux éditions Hachette Litteratures

    Yv Pol sur Mort aux cons de Carl Aderhold

    Mort aux cons, la tâche est ardue, digne des travaux d'Hercule et sans doute l'objectif est-il inatteignable. Je me dis que 400 pages ne seront pas de trop pour tenter de résoudre le problème. Les premières sont réjouissantes, le narrateur n'ayant pas encore défini le mot con, ne cherchant qu'à...
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    Mort aux cons, la tâche est ardue, digne des travaux d'Hercule et sans doute l'objectif est-il inatteignable. Je me dis que 400 pages ne seront pas de trop pour tenter de résoudre le problème. Les premières sont réjouissantes, le narrateur n'ayant pas encore défini le mot con, ne cherchant qu'à se débarrasser des importuns, des empêcheurs de penser et de vivre comme il l'entend. Puis, un déclic après avoir supprimé un petit chef de service : "Le con, m'écriai-je, voilà l'ennemi ! " (p.153). A noter que Carl Aderhold commencera tous les (petits) chapitres suivants, pendant un douzaine de pages, par un mot débutant par la syllabe "con", histoire de bien enfoncer le clou.

    Et puis, plus j'avance, plus je me dis que l'homme est en train d'empiler des cadavres et l'auteur des banalités. Il se répète, ne fait pas avancer la cause de la chasse aux cons. Il est drôle par moments lorsque le narrateur, pur intellectuel qui n'aime ni la campagne, ni les enfants, ni les animaux, ni le travail -ce n'est pas moi qui le blâmerait sur ce dernier point-, écrit un scénario et se retrouve à parler philosophie sur un plateau de tournage de porno. Mais dans l'ensemble, je m'ennuie, ça tourne à vide et je me dis finalement que 400 pages c'est long, très long. Et de me dire que ce mec qui théorise la connerie d'autrui devrait aller faire un tour dans les télés et sur les réseaux dits sociaux -mais ça serait un véritable génocide- avant d'envisager un suicide, parce qu'il faut bien le dire, je le trouve un peu con...

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    Couverture du livre « Histoires d'une nation » de Carl Aderhold et Francoise Davisse aux éditions Stock

    Felina sur Histoires d'une nation de Carl Aderhold - Francoise Davisse

    L'Histoire de l'Hexagone vue à travers les petites histoires du peuple. La France est le premier pays d'immigration d'Europe. A sa majorité, un enfant né sur le sol français peut demandé la nationalité française, grâce au droit du sol. Mais à travers toutes ces cultures qui composent le pays,...
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    L'Histoire de l'Hexagone vue à travers les petites histoires du peuple. La France est le premier pays d'immigration d'Europe. A sa majorité, un enfant né sur le sol français peut demandé la nationalité française, grâce au droit du sol. Mais à travers toutes ces cultures qui composent le pays, c'est un peu de leur histoire qui vient enrichir la notre. Cet ouvrage est un condensé de la série "Histoires d'une nation" diffusée à l'automne 2018 sur le petit écran. Composée de 4 épisodes, cette mini série documentaire présente des portraits de migrants, et leurs regards sur la France.

    L'ouvrage déroule l'histoire de 1889, année de l'exposition universelle et de la découverte de la tour Eiffel, et ce sur un siècle et demi. Il se découpe en quatre grandes parties. De 1870 à 1927 "Le pays où l'on arrive". La France a besoin de bras pour rebâtir le pays mais également pour prendre sa revanche sur l'Allemagne. Le pays manque d'unité, rien que la langue pose problème. De 1927 à 1954 "Des héros dans la tourmente", la montée de l'Allemagne nazie bouscule la prospérité de la France. Elle accueille des immigrés en danger, et l'antisémitisme se développe. De 1954 à 1975 " La gloire de nos pères" La France est en pleine reconstruction, le pays a de nouveau besoin de bras, mais les conditions de vie sont pour tous très difficiles. De 1975 à 2005 "Générations". La France est en plein boum capitaliste, elle représente l'espoir d'une vie meilleure mais bientôt le premier choc pétrolier et la crise économique la rattrape.

    Au fil de ces différentes parties, célébrités et anonymes se succèdent pour raconter leur histoire. De Pascal Légitimus, à Amel Bent, en passant par Catherine Dolto, Emmanuel Ungaro, Cali ou encore Ramzi Bédia, tous parlent de leurs ancêtres, de leur histoire, de leur intégration, de la France. Les portraits se composent d'une photo de la personne interrogée, tenant elle-même la photo de l'un de ses ancêtres ou parent. En face le récit très vivant de cette vie et de celle avant elle. (...)


    http://lillyterrature.canalblog.com/archives/2020/01/06/37921663.html

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    Couverture du livre « Le théâtre des nuits » de Carl Aderhold aux éditions Stock

    Christlbouquine sur Le théâtre des nuits de Carl Aderhold

    Blanche Beaulieu est comédienne. En cet hiver 1916, elle exerce ses talents sur la scène d’un théâtre de boulevard parisien mais elle vient de s’en faire remercier. Pour survivre, elle se retrouve embarquée dans les petites combines de son amant, Victor. Alors que son avenir semble bien mal...
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    Blanche Beaulieu est comédienne. En cet hiver 1916, elle exerce ses talents sur la scène d’un théâtre de boulevard parisien mais elle vient de s’en faire remercier. Pour survivre, elle se retrouve embarquée dans les petites combines de son amant, Victor. Alors que son avenir semble bien mal engagé, une proposition étonnante lui est faite : se rendre sur le front avec une compagnie de théâtre qui a pour mission de remonter le moral des poilus qui combattent à l’est de la France. Une proposition qui ne se refuse pas, d’autant que cette troupe compte dans ses rangs la grande Sarah Bernhardt. Mais aussi Cécile Sorel et Béatrix Dussane.

    Blanche y voit une occasion de fuir la mauvaise influence de son amant et de peut-être lancer sa carrière.

    J’avoue avoir choisi ce livre pour la présence de Sarah Bernhardt et pour le contexte historique autour de la mise en place de ce Théâtre aux armées.

    La confrontation du monde du théâtre parisien et de ces hommes qui risquent leur vie sur un front particulièrement meurtrier me semblait intéressante à découvrir. Au final, cette partie n’est pas celle qui est la plus développée et je suis restée sur ma faim.

    Le personnage de Blanche est toutefois attachant et sa volonté de devenir actrice et de conquérir sa liberté donne du corps au récit. Sa rencontre avec Antoine, soldat taciturne et têtu, apporte une touche de romantisme et de luminosité au cœur de la guerre.

    Le mélange de personnages réels et fictifs permet à l’auteur de distiller, sans doute avec un brin d’espièglerie, de vraies anecdotes ou des histoires qui pourraient être vraies. Ainsi, le personnage de Vera Vir interprété au cinéma par Blanche semble être inspiré de celui de Irma Vep joué par Musidora dans Les Vampires et probablement constituer un hommage au réalisateur Louis Feuillade.

    Au final, une lecture distrayante mais peut-être moins axée sur le sujet du Théâtre aux armées que je l’avais imaginé.