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J’ai découvert Cara Hunter l’année dernière et depuis, j’essaye de rattraper mon retard sur sa série. « Dernier cri » est le 4e épisode.
L’autrice a une recette qu’elle maîtrise de bout en bout et qui est sa marque de fabrique. Pour chaque aventure, elle utilise les mêmes ingrédients. La structure de son texte d’un seul bloc, sans chapitre, pourrait rebuter mais elle réussit tout de même à imposer un rythme à l’histoire. Les événements sont vécus et racontés par différents acteurs et sont parsemés d’articles de journaux, de rapports d’interrogatoires ou d’échanges sur les réseaux sociaux. Le lecteur a ainsi une vision globale de l’affaire et en connaît tous les tenants et les aboutissants.
Comme à son habitude, elle s’intéresse à la famille et à l’entourage de la victime. Elle nous place au cœur de cette communauté et nous met face à ses dysfonctionnements. En plaçant son intrigue dans cet environnement, elle met aussi en lumière les non-dits, les secrets qui émaillent souvent les foyers aux apparences sereines.
Le scénario particulièrement travaillé et rempli de rebondissements s’avère réellement efficace. Au cours de la lecture, les suspects se succèdent à tour de rôle. A chaque nouvelle révélation, toutes les certitudes sont remises en cause. On ne sait jamais si l’on détient la vérité. Cette mécanique est une nouvelle fois identique aux précédentes enquêtes et pourtant cela fonctionne toujours sur moi.
Imprégné des autres aventures, je me suis attaché aux membres de cette brigade policière. Mais grâce à la malice de l’autrice, j’ai aussi été touché par le destin des autres protagonistes. Cara Hunter a profité de cette situation de fébrilité, pour me berner une nouvelle fois en perçant l’armure de chacun d’entre eux et faire exploser tous les bons sentiments. Je continue donc avec plaisir l’exploration de cette série qui confirme toutes ses promesses.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/12/07/715-cara-hunter-dernier-cri/
Pour être honnête avec vous, j’ai découvert par inadvertance Cara Hunter, grâce au troisième volume de sa série sorti cette année. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais si vous relisez ma chronique, vous constaterez que ce premier contact a été pour moi une vraie réussite. Depuis, je me suis donné comme mission de rattraper mon retard. Me lancer dans le premier épisode est un bon début !
L’autrice s’attaque une nouvelle fois au milieu familial qui semble être sa spécialité. Elle place en son centre un drame, ici une disparition, pour pouvoir mieux le dynamiter. Les investigations des policiers mettent en lumière les petits secrets des membres de la famille. Chaque protagoniste se révèle alors plus mystérieux qu’il n’y paraissait. Dès lors, ils deviennent à tour de rôle suspects. Toute l’histoire est remise en cause et on ne sait plus où donner de la tête.
A travers cette enquête, l’autrice en profite pour nous tirer le portrait des habitants de la banlieue d’Oxford. Alternant entre ses personnages, les interrogatoires, les articles de presse et les réseaux sociaux, elle nous dresse le tableau du mode de vie de cette communauté. Leur état d’esprit est aussi mis à rude épreuve et on peut observer leurs réactions face à la tragédie.
Avec une narration toujours sans chapitre et grâce à une écriture fluide, l’autrice britannique explore son sujet avec une maîtrise parfaite. Elle garde le lecteur sous tension tout au long du roman. J’ai retrouvé dans cet opus tous les ingrédients qui avaient fonctionné dans ma première lecture. L’atmosphère parfois malsaine et le final complètement renversant viennent conclure à merveille cette aventure. « Sous nos yeux » est un thriller psychologique passionnant qui dès qu’il vous prend, ne vous lâche plus. Deuxième essai validé : Cara Hunter rentre de fait dans mes écrivaines à suivre !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/09/27/692-cara-hunter-sous-nos-yeux/
Alerte enlèvement : la petite Daisy Mason, 8 ans, a disparu lors d’une fête, donnée dans le jardin de ses parents. Elle était déguisée en pâquerette : elle portait une robe, des collants et des chaussures vertes, ainsi qu’une coiffe avec des pétales blancs. Et personne n’a rien vu.
L’inspecteur Adam Fowley, qui prend en charge l’enquête, sait bien que, dans 90% des cas, c’est un proche qui a fait le coup. Il a lui-même perdu un fils, Jake, quelques mois plus tôt. Or, la famille de Daisy compte son lot d’étranges individus : sa mère fait ce qu’elle peut pour préserver les apparences, son père se montre systématiquement sur la défensive, et le petit frère ne dit pas un mot...
Le vernis de respectabilité si cher à ce quartier de la classe moyenne s’effrite peu à peu sous la pression de l’enquête, des rumeurs et des réseaux sociaux. Les Mason, famille modèle, préfèrent parfois le mensonge par omission à la vérité, et des secrets inavouables sont sur le point d’éclater…
J'ai bien aimé l'enquête par contre (surement par manque de concentration) je me suis un peu embrouillée entre les personnages au début, les policiers notamment, ce qui m'a empêché de m'accrocher à eux. Hormis ce détail j'ai aimé l'histoire, j'adore découvrir les vilains secrets que les gens tentent de cacher et j'ai aimé que l'auteur insère des commentaires twitter où les gens commentent, imposent leurs avis et leurs vérités, ça ajoute une touche de réalisme.
Évidemment on suit de multiples pistes avant de finalement découvrir ce qu'il s'est réellement passé. Je serai d'ailleurs curieuse de savoir si ceux qui l'ont lu ont été surpris par la fin.
Bref j'ai passé un bon moment de lecture.
Je ne vais pas vous mentir. Je n’avais jamais entendu parler de Cara Hunter avant de commencer ce livre. C’est donc en toute prudence que j’ai abordé la troisième enquête d’Adam Fawley.
Suite à un incendie criminel impliquant une famille, son équipe policière s’intéresse aux membres de celle-ci. Lors des investigations, elle va s’attarder sur les personnalités des différents protagonistes. A travers les portraits que l’on découvre, apparaissent plusieurs thèmes comme la dépression post natale, la rivalité fraternelle ou la succession familiale. Ainsi à chaque nouvel indice, une nouvelle piste se dessine. Les mobiles du crime varient et le suspect hypothétique change au fur et à mesure, à tel point que toutes les spéculations s’avèrent fausses.
Contrairement aux autres romans de ce genre, « Que du feu » n’est pas construit avec des courts chapitres, censés donner du rythme. Il n’y a d’ailleurs pas de chapitre du tout. Le récit est d’un seul bloc même s’il est parfois entrecoupé d’articles de journaux, de réactions de réseaux sociaux ou de rapports d’autopsie. Malgré cette construction originale, je n’ai pas ressenti de manque de souffle. L’écriture de l’autrice est agréable et la dramaturgie maîtrisée. Je suis resté absorbé par cette histoire aux multiples tiroirs, jusqu’au final déroutant où les retournements de situations s’enchainent.
En débutant par le troisième épisode, je suis bien sûr passé à côté de certains clins d’œil mais ma lecture n’en a pas été dérangée. Une chose est sûre, je vais m’intéresser aux enquêtes précédentes, afin de rattraper mon retard. Je suis ravi d’avoir croisé le chemin de l’anglaise Cara Hunter. Son style est parfaitement en adéquation avec mes préférences en termes de polar. Si, comme moi, vous n’aviez jamais entendu ce nom, je vous propose d’y remédier parce que pour moi, ce fut une belle découverte ! A suivre…
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/04/22/647-cara-hunter-que-du-feu/
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