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Boris Savinkov

Boris Savinkov
Militant socialiste-révolutionnaire, Boris Savinkov (1879-1925) a organisé de nombreux attentats terroristes. Passé dans le camp anti-bolchevik, il est retrouvé « suicidé » dans une prison stalinienne. Figure singulière, l'écrivain-terroriste est l'auteur de Ce qui ne fut pas et Le Cheval noir. Voir plus
Militant socialiste-révolutionnaire, Boris Savinkov (1879-1925) a organisé de nombreux attentats terroristes. Passé dans le camp anti-bolchevik, il est retrouvé « suicidé » dans une prison stalinienne. Figure singulière, l'écrivain-terroriste est l'auteur de Ce qui ne fut pas et Le Cheval noir.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Le cheval blême ; journal d'un terroriste » de Boris Savinkov aux éditions Libretto

    Littéraflure sur Le cheval blême ; journal d'un terroriste de Boris Savinkov

    Le terrorisme n’est pas mort hélas, et Boris Savinkov, en son temps, s’en était fait l’un des théoriciens passé à la pratique puisqu’il fut le cerveau de l’assassinat du grand-duc Serge en 1905. Son journal intime décrit minutieusement la préparation d’un acte terroriste dont il cherche la...
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    Le terrorisme n’est pas mort hélas, et Boris Savinkov, en son temps, s’en était fait l’un des théoriciens passé à la pratique puisqu’il fut le cerveau de l’assassinat du grand-duc Serge en 1905. Son journal intime décrit minutieusement la préparation d’un acte terroriste dont il cherche la justification en explorant les tréfonds de sa conscience à la manière du Raskolnikov de Dostoïevski. La finalité d’une cause justifie-t-elle les moyens? Que faire du deuxième commandement biblique “tu ne tueras point”? La nécessité d’un crime – éliminer un homme qui incarne le mal - peut-il faire de l’assassin un sauveur? Dans Le cheval blême, Savinkov écarte l’idée d’un attentat aveugle qui ferait des victimes innocentes, en particulier des enfants. On ne tue pas sans une certaine noblesse d’âme! Avec un peu d’imagination, on lui pardonnerait presque ses errements criminels. Et pour cause. Savinkov était aussi un personnage romantique qui fréquentait les artistes de Montparnasse et dont Winston Churchill lui-même a dit « qu’il a manifesté la sagesse d’un homme d’état, le talent d’un général d’armée, le courage d’un héros, l’endurance d’un martyr ». L’histoire ne dit pas combien de gins tonic Churchill avait ingurgités avant de faire cet éloge.

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