Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Boris Chiriaev

Boris Chiriaev
Boris Chiriaev est né en 1889 à Moscou dans une famille aisée. Après avoir poursuivi des études de lettres à Moscou et en Allemagne, il s'inscrit à l'Académie militaire. En 1918, il est arrêté et condamné à mort pour avoir tenté de quitter la Russie, mais il réussit à s'évader. Condamné une deuxi... Voir plus
Boris Chiriaev est né en 1889 à Moscou dans une famille aisée. Après avoir poursuivi des études de lettres à Moscou et en Allemagne, il s'inscrit à l'Académie militaire. En 1918, il est arrêté et condamné à mort pour avoir tenté de quitter la Russie, mais il réussit à s'évader. Condamné une deuxième fois à la peine de mort, il sera finalement envoyé aux Solovki en 1923, où il commencera la rédaction de l'oeuvre de sa vie, La Veilleuse des Solovki.

Avis sur cet auteur (1)

  • add_box
    Couverture du livre « La veilleuse des Solovki » de Boris Chiriaev aux éditions Syrtes

    Ally sur La veilleuse des Solovki de Boris Chiriaev

    Avant la Kolyma, ce sont les Solovki qui ont été synonyme de souffrances et de mort pour les prisonniers du régime soviétique.

    Les îles Solovki étaient occupées historiquement par des moines. Des exilés volontaires remplacés par des prisonniers, anciens officiers, nobles, prostituées,...
    Voir plus

    Avant la Kolyma, ce sont les Solovki qui ont été synonyme de souffrances et de mort pour les prisonniers du régime soviétique.

    Les îles Solovki étaient occupées historiquement par des moines. Des exilés volontaires remplacés par des prisonniers, anciens officiers, nobles, prostituées, brigands. 

    Une société protéiforme, allant des privilégiés de l’ancienne Russie tsariste aux habitants des bas-fonds. 

    Boris Chiriaev, auteur de ce livre, a connu la déportation aux îles Solovki, et survécut.

    Il a été déporté dans les premiers temps de l’institution carcérale. Lorsque l’ancienne intelligentsia n’avait pas encore été totalement décimée et se retrouvait dans cet ancien monastère. Donnant à cet emprisonnement des caractéristiques qui ne se retrouveront pas par la suite. 

    Chiriaev fait le choix de citer les moments où les prisonniers ont réussi à dépasser leur condition terrible pour conserver leur humanité : création d’une compagnie de théâtre ou d’un musée anti-religieux, meilleur moyen de préserver les reliques du monastère au nez et à la barbe des tchékistes.

    On ne ressent que très partiellement l’effroi et les souffrances des hommes et des femmes à travers quelques allusions. Quelques scènes qui en sont, d’autant plus, poignantes. 

    L’auteur possède une grande foi, il donne donc à son récit un aspect religieux, une épreuve pour s’élever, comme un Golgotha.

    Ce roman, passionnant, ne présente pas une structure narrative linéaire mais doit être envisagé comme une série d’instantanés fonctionnels, basés sur l’expérience de Chiriaev. Il n’est pas le mieux indiqué si le lecteur souhaite comprendre le mécanisme des Solovki mais offre une perspective originale de ce qu’a pu être une telle déportation, sur la façon dont les hommes et femmes ont pu transcender la souffrance.

Bibliographie de Boris Chiriaev (1)

Ils ont lu cet auteur

Thèmes en lien avec Boris Chiriaev

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !