A gagner 6 exemplaires de "Nuit" le dernier roman policier de Bernard Minier (XO éditions)
Découvrez Nuit le dernier roman de Bernard Minier et tentez de gagner l'un des exemplaires mis en jeu ! Le flic Servaz revient dans un nouveau roman après une incursion dans une fiction télé. Ce nouveau thriller est le livre des retrouvailles entre le flic...
A gagner 6 exemplaires de "Nuit" le dernier roman policier de Bernard Minier (XO éditions)
Vous avez adoré "Glacé" et vous attendez impatiemment "Nuit" , Venez rencontrez cet auteur incontournable du roman policier et du thriller français.
Les Effacées viennent de paraître. C'est l'événement de ce mois d'avril, côté parution pour les romans policiers. Ce thriller, en introduisant pour la seconde fois son enquêtrice, permet à Bernard Minier de signer un roman très réussi autour des aspects néfastes des réseaux sociaux avec leur influence sur nos sociétés et le darknet qui échappe à toutes les lois.
Deux enquêtes
Lucia Guerrero, lieutenante, est enquêtrice à L'union Central opérationnel (UCO) de Madrid, la plus célèbre enquêtrice de la Corogne. Ses surnoms sont "la Guerrière" ,"Robocop", " Terminator", "Carrie" ... Elle est accompagnée le plus souvent par Arias, son second, qui louche fortement, mais dont la complicité ne nécessite aucune parole.
Ils gèrent l'Affaire des séquestrées de Galice. Un trou dans le sable pour accueillir un corps allongé, habillé, bien mis, les ongles faits, trois têtes d'ail à ses côtés, un rosaire et des ciseaux dans le cœur. Il semble que cela illustre une légende de la région...
Mais, toutes sont des femmes de l'ombre, ouvrières ou employées de conserverie, kidnappées puis séquestrées pendant cinq jours, avant d'être assassinées.
Marta Millàn est morte. Elle était une figure de la jet-set de Madrid, proche de la famille royale. Son corps, sectionné en deux, est retrouvé en deux endroits différents. Les politiques sont inquiets. Lucia est délocalisée pour prendre la tête de cette enquête. Pour l'accompagner, un bleu, tout neuf, le Sergent Mateo Soler!
Au niveau privé, dans la vie de Lucia il y a le souvenir de Rafael, son petit frère, au-dessus de la falaise, un matin d'été. Mais aussi, il y a son fils de onze ans dont la garde a été confiée à son père. Puis, sa mère est dans le coma, depuis un AVC en novembre dernier.
Des deux côtés, d'autres victimes vont emmêler ses deux enquêtes.
Thriller social
Dès les premières pages, le social est présent chez Bernard Minier. Il s'y inscrit avec pudeur, juste en toile de fond, comme un incontournable à ne jamais négliger. Ainsi sont abordés la différence de traitement entre les deux enquêtes, le darknet où il n'existe aucun interdit ainsi que les manipulations, qu'exerce sur nos sociétés, les réseaux sociaux.
Seulement, Bernard Minier insiste sur les inégalités sociales que beaucoup dénoncent, comme une illustration d'un sentiment de plus en plus partagé par le plus grand nombre provoquant même émeutes et manifestations violentes.
Nouvelle enquêtrice
Alors, bien sûr, le personnage de Lucia énerve, même au sein de son équipe, tant elle fonce sans se soucier des dégâts collatéraux. Mais sa complexité est bien rendue entre privé et professionnel.
Bernard Minier réussit à créer sa flic de polar, crédible, intelligente et obstinée. On s'attache à ce personnage qui s'oblige à être anguleuse alors qu'elle pourrait être toute en rondeur. Ni une "super woman", ni une flic obstinée, Lucia se laisse aussi aider lorsqu'elle est dans le brouillard. C'est assurément une possible série qui devrait trouvait son public et alterner avec le personnage de Martin Servaz, devenu culte au fil des publications.
La Galice
Le choix de l'Espagne comme toile de fond pourrait laisser supposer l'envie de Bernard Minier d'inscrire son polar dans l'histoire trouble de ce pays. Mais, au contraire, l'écrivain entre dans un univers qu'il n'a jamais exploré, me semble-t-il, l'art contemporain.
De même, pour l'enquête sur les séquestrées, Bernard Minier réussit à immerger dans une problématique complètement opposée à celle du début.
De façon concise...
Bernard Minier propose avec Les Effacées un thriller particulièrement réussi et introduit dans ce tome 2, une enquêtrice que j'aurais plaisir à retrouver dans ses prochains.
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/04/23/bernard-minier-les-effacees/
Comme chaque année, j’attends avec une impatience non dissimulée le nouveau roman de Bernard Minier. Je lis peu de polars, mais je reste fidèle à quelques auteurs qui ne me déçoivent jamais. Bernard Minier en fait partie.
Nous retrouvons dans ce thriller, le personnage de Lucia Guerrero, enquêtrice de la Police espagnole. Elle devra mener de front deux enquêtes : une en Gallice où des femmes sont enlevées au petit matin, en partant au travail avant d’être retrouvées mortes et une seconde enquête où un tueur en série sévit dans le milieu des ultra riches en mettant ses victimes dans des mises en scènes dignes de films d’horreur.
J’ai aimé le rythme de ce roman, qui va en s’accélérant, le style qui est toujours très travaillé et fluide, les thèmes sociaux abordés et la place donnée aux femmes.
J’aimais beaucoup le personnage de Servaz; en deux romans, l’auteur aura su aussi m’attacher à celui de Lucia, femme au caractère trempé et pleine de failles et de blessures.
Pour les amateurs de thrillers, pour les amoureux de polar, plongez vous dans les romans de cet auteur, vous n’en ressortirez jamais indemnes.
Bernard Minier, c'est du solide et à quelques rares exceptions près, c'est toujours du bon polar, bien mené, maîtrisé, parfaitement construit autour d'une enquête (ici deux enquêtes en parallèle) et de personnages forts qui n'ont pas froid aux yeux. Avec Lucia Guerrero, on visite l'Espagne, Madrid, la Galice, on apprend plein de choses sur les terrifiantes légendes qui mènent à l'absurde et on se surprend à vouloir aider la Guardia Civil quand les méchants sont vraiment trop méchants. Bref, un roman que je vous conseille pour sa pertinence et le savoir-faire indéniable de son auteur.
En acceptant ce poste prestigieux à Honk-Kong, dans l’entreprise Ming, Moira n’accepte pas seulement un travail très bien rémunéré dans la plus grande entreprise high- tech d’Asie. Son travail consistera à améliorer DEUS, l’assistant conversationnel ultime, l’IA au service la plus avancée du monde. Un job ultra bien payé, dans un pays fascinant et pour le compte d’une entreprise à la pointe, Moira n’a que des raisons de se réjouir. Elle ignore encore que les morts violentes sont légions chez Ming, et que DEUS n’y est peut-être pas pour rien.
Bernard Minier abandonne un peu son héros récurrent Martin Servaz pour nous emmener à Honk-Kong, dans le milieu de la tech. Dans « M, le Bord de l’Abîme », il met en scène une jeune française, Moira, qui joue le rôle de la candide dans le monde utra policé de l’entreprise Ming. Ming est un acteur comparable à Google, dans le roman, mais chinois. Cette mentalité chinoise, si particulière, si différente de nos « valeurs occidentales » (pour lesquelles elle semble avoir beaucoup de mépris) n’est pas l’aspect le moins intéressant du roman. En réalité, l’intrigue policière en elle-même n’est pas ce qui m’a le plus passionné. Elle est bien menée, avec ses fausses pistes, son suspens (ah, le typhon qui s’annonce et qui va donner une toile de fond dramatique aux derniers chapitres!) et sa révélation finale, qu’on sentait venir un peu quand même. Le coup de théâtre qui accompagne ce dénouement m’a apparu comme légèrement éculé, on est loin de « L’effet Waouh ! ». Ce qui fonctionne mieux, en revanche, ce sont tous les passages sur les différences entre les mentalités chinoises et occidentales, les rivalités économiques qui prospèrent dessus. Et puis Bernard Minier est fidèle à son créneau, il creuse son sillon « La Modernité, c’est le Mal ». Partant d’un constat difficilement contestable (harcèlement en ligne, dépendance aux écrans, fracture numérique), Minier taille un short à l’Intelligence Artificielle. DEUS, cette IA surpuissante, véhicule de manière insidieuse le Mal, s’attaque aux valeurs fondamentales (les nôtres, les occidentales), promeut les idées radicales sous prétexte qu’elles sont majoritairement répandues, légitime les fake news, bref : c’est le pied d’appel d’un fascisme mondialisé en devenir. Sans contester fondamentalement l’idée, c’est un tableau apocalyptique que nous peint Bernard Minier, sans doute un tout petit peu excessif, un tout petit peu caricatural. Dans sa forme le roman n‘est pas difficile à suivre, le style est sympa quoi qu’un tout petit peu sur-écrit comme d’habitude, certaines descriptions sont trop longues, trop détaillées, et sans grand intérêt. Pris dans son ensemble le roman se laisse lire, il remplit son office en nous faisant un peu flipper (pour Moira et aussi – surtout- pour le futur), mais il n’a pas la puissance d’un roman comme « Lucia ». C’est peut-être la faute aussi de son héroïne, Moira, plus lisse, à la personnalité moins affirmée. « M. le Bord de l’Abîme » est néanmoins un roman accessible à tous, y compris aux lecteurs allergiques à la technologie. Minier prends bien soin d’être pédagogique pour nous amener par la mains dan le monde un peu magique de l’Intelligence Artificielle, et on a l’impression de tout comprendre, sur ce sujet, c’est déjà une petite performance.
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