Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Benjamin Dierstein

Benjamin Dierstein
Benjamin Dierstein est né à Lannion. Il travaille dans le milieu de la musique électronique à Rennes. Entre deux afters, il couche sur papier des histoires tordues et survoltées, remplies de personnages tourmentés par leurs obsessions. Il a publié son premier roman en 2018 : La sirène qui fume, ... Voir plus
Benjamin Dierstein est né à Lannion. Il travaille dans le milieu de la musique électronique à Rennes. Entre deux afters, il couche sur papier des histoires tordues et survoltées, remplies de personnages tourmentés par leurs obsessions. Il a publié son premier roman en 2018 : La sirène qui fume, premier volet d'une trilogie qui prendra place entre 2011 et 2012, avec pour toile de fond la fin de règne de la Sarkozie. Le deuxième tome, La Défaite des idoles, a paru en février 2020.

Avis sur cet auteur (17)

  • add_box
    Couverture du livre « La défaite des idoles » de Benjamin Dierstein aux éditions Nouveau Monde

    Anita Millot sur La défaite des idoles de Benjamin Dierstein

    20 octobre 2011 : en Syrie, Mouammar Kadhafi vit ses dernières heures …

    26 octobre 2011 : à Paris, Christian Kertesz, un flic ripou (voir « la sirène qui fume », premier opus) est libéré de prison, pour vice de procédure. Gabriel Prigent, son ex-collègue, a tout tenté pour faire tomber cet...
    Voir plus

    20 octobre 2011 : en Syrie, Mouammar Kadhafi vit ses dernières heures …

    26 octobre 2011 : à Paris, Christian Kertesz, un flic ripou (voir « la sirène qui fume », premier opus) est libéré de prison, pour vice de procédure. Gabriel Prigent, son ex-collègue, a tout tenté pour faire tomber cet homme cruel et sans scrupules (qui ne s’adoucit qu’en présence de la jeune Clotilde le Marechal …) En vain. Gabriel Prigent est fatigué et dépressif …

    Laurence Verhaeghen, de son côté, s’est battue pour arracher le commandement de l’équipe à son rival, Franck Beauvais. Laurence Verhaeghen est une femme dure, froide et brutale, voire violente. Laurence Verhaeghen se bat avec les démons de son enfance. Se bat aussi avec le fantôme de son collègue (Coco) tué en service. Se bat encore avec Océane, sa fille capricieuse … Se bat enfin pour que Nicolas Sarkozy reste au pouvoir dans quelques mois, et que François Hollande se ramasse en beauté …

    Magouilles politiques, flics et élus corrompus, grande délinquance. Dossier Karachi, dossier Khadafi : l’argent et le pouvoir demeurent malheureusement les deux fléaux qui dirigent la France, tout comme le reste de la planète ! …

    Ce deuxième volet de la trilogie « Échos des années grises » (du Génial Benjamin Dierstein !) est toujours aussi lucide, quant au mauvais état de santé de notre monde. Un monde qui part en sucette : c’est rude, implacable, sans langue de bois et tellement réaliste ! Un gros coup de coeur à nouveau, même si cette (« sombrissime ») lecture fait bien froid dans le dos !

  • add_box
    Couverture du livre « La sirène qui fume » de Benjamin Dierstein aux éditions Nouveau Monde

    Anita Millot sur La sirène qui fume de Benjamin Dierstein

    Benjamin Dierstein, j’ai eu le plaisir de le découvrir – en tant que jurée du Prix du Meilleur Polar des Lecteurs Points 2024 – avec le dernier opus de sa gigantesque trilogie (échos des années grises) : « La Cour des mirages ». Un roman bluffant et bouleversant, particulièrement « trash » …...
    Voir plus

    Benjamin Dierstein, j’ai eu le plaisir de le découvrir – en tant que jurée du Prix du Meilleur Polar des Lecteurs Points 2024 – avec le dernier opus de sa gigantesque trilogie (échos des années grises) : « La Cour des mirages ». Un roman bluffant et bouleversant, particulièrement « trash » … J’ai immédiatement décidé d’en savoir plus sur ses principaux protagonistes et me suis offert les deux précédents volets.

    Mars 2011. Gabriel Prigent (quarante-six ans) sa femme (Isabelle) et sa fille de quinze ans (Élise) ont quitté Rennes (ville témoin de leur tragédie) pour Paris. Le Capitaine Prigent débarque au prestigieux « 36 » (le jour du pot de départ d’un dénommé Michel Morroni) et intègre le groupe de son remplaçant, Franck Beauvais …

    Ses nouveaux collègues (la Capitaine Laurence Verhaeghen, le Lieutenant Patrice Gabach dit « Patoche », les Brigadiers Frédéric Daigremont et Nesrine Bensaada) ne sont pas tous heureux de sa présence. À leurs yeux, Gabriel Prigent est une « balance » qui a dénoncé des flics « véreux » à sa hiérarchie. Le Lieutenant Christian Kertesz de la BRP (lui-même louche dans sa façon d’appréhender sa fonction policière …) et son acolyte Gérard Berthelot ont également été conviés.

    Christian Kertesz a des relations peu fréquentables, dans le milieu corse du banditisme corse de la capitale … Il va d’ailleurs s’investir (moyennant rétribution dans une affaire « parallèle » peu conventionnelle de façon totalement illégale) et se lancer à la recherche d’une petite fugueuse de seize ans, Clotilde Le Maréchal, dont le père est un homme « haut placé » … Marignan est un « boeuf-carotte » qui veut impérativement les peaux de Christian Kertesz et de Gérard Berthelot. Pour se faire, il a besoin de la coopération du Capitaine Prigent qui lui veut – en échange – la tête de Patrice Gabach …

    Gabriel Prigent, dont une des jumelles (Juliette) a disparu le soir du 13 juillet 2006 (à l’âge de dix ans) alors qu’il se trouvait en sa compagnie dans le métro rennais, est au bord de l’explosion conjugal. Pendant que son épouse et son adolescente de quinze ans (qui a été « amputée » de son alter-égo) tentent de se reconstruire, lui-même plonge allègrement dans une dépression. (Et dans une enquête glauque de prostitution de mineures, dont certaines ont – hélas – été assassinées …)

    Voilà, le décor est planté ! Un roman particulièrement noir (dont les détails sont parfois à peine supportables) mais complètement addictif ! Coup de coeur également pour ce long prologue qui mêle politique, criminalité, corruption et rivalité professionnelle … Il me reste donc à connaitre « l’entre-deux » de cette sordide » intrigue, dans un avenir proche

  • add_box
    Couverture du livre « La cour des mirages » de Benjamin Dierstein aux éditions Les Arenes

    Minouchka_books sur La cour des mirages de Benjamin Dierstein

    Troisième tome d'une série, ce roman peut se lire indépendamment. Il faut néanmoins être prêt psychologiquement car les sujets traités ne sont pas évidents.

    On entre dans la lecture avec l'enlèvement de la fille du commandant Gabriel Prigent. Ce fait va le marquer dans sa vie professionnelle...
    Voir plus

    Troisième tome d'une série, ce roman peut se lire indépendamment. Il faut néanmoins être prêt psychologiquement car les sujets traités ne sont pas évidents.

    On entre dans la lecture avec l'enlèvement de la fille du commandant Gabriel Prigent. Ce fait va le marquer dans sa vie professionnelle et personnelle pour finir en sorte de loque humaine 6 ans après les faits. Il est toujours habité par cet événement et ressasse sans cesse ce point de bascule pour retrouver sa fille Juliette. En parallèle, on a son ancienne collègue Laurence Verhaegen qui, du fait de son passé trouble, se voit contrainte de rejoindre une équipe et y jouer le rôle de pseudo taupe. Ces deux personnages vont être amenés à travailler ensemble malgré l'inimitié qu'ils ont l'un pour l'autre.

    L'enquête principale est sur la mort d'un homme connu dans le milieu socialiste et de sa famille. L'équipe du 36 Quai des Orfèvres est chargée de découvrir ce qui s'est passé mais c'est ce qui va être le fil déclencheur pour plonger dans un univers malsain où les pédocriminels côtoient des flics et des politiciens corrompus. La lecture est dure car elle s'ancre sur des faits réels en y intégrant du fictif qui ne l'est peut-être pas tant que ça.

    Prigent et Verhaegen, qui sont dans l'équipe chargée de l'enquête, vont mener chacun de leur côté leurs recherches selon les objectifs qui les tiennent. Chacun essaye d'avancer de son côté avec son affect sans coordination car les aspirations personnelles priment pour chacun des deux. On a aussi en toile de fond l'avènement de la présidence de François Hollande, de son équipe et les déboires judiciaires de la droite sarkozyste. Ces informations permettent de situer les faits (en 2012) mais certaines d'entre elles parasitent la narration.

    Les chapitres sont bien rythmés mais le sujet fait qu'on a besoin de souffler lorsqu'on avance dans la lecture. Le problème n'est pas le style narratif mais les faits qui sont très brut car l'auteur ne nous épargne rien. On en ressort lessivé, perturbé et en espérant que la Justice dans le monde réel soit bien loin pour les victimes de ce qui est décrit ici.

  • add_box
    Couverture du livre « La cour des mirages » de Benjamin Dierstein aux éditions Les Arenes

    Rédactrice sur La cour des mirages de Benjamin Dierstein

    Avec la Cour des mirages, je mets un "point" final à cette passionnante expérience de jury dans le cadre du Prix du meilleur polar des Éditions Points.
    La sélection fut hétéroclite et décalée avec des polars inspirés de l'histoire, de sujets d'actualité et vraiment je me suis régalée.
    Je...
    Voir plus

    Avec la Cour des mirages, je mets un "point" final à cette passionnante expérience de jury dans le cadre du Prix du meilleur polar des Éditions Points.
    La sélection fut hétéroclite et décalée avec des polars inspirés de l'histoire, de sujets d'actualité et vraiment je me suis régalée.
    Je termine avec ce beau gros pavé qui se lit finalement assez vite car l'intrigue est fluide, les actions nombreuses et la lecture addictive.
    S'il s'agit d'un polar assez classique, son originalité tient au fait qu'il s'imbrique dans une actualité politique (un peu moins récente) : la passation de pouvoir Sarkozy-Hollande.
    Les affaires s'enchaînent alors à la pelle et font la une des journaux : les écoutes, la guerre de succession à l'UMP, l'enquête Bettencourt…
    On suit ces péripéties politiques en même temps que les personnages écoutent les flashs infos à la radio ou interagissent entre eux.
    Autant vous dire tout de suite qu'il y a du remue-ménage dans les services de l'état et le jeu des chaises musicales tourne à plein régime… ce qui a des effets dans les services de la justice et à la PJ qui n'est pas épargnée par les purges politiques et surtout la corruption.
    Mais entre corruption et pédocriminalité il y a une marge… que l'auteur n'hésite pas à franchir en corrélant entre elles certaines affaires.
    C'est un véritable tourbillon qui nous fait réfléchir sur ces hommes qui osent tout, jusqu'à commettre l'indicible sur des enfants.
    Benjamin Dierstein ne cache rien : les mots sont parfois très crus, les descriptions poussées et cela pourrait choquer les lecteurs non avertis.
    L'auteur s'attache beaucoup également à la psychologie de ses personnages côté victimes, enquêteurs ou même bourreaux.
    C'est une plongée vertigineuse d'une noirceur absolue. Soyez donc préparé !
    Les inspecteurs Laurence Verhaeghen et Gabriel Prigent représentent deux façons de voir la même enquête, on suit leurs pérégrinations mentales et investigations au fil des pages.
    Pour des raisons différentes, leur implication n'est pas la même : la première doit sa place à un pacte qu'elle a fait et qui l'empêche d'agir à sa guise, le second, détruit par la disparition de sa fille, continue de la chercher obstinément…
    On dirait que la folie des criminels entraîne la folie des enquêteurs parfois "trop" impliqués à résoudre l'enquête et trouver les coupables.

    Pour conclure, je dirais que c'est un roman glaçant à ne pas mettre entre toutes les mains, mais définitivement un grand polar !

Ils suivent Benjamin Dierstein

Thèmes en lien avec Benjamin Dierstein

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !