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Il m'a été très plaisant de relire "L'Ethique" de Baruch de Spinoza. Une interprétation de la divinité mais dépourvue des dogmes qui, précisément, donnent une certaine lourdeur aux religions de manière générale. "Deus sive Natura" : Dieu, autrement dit la Nature.
A l'être humain d'organiser ensuite ses raisons, ses passions et la gestion de leur importance... A relire.
" Comment serait-il possible en effet, si le salut était tout proche et qu' on pût le trouver sans grand travail, qu' il fût si négligé par presque tous ? Mais tout ce qui est précieux est aussi difficile que rare ".
Voici l'oeuvre principale de Spinoza (celui qu'on surnomme souvent comme le philosophe de la joie), qui sera publié pour la première fois après sa mort. Ecrit dans une langue austère, pas toujours très agréable, se servant comme Descartes de la logique mathématique pour étayer ses thèses, l'auteur donne de la symbolique de Dieu une tout autre image, bien loin de celle dont ses contemporains étaient habitués. Ce qui lui valut pas mal d'animosités et même une agression à coup de poignard. Pour Spinoza, Dieu c'est la nature (panthéisme) et tout est dans la nature y compris les êtres humains, donc tout est en Dieu. Il rejette également en bloc l'idée selon laquelle Dieu aurait une pensée et existerait sous un anthropomorphisme humain. Il dit aussi que "le désir est l'essence même de l'homme, en tant que conçue comme déterminée de quelque façon à faire quelque chose". Un très grand et sûrement l'un des plus importants philosophes avec Nietzsche.
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