Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Augusten Burroughs

Augusten Burroughs
Né en 1965, Augusten Burroughs vit aujourd'hui à New York, où il exerce sa plume en tant que romancier et journaliste. Son style acéré et dérangeant lui a valu un beau succès outremer, où il s'impose comme l'une des voix américaines les plus talentueuses. Eho a déjà publié Pensée magique (2008) e... Voir plus
Né en 1965, Augusten Burroughs vit aujourd'hui à New York, où il exerce sa plume en tant que romancier et journaliste. Son style acéré et dérangeant lui a valu un beau succès outremer, où il s'impose comme l'une des voix américaines les plus talentueuses. Eho a déjà publié Pensée magique (2008) et Un loup à ma table (2009), repris en 10/18.

Avis sur cet auteur (6)

  • add_box
    Couverture du livre « Courir avec des ciseaux » de Augusten Burroughs aux éditions 10/18

    Manika sur Courir avec des ciseaux de Augusten Burroughs

    ça aurait pu être lourd, glauque, insupportable mais Augusten Burroughs en a fait un livre drôle et enlevé.

    Etrangement, de savoir que ce roman est inspiré de sa propre vie, Augusten m'en a rendu la lecture plus supportable. Et pourtant quelles violences dans les réactions des adultes que cet...
    Voir plus

    ça aurait pu être lourd, glauque, insupportable mais Augusten Burroughs en a fait un livre drôle et enlevé.

    Etrangement, de savoir que ce roman est inspiré de sa propre vie, Augusten m'en a rendu la lecture plus supportable. Et pourtant quelles violences dans les réactions des adultes que cet enfant ne demande qu'à aimer, quel abandon cruel à lui même. Comment peut on grandir dans une telle saleté ? Que de questions ? et une seule réponse : la vie est plus forte que tout et Augusten s'en sort avec ses propres moyens, avec des frères et soeurs d'adoption.

    Dans un style cru et imagé, qui ne nous épargne aucun détail même les plus insupportables, Augusten nous livre un livre fort dont on ne ressort pas indemne.

  • add_box
    Couverture du livre « Courir avec des ciseaux » de Augusten Burroughs aux éditions 10/18

    Madeleine Parpet sur Courir avec des ciseaux de Augusten Burroughs

    Ce livre est tout simplement génial !!!
    Un humour grinçant, un art de l'exagération et une mauvaise foi qui me ravissent. Une vraie bouffée d'air frais, une cure de bonne humeur. C'est une véritable drogue, je suis déjà accro !

    Ce livre est tout simplement génial !!!
    Un humour grinçant, un art de l'exagération et une mauvaise foi qui me ravissent. Une vraie bouffée d'air frais, une cure de bonne humeur. C'est une véritable drogue, je suis déjà accro !

  • add_box
    Couverture du livre « Un loup à ma table » de Augusten Burroughs aux éditions 10/18

    Colette LORBAT sur Un loup à ma table de Augusten Burroughs

    Augusten petit enfant, du plus loin qu’il se souvienne a l’impression que quelque chose ne tourne pas rond dans sa famille. Son père, couvert de psoriasis, est alcoolique, violent, cruel avec tous. Sa mère, femme battue et violée, fait des séjours en H.P. Sinon, chez elle, elle passe son...
    Voir plus

    Augusten petit enfant, du plus loin qu’il se souvienne a l’impression que quelque chose ne tourne pas rond dans sa famille. Son père, couvert de psoriasis, est alcoolique, violent, cruel avec tous. Sa mère, femme battue et violée, fait des séjours en H.P. Sinon, chez elle, elle passe son temps à fumer et à taper sur sa machine à écrire dans la chambre à côté de la sienne. Elle ne tient tête que quand leur vie est en danger et là, la mère et le fils fuitent les pulsions meurtrières du père. Dans la première partie du roman, Augusten essaie par tous les moyens de retenir l’attention de son père, de lutter contre sa glaciale indifférence, d’ouvrir la gangue entourant son cœur. Et pourtant le père dit assez souvent « je t’aime aussi », sans plus.
    Puis, au retour d’une de leurs fuite, il découvre Bernie, son compagnon à 4 pattes, mort dans sa cage de ne pas avoir été nourri par son père.
    « Et cela a commencé. La haine a éclos dans ma poitrine. La haine s’est épanouie en moi et elle s’est déployée comme les pétales d’une fleur mortelle….. Mon père ne méritait pas de respirer. » écrit-il.
    A partir de cet instant, pour lui, seul la mort de ce père pourrait le libérer. Sur plusieurs pages il nous narre de façon très réaliste, des scénarios dans lesquels il tue son père et qui ne sont, en vérité, que des rêves, mais qui font froid dans le dos tant ils sont détaillés de manière « paisible et naturelle».
    Puis, il y a le frère ainé, dont il dit « il est comme moi mais il n’est pas moi ». Son frère qui fait partie « de la famille d’avant », une famille normale et souriante, et lui apprendra à tirer afin de se protéger contre le Père avant de quitter définitivement « la caverne familiale ».
    Adulte, il mène une vie étrange. Publicitaire doué et reconnu dans la journée ; ivrogne et vivant dans un appartement transformé en taudis le soir. Sa demande de reconnaissance paternelle est toujours aussi vive et il ne peut s’empêcher d’appeler son père pour lui parler de sa réussite professionnelle et d’étaler ses voyages, budgets….. Allant jusqu’à lui parler de sa mère pour entretenir la conversation.
    Un beau jour, ses yeux s’ouvrent et il se rend compte qu’il n’est pas son père et alors la reconstruction commence.
    10 ans plus tard, sur son lit de mort, le père ne pourra s’empêcher de faire une dernière vacherie à Augusten. Mais, mort, le fils est libéré de lui.

    Augusten Burroughs nous décrit son enfance dénuée d’amour paternel, son besoin de reconnaissance. Il n’y a pas de coups, mais une violence psychique inouïe dont on ne sort pas indemne …. Cette quête de l’amour paternel le poursuivra toute sa vie. Ce livre poignant nous pose la question : peut-on se construire sans l’amour et le regard de nos parents et je pense que la réponse est non puisqu’il agit toujours en réaction à cette relation.
    Ce livre est un coup de cœur qui ressemble à un coup de poignard

  • add_box
    Couverture du livre « Effets secondaires probables » de Augusten Burroughs aux éditions 10/18

    Hélène Autret sur Effets secondaires probables de Augusten Burroughs

    Des tranches de vie drôle , d'autres beaucoup moins. Beaucoup d'auto-dérision de l'auteur. j'ai passé un bon moment avec ce livre.

    Des tranches de vie drôle , d'autres beaucoup moins. Beaucoup d'auto-dérision de l'auteur. j'ai passé un bon moment avec ce livre.