Le 20 avril 2022, les finalistes du Prix BD Lecteurs.com 2022 se retrouvaient pour une soirée exceptionnelle sur « Un endroit où aller ». Animée par Peggy Poirrier, libraire à la Réserve à Bulles (Marseille) et membre du...
Des nouveaux talents de la bande dessinée à découvrir et à suivre absolument
"Café et détective privé ? C'est possible, ça ?" Apparemment oui !
Nahel débarque au Japon avec son rêve de devenir mangaka. Mais à peine arrivé il se retrouve en plein milieu d'une affaire étrange. Bruits suspects, disparition, enlèvement, enquête. Aux côtés d'une team aux personnages avec de sacrés caractères ils vont essayer d'élucider le cas de la disparue d'Akiba.
Ça se lit tout seul, c'est rapide, hyper fluide et agréable. Chaque page est intéressante : au niveau de l'illustration, la lumière, la construction des pages et du dessin. Les angles en fish eye étaient surprenants. J'ai adoré l'originalité de la construction des dessins. Le traitement des couleurs et des lumières.
Les personnages sont drôles, j'ai adoré l'inspecteur et son chien (adorable). Les profils des personnages étaient à la fois originaux et un peu clichés.
L'histoire m'a emportée je n'avais pas prévu ni anticipé ça ! Ça touche beaucoup de sujet intéressants (dessin, art, musique, manga, cuisine...) et on passe par un panel variés d'émotions. C'est chaotique en fait.
"Je dessinais comme un fou pour m'évader. Ça aide d'avoir quelque chose rien que pour soi." "Mon chant est triste, mais il me console."
Le bleu est omniprésent : c'est trop beau. D'ailleurs les fans de nourriture illustrée sont servis. Et pensez à jeter un œil à la fin de l'ouvrage, il y a des surprises. À quand la suite ?
"On est au cœur d’Akihabara. Ce quartier, il n'est pas comme les autres. C'est le royaume des otakus, ceux qui ne vivent que par leur passion pour l'informatique, les dessins animés ou les jeunes chanteuses à la mode..."
En route lecteur, nous décollons pour le célèbre quartier d’Akihabara à Tokyo où Nahel débarque seul avec ses rêves de devenir mangaka. Logé par un vieil homme tenant un magasin d’électronique, il aura à peine le temps de poser ses affaires que les événements vont se bousculer et le mener au Mystery café, un repère de détectives privés.
La première chose qui m’a attirée, c’est évidemment la couverture, alors oui je sais : « on ne juge pas un livre à sa couverture », mais je pense que cet adage est beaucoup moins pertinent quand il s’agit de BD, et il faut admettre que celle-ci est particulièrement attractive. Niveau scénario c’est assez dingue, et je ne m’attendais absolument pas à ça. Il faut accepter que l’histoire ne soit pas forcément très réaliste, mais une fois la chose admise, on peut pleinement profiter de sa lecture et de l’ambiance de l’album.
Au niveau graphique, j’ai totalement accroché. J’avais l’impression d’être en totale immersion dans le quartier, avec ses bâtiments titanesques, la pression de la foule et la nourriture qui met l’eau à la bouche… Les dessins sont selon moi, ce qui fait le véritable charme de cette BD.
Je vais tout de même avouer que la fin ne m’a pas totalement convaincue, mais l’ambiance graphique et le dynamisme du scénario compensent Largement cette petite déception.
Nahel, tout juste débarqué à Tokyo pour y réaliser le rêve de sa vie, devenir mangaka, se trouve un petit appartement en plein quartier geek d'Akihabara au dessus de la boutique d'électronique du vieux Mirai.
Mais dès les premières nuits, il entend une jeune femme fredonner à travers la cloison.
Pourtant il est sensé être le seul locataire du bâtiment.
Après un premier contact professionnel infructueux, Nahel rentre et entend à nouveau quelqu'un à l'étage, mais se fait éconduire par son logeur, qu'il retrouvera étendu au sol plus tard dans la nuit.
Des hommes sont entrés ! Et voilà qu'une étrange gamine taciturne le sauve de deux malabars directement chez un detective privé accessoirement tenancier de café. Un café... un peu spécial.
~
Oh, joie, le duo de l'Atelier Sentô is back !
Étant fan de leur travail sur le précédent
Nahel s'installe à Tokyo en rêvant de devenir mangaka. Installé dans un petit appartement au-dessus de la boutique d'électronique d'un vieil homme, il projette d'aller présenter ses dessins aux éditeurs. Mais son quotidien bascule lorsqu'il assiste à l'enlèvement de sa voisine et qu'il se voit lui-même pris en chasse...
Le duo de l'Atelier Sentô est de retour avec ce polar "young adult" très inspiré de la culture japonaise. Implanté dans le quartier d'Akihabara, centre de la culture geek locale, ce récit urbain nous entraîne à vive allure dans les pas de Nahel et d'un curieux détective restaurateur, dans une intrigue qui mêle habilement le polar traditionnel et la technologie japonaise.
Le dessin est aussi vif que le récit. Riche, plein de détails, directement inspiré des voyages du duo au Japon, de leurs carnets enrichis des croquis réalisés sur place, le travail graphique est une réussite, ce qui ne sera pas une surprise pour les habitués de l'Atelier Sentô.
Un excellent "dossier secret" en fin d'album montre photos, cartes, croquis, et même recettes, ajoutant encore un peu de charme japonais à cet album qui en a à revendre et qui plaira à un public large de 15 à 85 ans !
La fête des ombres : Intégrale
Tokyo mystery café Tome 1 : La disparue d'Akiba
La fête des ombres Tome 2
Le songe du corbeau
La fête des ombres Tome 1
Rêves de Japon
Onibi ; carnet du Japon invisible
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