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J'ai décroché progressivement à la lecture et, pour tout avouer, je ne l'ai pas terminé. Il ne manquait pas grand chose pourtant, mais j'ai vraiment perdu la motivation et rien ne me donnait envie de connaître la fin. Ce roman est trop pour moi, trop second degré, certainement.
Dans le village de Kuusmäki, en Finlande, « Un vieux pont de bois enjambait une rivière aux flots noirs. Les habitants de la commune l’appelaient la Tuerie, car une bataille y avait eu lieu en 1918 lors de la guerre civile ... » Sur ce lieu, le chef de peloton des rouges, Vernanen, avait été tué par une attaque des blancs, autrement dit, Vernanen le gauchiste avait été tué par le chef des conservateurs ! Au terme de la seconde guerre mondiale, le petit pont de bois bien gardé avait résisté mais ne supportait plus de grosses charges. En attendant, rien ne bougeait !
Au printemps, l’ingénieur des Ponts, Akseli Jaaniten, envoyé par l’Etat, informa les villageois qu’un nouveau pont, en béton, serait achevé à l’automne prochain.
Dirigé par Akseli Jaaniten lui-même, le chantier débute dans les jours suivants l’annonce. De nombreux ouvriers du village sont embauchés, ils travaillent dur selon des méthodes peu habituelles qu’ils s’approprient sans contestation bien au contraire.
En revanche, cette saine mini-révolution ouvrière ne plaît pas aux notables. Débute ainsi une guéguerre ironiquement écrite par Arto Paasilinna, nourrie par la revanche, le conflit social et même par les extravagances de l’ingénieur dans ses relations avec les femmes.
Aussi burlesque que « le lièvre de Vatanen », je qualifierai ce roman de satire sociale, et je dirai même que les comportements de certains personnages ne nous éloignent pas beaucoup de l’actualité. Drôle et divertissant !
Le lièvre de Vatanen décrit les aventures d’un homme qui quitte tout pour partir avec un lièvre apprivoisé. À la fois drôle et dramatique, il me restera sans nul doute en mémoire.
Le roman se déroule en Finlande, Vatanen ira jusqu’en Laponie finlandaise et même en Russie.
Un journaliste et un photographe, pas des plus joyeux, pas des plus heureux, sont en route pour Helsinki quand la voiture heurte un levraut. Le journaliste descend de la voiture, trouve le petit animal et met une attelle à sa patte brisée. Au lieu de retourner à la voiture, il s’assied, le levraut dans les bras. Furieux, le photographe qui l’a appelé en vain repart, le laissant seul dans la forêt. C’est le début des aventures de Vatanen et de son lièvre.
Le lièvre de Vatanen nous en dit beaucoup sur les relations entre humains et surtout les rapports que nous pouvons avoir avec un animal sauvage. C’est parfois drôle, parfois cruel, toujours pertinent. J’ai beaucoup aimé la fin que je redoutais un peu, tant la vie de Vatanen et de son lièvre est remplie de danger.
Une galerie de personnages, une épouse acariâtre, un collègue de travail désagréable, un ex-policier qui fait des recherches sur le président finnois de l’époque (avec des résultats surprenants) sans oublier un corbeau et un ours. Puis le narrateur les laisse derrière lui parce que Vatanen est parti, ailleurs.
Volomari décide de devenir collectionneur comme son père, qui lui a tout perdu dans un incendie. Son métier de courtier en assurances l'amène à se déplacer non seulement dans son pays, la Finlande, mais aussi au niveau international. Cela lui permet de faire de nouvelles rencontres, toutes aussi abracadabrantes les unes que les autres, et de nouvelles découvertes. A force de négociation, il réussit toujours à ramener celles-ci dans son hangar. Il collectionne ainsi des objets variés, tels qu'un dentier de maréchal ou une guillotine. C'est souvent l'occasion pour l'auteur de nous rappeler une période de l'Histoire. A chaque chapitre donc, un nouvel objet remis dans son contexte et aussi la vie de ce Volomari et de son épouse qui s'écoule.
Beaucoup d'humour et de tendresse. Un roman original.
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