Un roman adressé à un père disparu, aussi intime qu'universel
Dans ce roman poignant, Arthur Ténor est à la frange entre fiction et réel, une réalité longtemps occultée, oubliée, reniée et la découvrir d'une manière aussi percutante fait l'effet d'une grande claque.
Après un accident cardiaque, François, la soixantaine, vient à la rencontre de sa mère qui l'a abandonné à sa naissance en 1944. Fils d'une française et d'un soldat allemand, François grandit sous la seule identité d'un "fils de boche".
Au cours d'une rencontre bouleversante, sa mère raconte l'humiliation de la femme tondue, le reniement familial, la honte, la double culpabilité et les flots de douleur inexprimable que, seul, le pardon de son fils pourra apaiser.
Il n'y a pas place pour la haine dans les sentiments de François. Une myriade de questions le hante et fait barrage à la rancune qu'il pourrait garder. Stigmatisé dès l'enfance, il a vécu les mêmes meurtrissures que sa mère. Sa victoire est d'avoir le courage d'affronter à nouveau les souvenirs pour pardonner. Son récit, poignant, émotionnellement à la limite du soutenable parfois, est le témoignage d'une résilience. Arthur Ténor en fait une superbe leçon d'humanisme et d'humanité.
La Librairie du Styx a fait une nouvelle victime... ou créé un nouveau héros. Arthur Ténor, par le bais de cette histoire pleine de rebondissements, aborde la question essentielle de la construction de l'identité au moment de l'adolescence. C'est vivement conté et plein de clins d'oeil à la littérature fantastique.
La guerre et la haine entre Juifs et Arabes contaminent la classe de 4ème dans laquelle Elie et Mourad sont bien forcés de cohabiter. Injures, mépris, violence, incommunicabilité et la haine aveugle entre les deux élèves pourrissent l'atmosphère et le quotidien de tous les collègiens et des professeurs. Dans ces conditions, est-il sage d'envisager un départ en classe de neige ? Le professeur en prend le risque lorsque les deux garçons lui promettent de faire une trêve le temps du séjour. Promesse bien difficile à tenir ! Mais lorsqu'ils doivent affronter seuls un danger de mort, il faut bien qu'Elie et Mourad mettent leurs forces en commun pour avoir une chance de s'en sortir.
Un roman qui suscite la réflexion et l'espoir d'un petit pas vers la paix.
Septembre 1914 - Motivé par son puissant désir de devenir journaliste, Max, 15 ans, rejoint le front en vélo. Avec la complicité de Gaston, un poilu qui le prend en affection, il découvre la vie dans les tranchées, la proximité de la mort et l'enfer de la guerre.
L'horreur et la terreur deviennent des compagnes et Max prend violemment conscience de la réalité monstrueuse de la guerre. Une réalité que sa mémoire "à vif" veillera à ne jamais oublier afin que cette infâmie soit "la der des ders". Mais les derniers mots du livre laissent un goût amer.
Un roman qui, comme tous ceux d'Arthur Ténor, se lit d'une traite, tant l'intrigue nous emporte. L'auteur nous plonge dans cette atmosphère atroce où, seules, la camaraderie et la solidarité apportent un semblant de douceur. Avec subtilité, il amène à réfléchir sur la guerre et sur la mémoire.
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