Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
À l'orphelinat Sainte Thérèse, on ne peut pas dire que Pétronille, 6 ans, se laisse surprendre.
Mais quand la mère supérieure lui annonce qu'un couple l'a adoptée et qu'elle va partir pour Paris, là, tout de même...
Résignée, elle comprend qu'elle sera utilisée par les odieux Ignace et Fulberte pour commettre des larcins à la nuit tombée.
La journée, la petite fille est laissée libre de déambuler dans le quartier.
C'est là qu'elle tombe sur une troupe de saltimbanques où elle fait montre d'une habileté hors norme lorsqu'il s'agit de viser !
Les trois garçons de la troupe, ainsi que l'adorable Léontine qui s'occupe d'eux, vont se prendre d'affection pour la mioche. Et inversement...
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J'ose espérer pour vous que vous avez déjà lu les albums des Spectaculaires !
Mais siii, la bande de justiciers masqués sous l'aile du professeur Pipolet à la mémoire percée qui tour à tour travaille pour Sarah Bernhardt, Arsène Lupin ou Jules Verne dans le Paris du début du 20e siècle tout en menant une carrière artistique au Cabaret des Ombres.
Bon, si ce n'est pas le cas, vous avez 6 supers tomes à lire, allez zou !
Et si c'est le cas... Vous ne vous êtes jamais demandé comment s'étaient rencontrés Pétronille, Évariste, Eustache et Félix ?
Eh bien... Comme ça.
On reconnaît déjà les caractères futurs et on sourit aux nombreux clins d'œil dans cette chouette aventure des gamins de Montmartre qui ne s'en laissent déjà pas conter du haut de leurs 6 à 10 ans !
Après La Guerre des Lulus ou autre Clan de la Rivière, Régis Hautière nous offre une préquelle aux Spectaculaires enjouée de dialogues plein de peps. Pas le temps de s'ennuyer !
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Le dessin d'Arnaud Poitevin, accompagné aux couleurs par Christophe Bouchard, est quant à lui toujours aussi ravissant et pétillant. Les vilains ont de vraies gueules et je vous mets au défi de ne pas craquer sur la petite bouille de Pétronille dans l'ambiance d'un Paris 1900 parfaitement restitué.
1er tome sur 3.
Les deux auteurs explorent l’univers des Spectaculaires en expliquant la rencontre et la jeunesse de cette drôle de troupe. Là où la première série se concentrait sur la confrontation entre plusieurs thèmes (super héros, France du début du XXI siècle,…), le premier tome des Pestaculaires joue à fond la carte des jeux d’enfants. Pétronille n’a pas froid aux yeux. Elle ne recule devant rien, manière de se protéger également. La solitude du personnage, déjà présente à l’âge adulte, est perceptible ici. Elle s’épanouit au sein d’une bande. Alors quand elle rencontre Évariste, Félix et Eustache, on sent le courant passer très facilement. Les réunir devient une évidence et on retrouve toute leur espièglerie.
Pétronille et ses nouveaux amis sont un peu perdus dans un monde où les adultes ne sont pas tous recommandables. Les enfants doivent rétablir une certaine justice. Mais ce sont des enfants. Alors ils sont malins et toujours surprenants. Les cadres se concentrent surtout sur eux et l’histoire est écrite depuis leur point de vue. Les plans resserrés permettent de mieux décrire les actions et le mouvement. L’histoire s’enchaîne alors très vite, grâce aux gags et aux dessins. Arnaud Poitevin croque tout un monde avec beaucoup d’énergie. Chaque visage nous marque qu’il s’agisse des bonnes soeurs, des parents adoptifs (dignes des Thénardiers) que du policier. Les références utilisées par le scénariste Régis Hautière sont tellement bien intégrées que le récit coule de source. Ainsi, cette BD file à vive allure, ponctuée par la joie de ces Spestaculaires en herbe, vers de nombreuses aventures.
Je risque de prendre le contre-pied de beaucoup mais, il aura fallu que les Pestaculaires voient le jour pour que je daigne enfin découvrir l'univers des Spectaculaires.
Avec ce prequel, Hautiere nous raconte la jeunesse de Pétronille, son héroïne, et de sa première rencontre avec ceux qui vont devenir ses futurs acolytes. Nous allons suivre nos héros à travers Paris pour une mission de sauvetage qui s'annonce périlleuse.
J'ai pris plaisir à découvrir cette aventure. Que ce soit ses attachants personnages ou bien ce Paris de la belle époque, cette nouvelle série jeunesse m'aura totalement séduit. D'ailleurs elle me fait penser à une autre série du genre que j'adore : les quatre de Bakerstreet.
Graphiquement, Poitevin nous plonge à merveille dans un très beau Paris de 1888. J'ai trouvé que les planches dynamiques et le dessin un peu caricatural servaient très bien le récit.
En bref, un récit jeunesse très séduisant qui ravira je pense les fans des Spectaculaires ou donnera, comme pour moi, envie aux novices de les découvrir.
Nos héros sont en pleine déroute artistique, les finances sont au plus bas... Et ce n'est pas la réussite, en tant que justiciers masqués, qui arrange les choses. Pour peaufiner leur prochain spectacle, ils veulent aller en province (un très grand voyage pour eux). Pour la ville c'est tout trouvé, ce sera la patrie de Jules Verne, Amiens. Et pour cause, il vient d'écrire au professeur Pipolet en lui demandant de le rejoindre... Le seul problème, c'est que Jules Verne est mort depuis bien longtemps...
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Quel plaisir de suivre encore une fois nos super-héros, un peu gauches disons-le, dans leurs aventures ! Comme à chaque tome, une histoire complète qui se suffit à elle même et qui s'appuie sur l'humour et les enquêtes. Attention, ici ils vont loin loin loin loin de Paris... Quel voyage extraordinaire... vers Amiens... Vont-ils trouver la clef du mystère? Comment un mort a-t-il pu écrire une lettre six ans après sa mort ?
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Que dire de plus ? Je vous parle de cette série qui fait du bien à nos zygomatiques depuis un long moment, et ce n'est pas prêt de s'arrêter.
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