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Arnaud De La Grange

Arnaud De La Grange

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Articles en lien avec Arnaud De La Grange (1)

Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « Le huitième soir » de Arnaud De La Grange aux éditions Gallimard

    Munoz sur Le huitième soir de Arnaud De La Grange

    « La grande question, je me la suis posée et je suis sûr de la réponse. Je n’ai pas de fascination pour la mort, nulle vocation au sacrifice. Si vous pouviez sentir le torrent qui coule dans mon corps ! Je veux juste donner, vivre comme un homme, dans l’idée que je m’en fais. » (pp....
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    « La grande question, je me la suis posée et je suis sûr de la réponse. Je n’ai pas de fascination pour la mort, nulle vocation au sacrifice. Si vous pouviez sentir le torrent qui coule dans mon corps ! Je veux juste donner, vivre comme un homme, dans l’idée que je m’en fais. » (pp. 17-18)

    Avec ce court roman (le deuxième) d’Arnaud de La Grange, nous plongeons tête baissée dans le dernier affrontement majeur de la guerre d’Indochine : La Bataille de Dien Bien Phu. Cette bataille (cet enfer, devrais-je dire) a duré de longs mois –entre novembre mille neuf-cent cinquante-trois et mai mille neuf-cent cinquante-quatre- mais l’auteur choisit de nous en retranscrire huit jours, à travers huit chapitres du même nom. Les huit derniers jours de son protagoniste : un jeune lieutenant de l’Union Française de vingt-six ans dont l’indicatif de guerre est « Vent noir », déjà pas mal cabossé par la vie malgré son jeune âge et qui a une petite trentaine d’hommes sous son commandement. La bataille est perdue, ou sur le point de l’être et il ne s’agit plus d’avancer mais de se retrancher, se cacher pour espérer vivre encore un peu. Et c’est avec beaucoup de pudeur que tout cela nous est conté. La pudeur grâce au présent de l’indicatif, même lors des retours en arrière (le seul moment du livre à l’imparfait de l’indicatif se situe vers la fin, lors d’un événement marquant pour le lieutenant… Si mes souvenirs sont bons) ; la pudeur grâce à cette écriture directe et épurée, aux phrases simples et plutôt courtes, même si emplies d’une certaine poésie ; la pudeur grâce à la complexité en filigrane du personnage principal. Oui, personnage complexe qui n’a pas choisi de combattre par patriotisme ou pour être un héros. Au contraire, c’est par faiblesse qu’il se retrouve en Indochine, par faiblesse et par humanité, aussi surprenant que cela puisse paraître en apparence.
    Ce roman est donc un jeu de descriptions sur plusieurs niveaux : la description de l’âme humaine et de ses méandres mais aussi la description des combats, de la guerre qui devient presque un personnage à part entière ; et la description de cette nature tellement différente de celle de son pays d’origine, tellement verdoyante, tellement abondante, luxuriante et si dangereuse pour ces soldats.
    « De ce côté-ci du versant, la paix baignait une vallée verdoyante carrelée de rizières. La plaine était parsemée de pitons peu élevés. Tout autour, des montagnes couvertes d’une jungle épaisse qui s’étageaient jusqu’à mille cinq cents mètres. » (p.65)
    « En ces hautes terres d’Asie, il existe un inimitable jeu entre l’air et la lumière. Ici, le ciel ne se croit pas au-dessus des hommes. Les nuages descendent jusqu’à eux, posent de blanches écharpes sur leurs villages perchés. Ils coulent dans les vallées comme la neige d’un glacier. Une laine effilochée s’accroche aux arbres et traîne sur les cimes. » (p.97)
    Voilà donc un beau roman, d’une grande qualité littéraire… Qui ne m’a pourtant pas complètement convaincue : je dois l’avouer, je suis restée un peu « froide » devant ce texte ; je suis restée à distance malgré ses qualités indéniables. Sans doute n’était-ce pas pour moi le moment de le lire. Et je serais bien curieuse d’avoir vos retours !

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    Couverture du livre « Le huitième soir » de Arnaud De La Grange aux éditions Gallimard

    MICHEL Galane sur Le huitième soir de Arnaud De La Grange

    Merci à lecteur.com pour ce très beau livre. Je ne connaissais pas du tout cet auteur. Je suis contente de l’avoir découvert.
    Le roman « Le huitième soir » est le récit d’un jeune officier français combattant sur la bataille de Dien Bien Phu en Indochine en 1954. C’est un roman de guerre...
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    Merci à lecteur.com pour ce très beau livre. Je ne connaissais pas du tout cet auteur. Je suis contente de l’avoir découvert.
    Le roman « Le huitième soir » est le récit d’un jeune officier français combattant sur la bataille de Dien Bien Phu en Indochine en 1954. C’est un roman de guerre contre la guerre, contre la bêtise humaine, pour la vie, pour la beauté des choses simples. L’auteur tout le long du livre nous livre une description très contrastée entre deux univers:
    - La Nature si belle, si douce, si étincelante, vivante, ses parfums envoutants, enivrants….
    - La Guerre, sanglante, cruelle, incompréhensible, sale, boueuse, assourdissante, destructrice….
    La Nature et La Guerre cohabitent, l’une semble prendre le pas sur l’autre avant que les rôles ne s’inversent.
    L’écriture d’Arnaud de La Grange est délicate mais en même temps dure. Des messages forts sont passés avec délicatesse. Belle découverte.

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    Couverture du livre « Le huitième soir » de Arnaud De La Grange aux éditions Gallimard

    Marie Hélène Izard sur Le huitième soir de Arnaud De La Grange

    Un très beau roman. Arnaud de la Grange nous raconte les huits jours d'un jeune homme lieutenant de 26 ans et de ses hommes confrontés à l'absurdité de la guerre. Dien bien phu, un nom et un endroit qui pourrait faire rêver mais c'est la mort omniprésente qui règle les jours et les heures....
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    Un très beau roman. Arnaud de la Grange nous raconte les huits jours d'un jeune homme lieutenant de 26 ans et de ses hommes confrontés à l'absurdité de la guerre. Dien bien phu, un nom et un endroit qui pourrait faire rêver mais c'est la mort omniprésente qui règle les jours et les heures. Lâchés par leur patrie, ils ne restera à ces soldats que la solidarité et l'amitié. Survivre face à l'enfer c'est tout ce qui leur reste. Un récit bouleversant sur la condition humaine. Un roman sensible qui nous interpelle . L'homme est capable du meilleur comme du pire.

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    Couverture du livre « Le huitième soir » de Arnaud De La Grange aux éditions Gallimard

    Jean-Paul Degache sur Le huitième soir de Arnaud De La Grange

    Arnaud de la Grange m’a plongé au cœur d’une bataille un peu oubliée et dont j’ai pourtant souvent entendu parler car elle est restée synonyme de désastre pour l’armée française, la bataille de Dien Bien Phu, au Vietnam, une région nommée, à l’époque, le haut Tonkin.
    Huit chapitres jalonnent ce...
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    Arnaud de la Grange m’a plongé au cœur d’une bataille un peu oubliée et dont j’ai pourtant souvent entendu parler car elle est restée synonyme de désastre pour l’armée française, la bataille de Dien Bien Phu, au Vietnam, une région nommée, à l’époque, le haut Tonkin.
    Huit chapitres jalonnent ce roman mais tout ne se passe pas en scènes de guerre même si le récit commence dans un avion qui a décollé de Hanoï, le 13 mars 1954. Le jeune lieutenant qui raconte est à la tête de vingt-quatre parachutistes venant redonner un peu d’espoir à ceux qui résistent, dans la cuvette de Dien Bien Phu, à l’assaut de cinquante mille vietminh, cinq fois plus nombreux et possédant une connaissance parfaite du terrain.
    Le huitième soir clôturera le récit qui apporte un éclairage très intéressant sur cette bataille. Cela rafraîchit les mémoires et c’est très bien. Face à l’armée française, le général Giap, formé au lycée français d’Hanoï, ancien professeur d’histoire, sait ce qu’il veut et ne lésine sur aucun moyen qu’il soit matériel ou humain.
    « La vallée de Dien Bien Phu commandait le chemin du Laos qu’il fallait protéger des appétits Vietminh. Longue de dix-sept kilomètres et large de six, c’était une petite île plate au milieu d’un océan tourmenté. » Ces quelques mots situent bien le problème et le lieu où se retrouve le narrateur, sous la plume d’Arnaud de la Grange.
    Ce roman que j’ai pu découvrir grâce au Cercle Livresque de Lecteurs.com et aux éditions Gallimard, est plein d’humanité et de réalisme à couper le souffle avec des phrases ciselées, presque toutes parfaites et qui mériteraient d’être citées. Elles démontrent toute l’absurdité de la guerre qui attire et séduit pourtant les hommes.
    Dans l’enfer de Dien Bien Phu, le jeune lieutenant livre des souvenirs familiaux, parle de sa mère avec infiniment de tendresse, confie ses amours, sa vie passée qu’il a volontairement abandonnée pour l’armée. Tout se bouscule dans sa tête alors que les Viets harcèlent, pilonnent, ne laissent aucune chance à ces hommes pris dans un piège voulu par d’autres qui sont bien loin de là, en sécurité, dans leur bureaux. On leur demande de tenir le plus possible pour avoir plus de cartes lors des négociations de Genève qui n’ont pas encore commencé !
    Dans ce roman, j’ai apprécié la fraternité de ces hommes dans le combat malgré des conditions de vie abominables, l’horreur des pires blessures subies, les souffrances terribles… Rien n’est épargné mais c’est raconté avec tellement d’humanité et de compassion que Le huitième soir est vraiment un livre à lire, un livre qui permet de ne pas oublier toutes ces vies sacrifiées… Pourquoi ?
    Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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