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Antonio Altarriba

Antonio Altarriba

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Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Le ciel dans la tête » de Antonio Altarriba et Sergio Garcia Sanchez aux éditions Denoel

    jelispleindebd sur Le ciel dans la tête de Antonio Altarriba - Sergio Garcia Sanchez

    J'ai pris cet album "à l'aveugle rien que sur les noms des auteurs : je suis avec attention le travail d'Antonio Altarriba, dont j'ai beaucoup apprécié la "Trilogie du moi" et "L'épopée Espagnole". Le voici de nouveau dans un registre différent, cette fois loin de l'Espagne puisque l'album suit...
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    J'ai pris cet album "à l'aveugle rien que sur les noms des auteurs : je suis avec attention le travail d'Antonio Altarriba, dont j'ai beaucoup apprécié la "Trilogie du moi" et "L'épopée Espagnole". Le voici de nouveau dans un registre différent, cette fois loin de l'Espagne puisque l'album suit le parcours d'un jeune Congolais qui va traverser les épreuves avec pour objectif d'atteindre l'Europe. L'auteur ne nous épargne rien : le travail à la mine, l'endoctrinement d'enfant soldat, l'esclavage… il faut être bien accroché dès les premières pages. Et c'est là qu'intervient le travail de Sergio García Sánchez, accompagné à la couleur par Lola Moral : le dessin et les mises en pages sont remarquables, et les planches regorgent d'inventivité. Cette virtuosité est toujours au service du réçit et aide à rendre supportables la lecture des horreurs qu'endure Nivek, jusqu'à une conclusion impeccable.
    La conjugaison du talent des auteurs nous offre un album à la puissance remarquable, qui reste en tête bien longtemps après la lecture… il vient d'ailleurs de remporter le grand prix de la critique de l'ACBD, et c'est mérité !

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    Couverture du livre « Le ciel dans la tête » de Antonio Altarriba et Sergio Garcia Sanchez aux éditions Denoel

    Marion Montrouge sur Le ciel dans la tête de Antonio Altarriba - Sergio Garcia Sanchez

    Cet album est une prouesse graphique, somptueux autant que douloureux.

    Une traversée de l'enfer où il est question d'exploitation, d'immigration, de combativité, d'abnégation, de mort et de vie.

    Le dessin de Sergio García Sánchez est gigantesque, bouscule, secoue et prend toute la place,...
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    Cet album est une prouesse graphique, somptueux autant que douloureux.

    Une traversée de l'enfer où il est question d'exploitation, d'immigration, de combativité, d'abnégation, de mort et de vie.

    Le dessin de Sergio García Sánchez est gigantesque, bouscule, secoue et prend toute la place, sur un scénario mitraillé, intense et puissant et une mise en couleur tour à tour sombre et lumineuse, cette bande dessinée est un renversement.

    Des destins hors du commun, une soif de vie à toute épreuve et un courage inébranlable.

    Un récit qui nous prend aux tripes et qui n'est surtout pas à prendre à la légère.
    L'enfer de Kivu n'est pas une légende, les esclaves de Libye ne sont pas des mythes, l'immigration clandestine et dangereuse de la Méditerranée n'est pas un conte. Toute cette fiction est réalité.

    Cet ouvrage est percutant, bouleversant et d'une maîtrise incroyable.

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    Couverture du livre « Le ciel dans la tête » de Antonio Altarriba et Sergio Garcia Sanchez aux éditions Denoel

    bulle.noire sur Le ciel dans la tête de Antonio Altarriba - Sergio Garcia Sanchez

    Au Congo, le jeune Nivek creuse la terre sous la menace des armes pour en extraire le minerai. Jusqu'au jour où il se rebelle et tue un soldat. Il a 12 ans et, repéré comme fort et courageux, le voilà recruté, avec son ami Joseph, comme Kadogo (les enfants-soldats).

    Une véritable odyssée...
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    Au Congo, le jeune Nivek creuse la terre sous la menace des armes pour en extraire le minerai. Jusqu'au jour où il se rebelle et tue un soldat. Il a 12 ans et, repéré comme fort et courageux, le voilà recruté, avec son ami Joseph, comme Kadogo (les enfants-soldats).

    Une véritable odyssée commence. Antonio Altarriba nous raconte le parcours initiatique de Nivek, du Congo à l'Espagne, en passant par le désert, la jungle, la savane, la Libye et la méditerranée. De combattant à migrant, d'apprenti sorcier à esclave, Nivek va tenter de tracer sa route jusqu'à l'Europe, au gré des rencontres et des combats.

    Une histoire puissante, tristement d'actualité, exprimée par un dessin qui ne l'est pas moins. Je découvre la force évocatrice du travail de Sergio Garcia Sanchez. Des pages où le dessin est partout, varié, éclaté, des corps difformes, distordus qui expriment la violence, des scènes dures, sombres qui frappent fort le lecteur. Mention aux couleurs de Lola Moral !

    J'attendais mon gros coup de cœur de septembre, le voilà ! Attention, on ne sort pas indemne d'une telle lecture où rien ne nous est épargné. Mais on s'attache très vite à ce gamin et on est scotché par son histoire. Quand on referme l'album, on sait qu'on a lu une grande BD !

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    Couverture du livre « Moi, fou » de Keko et Antonio Altarriba aux éditions Denoel

    bulle.noire sur Moi, fou de Keko - Antonio Altarriba

    Suite de ma découverte des étagères de @bdotaku avec ce deuxième volume de la "trilogie du moi" du duo espagnol Altarriba au scénario, Keko au dessin. « Moi, fou » vient chronologiquement après « Moi, assassin » et avant « Moi, menteur ».

    Je découvre un univers riche, complexe et terriblement...
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    Suite de ma découverte des étagères de @bdotaku avec ce deuxième volume de la "trilogie du moi" du duo espagnol Altarriba au scénario, Keko au dessin. « Moi, fou » vient chronologiquement après « Moi, assassin » et avant « Moi, menteur ».

    Je découvre un univers riche, complexe et terriblement prenant. Altarriba tisse une toile qui ne vous lâche plus. Angel Molinos, docteur en psychologie et écrivain raté, travaille pour l'Observatoire des Troubles Mentaux (OTRAMENT), centre de recherche affilié aux Laboratoires Pfizin, qui suit l'évolution des maladies mentales et teste de nouvelles molécules sur des cobayes humains. Sa mission est d'identifier de nouveaux profils "pathologisables" afin d'aider Pfizin à élargir sa pharmacopée.

    Angel va mal, il fait des cauchemars, il veut dénoncer son employeur et changer de vie. Le récit tourne alors au thriller paranoïaque. Le scénario est comme Otrament, il manipule le lecteur, le tient dans ses griffes et lui administre son poison page après page.

    Le dessin de Keko accompagne à merveille le récit. Ce noir épais plante une ambiance lourde et pesante. Les petites touches de jaune sont rares mais porteuses de sens. Le tout donne un album intelligent qui pose des questions politiques tristement d’actualité. Quel rôle joue vraiment l’industrie pharmaceutique dans les maladies mentales ? « Où s’arrête la singularité et où commence la pathologie ? »

    Une sacrée découverte pour moi que cet univers intense et puissant. Une trilogie que j’ai bien l’intention de lire totalement !

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