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Antoine Wauters

Antoine Wauters

Antoine Wauters est né à Liège en 1981. Il a publié trois livres chez Cheyne éditeur. Il travaille comme scénariste pour le cinéma.

Articles en lien avec Antoine Wauters (1)

Avis sur cet auteur (48)

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    Couverture du livre « Mahmoud ou la montée des eaux » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

    Prost Anne-Sophie sur Mahmoud ou la montée des eaux de Antoine Wauters

    Un très beau récit à mi chemin entre prose et poésie, évoquant le drame de la guerre en Syrie à travers les yeux d’un vieil homme qui a tout perdu : ses enfants, son métier, ses espoirs et illusions…

    Un très beau récit à mi chemin entre prose et poésie, évoquant le drame de la guerre en Syrie à travers les yeux d’un vieil homme qui a tout perdu : ses enfants, son métier, ses espoirs et illusions…

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    Couverture du livre « Mahmoud ou la montée des eaux » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

    des.livres.qui.senvolent sur Mahmoud ou la montée des eaux de Antoine Wauters

    « Mahmoud ou la montée des eaux » est un roman écrit entièrement en vers libres, laissant la parole à un vieil homme Syrien qui s’adresse à son épouse. Mahmoud le poète passe ses journées sur sa barque, et il plonge vers le fond du lac artificiel où se trouve le village de son enfance. Cette...
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    « Mahmoud ou la montée des eaux » est un roman écrit entièrement en vers libres, laissant la parole à un vieil homme Syrien qui s’adresse à son épouse. Mahmoud le poète passe ses journées sur sa barque, et il plonge vers le fond du lac artificiel où se trouve le village de son enfance. Cette plongée dans ses souvenirs permet de faire remonter à la surface les êtres qu’il a aimés et perdus, ses bonheurs et sa détresse.

    A travers ses souvenirs c’est la souffrance de tout un peuple qui éclate au grand jour, avec l’oppression progressive de la dictature syrienne puis les massacres de Bachar el-Assad.

    Le contraste entre la douleur décrite dans ce livre et la beauté de la poésie d’Antoine Wauters est saisissante. Pendant toute ma lecture j’ai été envahie d’empathie pour ce vieil homme solitaire qui perd et retrouve la mémoire, entre espoir et tristesse. « L'oubli est une seconde mémoire. »

    Je retrouve dans la poésie d’Antoine Wauters le style de Jón Kalman Stefánsson que j’aime tant. Ce roman coup de coeur est une ode à la liberté, à la poésie, à la vieillesse et à la mémoire.

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    Couverture du livre « Le plus court chemin » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

    envielivresque sur Le plus court chemin de Antoine Wauters

    J’ai lu ce livre dans le cadre du prix Roman des Etudiants France Culture @leromandesetudiants
    Etant donné que j’ai repris mes études, j’ai pu m'inscrire pour participer en tant que jury où la condition est d’être étudiant.

    Premier livre que je découvre et je dois dire qu’ici, je sors...
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    J’ai lu ce livre dans le cadre du prix Roman des Etudiants France Culture @leromandesetudiants
    Etant donné que j’ai repris mes études, j’ai pu m'inscrire pour participer en tant que jury où la condition est d’être étudiant.

    Premier livre que je découvre et je dois dire qu’ici, je sors complètement de ma zone de confort !
    L’auteur a vraiment un style hors du commun de ceux dont on a peu l’habitude de lire.

    Le récit est troublant, tant par l’histoire racontée que par l’écriture.
    La parole de l’auteur est aussi très intime et personnelle. Il nous raconte une partie de son enfance.

    On ressent beaucoup d’amour et une certaine pudeur au travers de ses mots.

    Un livre vraiment intéressant et différent que je vous invite à découvrir.

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    Couverture du livre « Le plus court chemin » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

    Regine Zephirine sur Le plus court chemin de Antoine Wauters

    Antoine Wauters, auteur que je découvre avec plaisir, nous propose une chronique emplie de nostalgie sur l’enfance avec ses frayeurs, ses rêves et ses regrets. Il y est aussi question de l’écriture, de son exigence et de cette solitude dans l’anonymat. Il y est aussi question de lecture,...
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    Antoine Wauters, auteur que je découvre avec plaisir, nous propose une chronique emplie de nostalgie sur l’enfance avec ses frayeurs, ses rêves et ses regrets. Il y est aussi question de l’écriture, de son exigence et de cette solitude dans l’anonymat. Il y est aussi question de lecture, passage indispensable avant l’acte d’écrire.
    « Je crois que quand on vit ça jour après jour pendant longtemps, cette jouissance douloureuse de n’être personne, que quand on vit ça assez longtemps, je crois que oui, on peut écrire. »

    Ce livre se feuillette comme un album de famille. A travers les évocations des parents, des grands-parents Nénène et Papou, et des oncles, et, plus proche de lui, son jumeau Charles et c’est un peu comme si on retrouvait certains membres de notre propre famille. Nos souvenirs d’enfance font écho à ceux de l’auteur. Il raconte l’insouciance des jeux.
    « Quand il n’y a pas école, j’embrasse prestement mes parents, j’enfile mes vieux habits et je vais jouer. C’est une phrase magique. Tu fais quoi aujourd’hui ? Je vais jouer. »
    C’est une enfance simple et ordinaire qui se déroule dans les Ardennes belges, là où on est Wallon, différent des flamands qu’on méprise un peu, il faut le dire. On ne va jamais très loin la vie s’écoule dans ce même lieu, pourtant elle est heureuse
    « Aussi loin que je me souvienne, pourtant, mon enfance est un sprint heureux. »
    C’est aussi un magnifique portrait de famille et Antoine Wauters pose un regard lucide et tendre sur sa famille. A commencer par la mère qui veille au bien-être de ses enfants tandis que le père, déprimé par la perte de son travail, est plus pudique dans ses sentiments.
    Il y a cette phrase que je trouve magnifique « Nous ne sommes pas nés heureux, nous avons appris à l'être » car oui, le bonheur, ça ne tombe pas tout cuit dans la bouche, encore faut-il s’exercer à être heureux pour le devenir.,
    En regardant grandir cet enfant à la fois inquiet, coléreux et curieux de tout, on découvre l’écrivain qu’il deviendra car, très vite, l’écriture est là comme une évidence, l’écriture qui autorise une certaine solitude, ce qui convient bien à l’enfant devenu l’adulte qui se pose en marge du monde.
    « Je sais qu’écrire, c’est se traverser de part en part en acceptant tout ce que l’on croisera, tout ce que l’on touchera du doigt et que l’on entendra. Même ce qu’il y a de plus terrible. »

    « Le plus court chemin », c’est une écriture qui va à l’essentiel, une poésie du quotidien, le tout condensé en paragraphes brefs, ce qui rend la lecture facile et fluide. Mais ne vous y trompez pas, malgré la brièveté des chapitres, le sujet est profond et universel, c’est pour cela qu’il nous touche autant.