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Antoine Wauters

Antoine Wauters

Antoine Wauters est né à Liège en 1981. Il a publié trois livres chez Cheyne éditeur. Il travaille comme scénariste pour le cinéma.

Articles en lien avec Antoine Wauters (1)

Avis sur cet auteur (46)

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    Couverture du livre « Le plus court chemin » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

    envielivresque sur Le plus court chemin de Antoine Wauters

    J’ai lu ce livre dans le cadre du prix Roman des Etudiants France Culture @leromandesetudiants
    Etant donné que j’ai repris mes études, j’ai pu m'inscrire pour participer en tant que jury où la condition est d’être étudiant.

    Premier livre que je découvre et je dois dire qu’ici, je sors...
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    J’ai lu ce livre dans le cadre du prix Roman des Etudiants France Culture @leromandesetudiants
    Etant donné que j’ai repris mes études, j’ai pu m'inscrire pour participer en tant que jury où la condition est d’être étudiant.

    Premier livre que je découvre et je dois dire qu’ici, je sors complètement de ma zone de confort !
    L’auteur a vraiment un style hors du commun de ceux dont on a peu l’habitude de lire.

    Le récit est troublant, tant par l’histoire racontée que par l’écriture.
    La parole de l’auteur est aussi très intime et personnelle. Il nous raconte une partie de son enfance.

    On ressent beaucoup d’amour et une certaine pudeur au travers de ses mots.

    Un livre vraiment intéressant et différent que je vous invite à découvrir.

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    Couverture du livre « Le plus court chemin » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

    Regine Zephirine sur Le plus court chemin de Antoine Wauters

    Antoine Wauters, auteur que je découvre avec plaisir, nous propose une chronique emplie de nostalgie sur l’enfance avec ses frayeurs, ses rêves et ses regrets. Il y est aussi question de l’écriture, de son exigence et de cette solitude dans l’anonymat. Il y est aussi question de lecture,...
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    Antoine Wauters, auteur que je découvre avec plaisir, nous propose une chronique emplie de nostalgie sur l’enfance avec ses frayeurs, ses rêves et ses regrets. Il y est aussi question de l’écriture, de son exigence et de cette solitude dans l’anonymat. Il y est aussi question de lecture, passage indispensable avant l’acte d’écrire.
    « Je crois que quand on vit ça jour après jour pendant longtemps, cette jouissance douloureuse de n’être personne, que quand on vit ça assez longtemps, je crois que oui, on peut écrire. »

    Ce livre se feuillette comme un album de famille. A travers les évocations des parents, des grands-parents Nénène et Papou, et des oncles, et, plus proche de lui, son jumeau Charles et c’est un peu comme si on retrouvait certains membres de notre propre famille. Nos souvenirs d’enfance font écho à ceux de l’auteur. Il raconte l’insouciance des jeux.
    « Quand il n’y a pas école, j’embrasse prestement mes parents, j’enfile mes vieux habits et je vais jouer. C’est une phrase magique. Tu fais quoi aujourd’hui ? Je vais jouer. »
    C’est une enfance simple et ordinaire qui se déroule dans les Ardennes belges, là où on est Wallon, différent des flamands qu’on méprise un peu, il faut le dire. On ne va jamais très loin la vie s’écoule dans ce même lieu, pourtant elle est heureuse
    « Aussi loin que je me souvienne, pourtant, mon enfance est un sprint heureux. »
    C’est aussi un magnifique portrait de famille et Antoine Wauters pose un regard lucide et tendre sur sa famille. A commencer par la mère qui veille au bien-être de ses enfants tandis que le père, déprimé par la perte de son travail, est plus pudique dans ses sentiments.
    Il y a cette phrase que je trouve magnifique « Nous ne sommes pas nés heureux, nous avons appris à l'être » car oui, le bonheur, ça ne tombe pas tout cuit dans la bouche, encore faut-il s’exercer à être heureux pour le devenir.,
    En regardant grandir cet enfant à la fois inquiet, coléreux et curieux de tout, on découvre l’écrivain qu’il deviendra car, très vite, l’écriture est là comme une évidence, l’écriture qui autorise une certaine solitude, ce qui convient bien à l’enfant devenu l’adulte qui se pose en marge du monde.
    « Je sais qu’écrire, c’est se traverser de part en part en acceptant tout ce que l’on croisera, tout ce que l’on touchera du doigt et que l’on entendra. Même ce qu’il y a de plus terrible. »

    « Le plus court chemin », c’est une écriture qui va à l’essentiel, une poésie du quotidien, le tout condensé en paragraphes brefs, ce qui rend la lecture facile et fluide. Mais ne vous y trompez pas, malgré la brièveté des chapitres, le sujet est profond et universel, c’est pour cela qu’il nous touche autant.

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    Couverture du livre « Le plus court chemin » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

    Ghislaine Degache sur Le plus court chemin de Antoine Wauters

    Rentrée littéraire 2023.

    Avec Le plus court chemin, véritable ode à l’écriture, Antoine Wauters, ne plonge pas dans la vie d’un vieil homme pour relater l’histoire de la Syrie dans les soixante dernières années, comme il l’avait fait dans le magnifique Mahmoud ou la montée des eaux mais dans...
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    Rentrée littéraire 2023.

    Avec Le plus court chemin, véritable ode à l’écriture, Antoine Wauters, ne plonge pas dans la vie d’un vieil homme pour relater l’histoire de la Syrie dans les soixante dernières années, comme il l’avait fait dans le magnifique Mahmoud ou la montée des eaux mais dans sa propre vie intérieure, en nous relatant des fragments de son enfance.
    Une démarche en fait, quasiment similaire comme il le dit lui-même.
    Il nous raconte son enfance, du début à la fin des années quatre-vingts, dans un petit village des Ardennes belges, jusqu’à la chute du Mur qui fut pour lui une onde de choc, une fracture.
    Comme des bulles qui remonteraient dans son esprit, Antoine Wauters en se promenant dans le passé, nous livre de courtes séquences où il note ce qui lui revient, un mélange de mémoire et d’oubli.
    Il évoque cette enfance auprès de ceux qui l’ont tendrement aimé, dans ce coin de campagne wallonne presque coupé de tout.
    Pour faire revivre ce quotidien, il parle des arbres, de la nature immense, il nomme les lieux, raconte son père banquier, sa mère enseignante, son frère Charles et plus tard sa sœur Lorraine, Nénène et Papou ses grands-parents, Parrain Jacques et ses oncles flamands, autant de personnes qui, chacune à leur manière ont eu une importance dans sa vie, une influence dans ce qu’il est, l’ont nourri physiquement et intellectuellement.
    Le début des années quatre-vingt-dix sera pour lui l’endroit de la cassure et jouer ne sera désormais plus pareil.
    Il confie qu’il n’a pas toujours aimé ces lieux et qu’il en est même parti, mais s’aperçoit que les voix des gens du coin ne l’ont jamais quitté, qu’elles sont toujours là et qu’il les écrit...
    L’écriture est pour Antoine Wauters le plus court chemin pour rapporter ces fragments d’enfance qui ne sont plus visibles mais tellement importants.
    Ce roman qui s’apparente à une autobiographie est un récit très personnel qui engendre d’immenses émotions. Pourtant, il peut être considéré comme universel, tant le fait que pour chacun d’entre nous, nos vies sont nourries par la voix de nos ancêtres, notre passé.
    En contant cette époque, l’auteur nous fait revisiter une époque sur le point de disparaître, le virtuel devenant plus réel que tout : « Un espace de douceur et de cruauté, avant les ordinateurs, avant le règne du porno et des jeux vidéo immersifs, avant que tout se mette à trembler et à aller très vite. Avant que les gens tombent amoureux d’eux-mêmes, abîmés dans leurs téléphones. »
    Le plus court chemin m’a fait rêver, rappelé de nombreux souvenirs d’enfance oubliés, m’a évidemment rendue nostalgique de ces temps où comme le dit si bien l’auteur, la vie était placée sous le signe de ce bienheureux ennui...
    Tendresse, mélancolie, sensibilité, délicatesse et poésie traversent ce récit intime et universel.
    Chronique à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/12/antoine-wauters-le-plus-court-chemin.html

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    Couverture du livre « Le plus court chemin » de Antoine Wauters aux éditions Verdier

    Florence Mur sur Le plus court chemin de Antoine Wauters

    « J’écris ce livre sans réfléchir, comme quelqu’un qui ferait un puzzle sans savoir combien de pièces il compte, ni ce qu’il doit former. […] Je note ce qui revient, et ce qui revient, c’est un mélange de mémoire et d’oubli, de sorte que s’il finit un jour, par former quelque chose, mon puzzle,...
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    « J’écris ce livre sans réfléchir, comme quelqu’un qui ferait un puzzle sans savoir combien de pièces il compte, ni ce qu’il doit former. […] Je note ce qui revient, et ce qui revient, c’est un mélange de mémoire et d’oubli, de sorte que s’il finit un jour, par former quelque chose, mon puzzle, ne représentera peut-être presque rien, ou seulement la figure de l’absence. »

    Ce livre est en effet un puzzle de l’absence . Un promenade de l’auteur dans les recoins des ses souvenirs où il nous dit ses proches, Papou et Nénène, ses oncles flamands, ses institutrices ou ses voisins, où il nous décrit la quiétude de la campagne wallonne et la douceur banale du quotidien. Dans de courts chapitres comme posés au hasard, par fragments, il remonte le fil de son enfance au gré des réminiscences de sensations, de lieux, de mots ou d’odeurs. Une enfance faite de plaisirs simples, préservée, pas si lointaine et pourtant dans un monde « presque disparu », et il nous la raconte avec une douce nostalgie mais sans mélancolie.
    On pourrait trouver le propos facile, teinté de « c’était mieux avant », mais ce n’est pas ce qui ressort des mots d’Antoine Wauters. A travers ses réflexions il nous plonge à sa suite dans notre propre enfance, et en se retournant, comme lui on a l’impression « que la partie la plus moelleuse de notre vie nous a été reprise ».
    Un livre que j’ai savouré, où j’ai aimé me perdre dans les mots de l’auteur, et où j’ai compris combien l’écriture peut être un refuge.
    Un retour aux sources sincère et tendre. Très doux et très beau.

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