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Antoine Volodine

Antoine Volodine
Antoine Volodine est né en 1949. Il a publié quatre livres de science-fiction aux Éditions Denoël, quatre romans aux Éditions de Minuit, trois ouvrages aux Éditions Gallimard. Des anges mineurs(1999, repris en poche en 2001) lui a valu le prix Wepler et le Prix du Livre Inter 2000. Après avoir en... Voir plus
Antoine Volodine est né en 1949. Il a publié quatre livres de science-fiction aux Éditions Denoël, quatre romans aux Éditions de Minuit, trois ouvrages aux Éditions Gallimard. Des anges mineurs(1999, repris en poche en 2001) lui a valu le prix Wepler et le Prix du Livre Inter 2000. Après avoir enseigné la littérature russe (qu’il traduit également), il se consacre entièrement à son oeuvre. Il a écrit plusieurs textes pour la radio (France Culture). Il vit à Orléans, et voyage souvent en Orient(Macao, Hong Kong). Il étudie le chinois et parle couramment russe.

Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « Vivre dans le feu » de Antoine Volodine aux éditions Seuil

    Marie Kirzy sur Vivre dans le feu de Antoine Volodine

    « Après tout, pour cet ultime pétillement d'agonie, plutôt que visionner le film de ma vie, cette suite apocalyptique que je connais par coeur et qui ne m'apportera aucun plaisir de découverte, autant composer un roman. Un petit roman hurlé en accéléré, à toute vitesse. A la va-vite. (...)...
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    « Après tout, pour cet ultime pétillement d'agonie, plutôt que visionner le film de ma vie, cette suite apocalyptique que je connais par coeur et qui ne m'apportera aucun plaisir de découverte, autant composer un roman. Un petit roman hurlé en accéléré, à toute vitesse. A la va-vite. (...) Voyager une dernière fois. Dire tout, inventer tout, ne pas s'affoler en face de l'indicible. C'est dans mes cordes. Et vu comme ça, au jugé, je dispose d'une seconde. J'ai donc tout mon temps. »

    Le prologue pose clairement le cadre. le narrateur, un soldat nommé Sam, va mourir brûlé dans les flammes du napalm. Aucune échappatoire possible, aucune fuite possible. Et dans la seconde qui lui reste à vivre, il va inventer un monde autre, marqué par le feu qui s'apprête à le tuer, et se donner ainsi une autre vie pleine d'autres souvenirs ; la vitesse de l'action se décalant totalement avec la vitesse de la narration qui elle se dilate. Comme Shéhérazade racontant des histoires pour échapper à la mort, Sam étire le temps de son récit dans un déploiement narratif qui brouille tous les repères classiques.

    Les chapitres portent le nom d'un membre de sa foutraque famille imaginaire, quasiment que des femmes puissantes, toutes sorcières et magiciennes dont les apparitions semblent venues du fonds des temps pour lui donner des leçons de feu afin de l'aider à s'accoutumer à son destin : entrer dans le feu tout en continuant à y exister, « faire l'éternité entre deux flammes », le Graal.

    Chaque tante, grand-mère, oncle ou cousine est associé à une scène à l'action fugace comme la flamme d'une allumette que l'on vient de gratter, mais qui laisse une empreinte forte et visuelle dans la tête du lecteur : un féroce oiseau de feu, une collection d'homoncules qui se collent contre le verre de leur boîte-prison, un étrange voyage initiatique sur une voie ferrée au coeur d'une montagne accessible après une longue chevauchée dans les steppes.

    C'est ma première incursion dans l'oeuvre post-exotique de Volodine. Je n'ai pas cherché à comprendre ce qui m'était raconté ou à y chercher une lecture psychanalytique ou métaphorique. Je me suis laissée porter par la superbe écriture chamanique de l'auteur, je me suis mise « en mode onirique » comme certains personnages dans le livre. J'entendais la voix du narrateur comme s'il narrait à haute voix un très vieux conte plein de sagesse, de malice, de cauchemar et de poésie.

    Et j'ai aimé cette expérience à la fois inclassable et stimulante. J'ai aimé cet ailleurs littéraire qui convoque un imaginaire très excitant, m'évoquant l'univers d'Enki Bilal avec en bande-son lancinante et mystique le This is the end des Doors, susurré et hurlé par Jim Morrison.

    La fin m'a totalement décontenancée car je ne l'ai pas vue arriver, j'avais l'impression qu'il me restait encore plein de pages à lire. C'était brutal, et j'étais déçue qu'elle ne revienne pas factuellement sur le prologue en le complétant ou apportant une réponse. J'attendais bêtement un bouquet final classique. En relisant les dernières pages, je les ai finalement trouvées certes frustrantes, mais cohérentes, en écho à la dernière seconde qu'il reste à vivre à Sam. Des dernières gouttes de vie à suspendre pour l'éternité.

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    Couverture du livre « Songes de Mevlido » de Antoine Volodine aux éditions Points

    Fantomas 57 sur Songes de Mevlido de Antoine Volodine

    Désolé mais impossible pour moi de rentrer dans ce livre auquel je suis resté imperméable jusqu'au bout.
    J'ai adoré Terminus radieux du même auteur.... comme quoi !!!!

    Désolé mais impossible pour moi de rentrer dans ce livre auquel je suis resté imperméable jusqu'au bout.
    J'ai adoré Terminus radieux du même auteur.... comme quoi !!!!

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    Couverture du livre « Terminus radieux » de Antoine Volodine aux éditions Points

    Fantomas 57 sur Terminus radieux de Antoine Volodine

    C'est sombre et totalement désenchanté. L'ambiance post apocalyptique est teintée de cyberpunk et de magie et les personnages vivent dans un désespoir qui semble total.
    Très bon moment de lecture.

    C'est sombre et totalement désenchanté. L'ambiance post apocalyptique est teintée de cyberpunk et de magie et les personnages vivent dans un désespoir qui semble total.
    Très bon moment de lecture.

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    Couverture du livre « Terminus radieux » de Antoine Volodine aux éditions Points

    Sophie Moisy sur Terminus radieux de Antoine Volodine

    A lire absolument

    A lire absolument