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Annie Ferret

Annie Ferret

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Avis sur cet auteur (8)

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    Couverture du livre « Les hyènes » de Annie Ferret aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Christlbouquine sur Les hyènes de Annie Ferret

    Blanche, 44 ans, est la dernière d’une lignée de femmes aux caractères mauvais, qui se plaisent à faire le mal autour d’elles et à terroriser. Blanche est la dernière car elle a décidé de ne pas mener à terme cette grossesse qu’elle vient de découvrir. Blanche est la dernière car elle ne veut...
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    Blanche, 44 ans, est la dernière d’une lignée de femmes aux caractères mauvais, qui se plaisent à faire le mal autour d’elles et à terroriser. Blanche est la dernière car elle a décidé de ne pas mener à terme cette grossesse qu’elle vient de découvrir. Blanche est la dernière car elle ne veut pas perpétuer cette espèce de malédiction qui semble poursuivre les femmes de sa famille et qui les rend inaptes au bonheur et à l’amour. Blanche sera la dernière, car en se penchant sur le passé de ses ancêtres qu’elle a surnommées les hyènes, elle a découvert de sombres secrets et un héritage bien trop lourd à faire porter. Au fil de ce récit, le lecteur fera ainsi connaissance des aïeules de Blanche : Louise-Huguette, l’arrière-grand-mère ; Georgette, la grand-mère ; Colette, la mère. Et Clara, l’arrière-arrière-grand-mère. Celle par qui le drame est entré dans la famille pour se transformer en traumatisme qui se transmet de génération en génération.

    Ce récit a le pouvoir des contes et légendes d’autrefois, habités par des malédictions, des enchantements, des croyances, des jalousies qui régissent les actes de chacun. Si ces hyènes sont à la fois hideuses et haïssables, les hommes qu’elles épousent ne valent guère mieux face à ces femmes dures. Aucun amour ne se transmet de mère à fille ni même de sœur à sœur. Le drame originel les a montées les unes contre les autres et toutes contre le reste du monde. En faisant ce travail de mémoire, Blanche cherche à s’approprier ce terrible passé mais aussi à s’en délester pour interrompre cette chaîne de haine et retrouver sa liberté.

    Les mots, les actions, sont parfois d’une violence terrible, loin d’une image idéale de la mère et de la femme douce et aimante. Il fallait oser prendre ce contre-pied et faire ce chacun de ces personnages de femmes un être de plus en plus amoral et abject au fil des transmissions. Mais Annie Ferret dénonce aussi le pouvoir d’hommes qui se sont crus tout permis, car la férocité des hyènes trouve sa source dans une cruauté originelle qui provient des hommes et sur laquelle s’est bâtie toute la malveillance de ces femmes qui de victimes ce sont faites bourreaux pour survivre.

    Le thème et le traitement de ce récit sont véritablement originaux et cela est à saluer pour un premier roman car Annie Ferret n’a pas choisi la facilité avec ces portraits de femmes dont aucune ne suscite d’empathie mais bien plutôt une profonde répulsion. Cela se lit d’une traite, en apnée. On ressort de cette lecture bousculé, perturbé dans ce que cela a de plus positif pour un lecteur.

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    Couverture du livre « Les hyènes » de Annie Ferret aux éditions Grasset Et Fasquelle

    danielle Cubertafon sur Les hyènes de Annie Ferret

    Un tres très bon livre vraiment une hitoire passionnante ,,bravo pour votre choix ,je l ai recue grâce à vous merci encore venez le decouvrir

    Un tres très bon livre vraiment une hitoire passionnante ,,bravo pour votre choix ,je l ai recue grâce à vous merci encore venez le decouvrir

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    Couverture du livre « Les hyènes » de Annie Ferret aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Good Books Good Friends sur Les hyènes de Annie Ferret

    Les hyènes.
    Pour son premier roman, Annie Ferret a choisi de mettre en scène une lignée de "bonnes femmes mauvaises" se transmettant génération après génération, une tache de naissance café au lait, et une férocité toute animale.

    Blanche, 44 ans, est la dernière descendante de cette branche...
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    Les hyènes.
    Pour son premier roman, Annie Ferret a choisi de mettre en scène une lignée de "bonnes femmes mauvaises" se transmettant génération après génération, une tache de naissance café au lait, et une férocité toute animale.

    Blanche, 44 ans, est la dernière descendante de cette branche trouvant son origine dans le viol d'un paysanne, de quoi vous ancrer la haine des hommes dans l'âme de génération en génération.
    A un tournant de sa vie, elle a besoin de prendre une décision cruciale. Pour cela, elle devra replonger dans le passé de ses désagréables ancêtres.

    Une fois entamé, j'ai eu du mal à lâcher ce roman, que j'ai d'ailleurs dévoré en une après-midi. On passe d'histoire en histoire, de secret enfoui en secret révélé ; on veut tout savoir, connaitre l'origine de la malédiction, comprendre enfin.

    Il y a un côté fable, réhaussé par les croyances évoquées dans le roman, par les ragots qui à force d'être colportés, finissent par tenir lieu de légende.
    Il y a également un aspect roman de terroir, qui n'a pas été pour me déplaire, qui m'a rappelé une grande partie de mes lectures d'adolescence.

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    Couverture du livre « Les hyènes » de Annie Ferret aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Chantal YVENOU sur Les hyènes de Annie Ferret

    « Même seule, la hyène n'a pas peur de capturer un gnou de cent soixante dix kilos. Et elle mange tout ce qui passe à sa portée. Sabots, cornes et poils. Quand ses sucs gastrique n'en viennent pas à bout, elle est en forme une pelote qu'elle rejette comme un hommage à sa gloutonnerie. À cause...
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    « Même seule, la hyène n'a pas peur de capturer un gnou de cent soixante dix kilos. Et elle mange tout ce qui passe à sa portée. Sabots, cornes et poils. Quand ses sucs gastrique n'en viennent pas à bout, elle est en forme une pelote qu'elle rejette comme un hommage à sa gloutonnerie. À cause de tout le calcium contenues dans les os de ses victimes, les déjections de l’hyène sont blanches et cendrées : de la merde de vieille sorcière chenue. »

    Derrière ce portrait attendrissant, se dressent trois générations, et même un peu plus, de femmes à la fois maudites et mauvaises. Des hyènes. Au langage cru et blessant. Conduisant à la folie ou à la morgue par des chemins que la morale réprouve les petits maris, qui payent une facture globale.

    Alors pour comprendre son héritage familial, et prendre une décision à propos de la grossesse qu’elle vient de découvrir, Blanche questionne, interroge, et recueille les confidences altérées par les affres de la dégénérescence intellectuelle. Mais peu à peu malgré tout l’histoire se dessine et la violence s’explique.

    C’est donc le roman de la transmission, de la nécessité de connaître l’histoire fondatrice, de remonter le cours du temps pour comprendre ce qui a pu advenir pour qu’un jour on n’ait pour seule symbole archétypique féminin de cette lignée un animal aussi sympathique que cet animal sauvage au rire diabolique.

    Le roman est soutenu par une écriture vive, parfois crue, avec des dialogues qui reproduisent l’état d’esprit des interlocutrices, au moyen d’une langue vernaculaire qui sent bon le terroir, et qui finalement apporte un peu de légèreté au propos.

    Premier roman virtuose, décalé, et féministe sans langue de bois.

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