Un choix de près de 200 cartes postales anciennes illustrant le bassin d'Arcachon du début du 20ème siècle, d'abord de façon géographique (en commençant par Arcachon, puis en faisant le tour du bassin, de la dune du Pilat au Cap Ferret), puis, dans un dernier chapitre, de façon plus thématique (l'huître, les métiers, les loisirs...).
Les textes de Anne-Charlotte Delangle accompagnent parfaitement ces illustrations, resituant les évolutions du bassin dans l'histoire et leur contexte.
Muni de petits guides comme Je découvre Arcachon (Michel Boyé, Geste Éditions) et Je découvre le bassin d'Arcachon (Pierre et Catherine Reynaud, Geste Éditions), on pourra partir dans les rues, sur les routes ou le long des sentiers à la recherche des vestiges de ce qui fut un passé riche et glorieux, qu'on regardera ainsi différemment.
Voilà qui promet de belles balades nostalgiques vers le bassin du début du 20ème siècle.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/12/31/le-bassin-darcachon-dantan-anne-charlotte-delangle-editions-herve-chopin-la-promesse-de-belles-balades-nostalgiques/
Veuve, la cinquantaine, avocate agenaise habituée du bassin d'Arcachon, Marie-Apolline n'est pas encore totalement remise de l'assassinat de son ami, et ex-amant, Eric, ostréiculteur sur le bassin. Avec Olga, la mère d'Eric, elle brûle de faire émerger la vérité et condamner les coupables. Pour cela, elle fait appel à Jacques, un ami policier à Bordeaux. Dans le même temps elle succombe au charme de Gaël, un marin plein de mystère. Et voilà que le domicile d'Olga et l'appartement de Marie-Apolline à Arcachon font l'objet de cambriolages...
Sous prétexte d'une intrigue policière, Anne-Charlotte Delangle nous raconte en fait une femme, une femme active, meurtrie par la vie (on meurt beaucoup autour d'elle, à commencer par son mari, victime d'un accident de la route provoqué par un chauffard), mais qui refuse de vieillir.
On peine à croire à la réalité des personnages : ils n'ont ni contradictions, ni zones d'ombre. S'ils cachent des choses, ce n'est que pour la victoire du bien... Ils sont trop beaux et trop bons.
L'écriture est simple et directe, facile à lire. Trop simple et trop facile ? Tout n'est vu et décrit que de l'oeil de Marie-Apolline, ce qui nuit au rythme et finit par lasser.
Pas vraiment un polar : l'auteure ne nous fait pas participer à l'enquête, elle nous en donne juste les résultats.
Mais pas vraiment un roman de quai de gare non plus...
Une romance policière ?
Moi, Paloma
Du sang sur les huîtres
Le Bassin d'Arcachon ; à travers la carte postale ancienne
Plaidoyer pour une ride
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Le bassin d'Arcachon d'antan
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