10 livres chroniqués par les Explorateurs, 10 chroniques à découvrir !
10 livres chroniqués par les Explorateurs, 10 chroniques à découvrir !
Tout d'abord, merci à lecteurs.com de m'avoir offert cette belle lecture. C'est un roman qui se vous emmène vers une belle douceur de vivre. Un père, une fille, une initiation, vivre en harmonie avec le monde qui nous entoure. Une philosophie à l'image de Pierre Rabhi qui nous a tristement laissé au tournant de la vie. Ne prélever que ce qui nous est nécessaire, se fondre avec les saisons, écouter les histoires que le vent nous porte, et là, le dialogue avec tout être vivant est possible. Une belle leçon de vie, une écriture à l'image de ce beau conte, simple, harmonieux, on se mettrait à rêver d'un autre monde. En tournant la dernière page, en fermant ce livre on serait tenter de laisser venir à nous le rêve d'une autre façon de vivre. "I have a dream" .....
Un très beau roman qui nous dépeint un monde post-apocalyptique où ne restent plus qu'un père et sa fille. C'est en tout cas ce que laisse penser l'auteur. Ils vivent en communion avec la nature qui a repris ses droits et parfois redécouvrent des vestiges du monde d'avant. Le père enseigne à sa fille toute la poésie de ce qui les entoure et lui apprend à survivre après et à lui....Et c'est toute la force de ce roman cette initiation et cette relation immuable entre l'Homme et la Nature. Alors la fin peut nous laisser sur notre faim, mais je crois que c'est ce qui rend ce roman prodigieux toutes ces questions en suspens....
Si la survie en milieu sauvage est une chose qui peut s’apprendre, elle est, comme tout apprentissage, une accumulation de notions théoriques qui ne se suffit pas à elle-même. Car après la formation vient l’expérience qui nécessite, outre le savoir, une totale symbiose avec la Nature.
Dans ce roman post-apocalyptique, la civilisation a disparu depuis longtemps et les seuls vestiges qu’il en reste, sont des tertres cachant de vagues traces de murs, subsistances de très anciennes constructions.
Dans ce monde que la Nature s’est réapproprié, vivent un homme et sa fille, dans une cabane isolée à flanc de montagne. Ce père élève sa fille en lui racontant le peu qu’il sait de la vie d’avant, qu’il n’a lui-même pas connue. Mais, surtout, il lui transmet sa connaissance de la vie sauvage qui leur permet de trouver, dans cet environnement primitif, les moyens de leur survie.
Et puis un jour, sous le prétexte d’aller chercher du sel, il l’emmène dans un long périple en direction de l’Océan, qui durera plusieurs mois. Si rien ne présage de l’avenir, il sent qu’il est temps de finaliser la transmission de ses connaissances et il lui offrira, dans ce voyage initiatique, tout ce qui lui reste à apprendre pour survivre.
Le voyage de retour, que la jeune fille va effectuer seule, constituera une mise en pratique de tout ce que son père lui a transmis. Et pour l’aider dans cette difficile tâche, l’Ours, dont l’homme lui a souvent raconté l’histoire, l’accompagnera et la guidera pour lui permettre de traverser les dangers et les saisons.
Andrew Krivak nous offre un beau roman tout en poésie, mélange de rêves, de contes et de réalisme qui, au-delà de ce retour grandiose à la vie originelle, est une mine de connaissances sur la survie en milieu naturel, qu’il me faudra des années et de nombreuses relectures pour appréhender dans sa globalité.
Je me suis laissée transportée avec émotion en ces temps de fin du monde, accompagnant cet ours protecteur et cette jeune fille courageuse qui occuperont longtemps mes pensées.
Lu dans le cadre des "Explorateurs de la rentrée littéraire 2021"
L'homme et sa fille, les deux derniers comme le précise la première phrase du livre, vivent sur le flanc d'une montagne. On suppose qu'ils sont des survivants, bien que rien n'explique ce qui a pu se passer, mais ce n'est manifestement pas l'objectif d'Andrew Krivak. La nature, qui a recouvert les rares vestiges d'un monde d'avant, est omniprésente, comme un personnage à part entière.
Le père raconte des histoires à sa fille, lui parle de sa mère qui repose désormais en haut de la montagne qu'ils gravissent en pèlerinage au solstice d'été.
Il lui enseigne tout ce qui lui sera nécessaire pour se débrouiller un jour sans lui. Leur quotidien se rapproche du mode de vie de lointains ancêtres, fait de chasse, de pêche, de cueillette, et le silex sert à nouveau pour allumer le feu. La fabrication d'un arc de qualité représente un acte d'une importance capitale pour assurer leur subsistance. Le rythme est lent, les descriptions, particulièrement minutieuses, sont très belles, et l'écriture se révèle d'une grande poésie.
Puis, l'ours du titre prend une magnifique place dans une histoire qui devient conte onirique, dans lequel la symbolique remplace le réalisme, emportant le lecteur sur les traces d'un duo improbable. Le puma et l'aigle apportent également leur aide à la fille devenue, triste ironie, la représentante d'une espèce en voie d'extinction qu'il leur faut protéger.
Les ultimes pages sont d'une très grande beauté, renforçant encore l'aspect allégorique de cette fable, que se racontent peut-être les ours de génération en génération.
J'avoue avoir été surpris en début de lecture, avec l'impression de m'ennuyer un peu, me demandant ce que l'auteur voulait me raconter à travers cette histoire post-apocalyptique.
L'orientation originale que prend le récit dans la deuxième moitié m'a incité à relire de grands passages pour apprécier à sa plus juste valeur un texte puissant, qui peut donner lieu à diverses interprétations selon la sensibilité de chacun.
Avis à la page 70.
L'homme et sa fille, les deux derniers comme le précise la première phrase du récit, vivent sur le flanc d'une montagne. La nature est omniprésente, ayant même recouvert les rares vestiges d'un monde d'avant. Le père enseigne à sa fille tout ce qui lui sera nécessaire pour se débrouiller un jour sans lui. Leur quotidien se rapproche du mode de vie de lointains ancêtres, fait de chasse, de pêche, de cueillette, et le silex sert à nouveau pour allumer le feu. L'histoire est lente, mais les descriptions sont belles et l'écriture poétique. Le roman étant court, je me suis arrêté à la page 71 pour ce premier avis, ce qui est plutôt judicieux dans la mesure où une première partie semble s'achever là. La suite dans la chronique complète.
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