Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Si le nom d'Ana Mirallès ne vous dit peut être rien, vous n'avez qu'à jeter un œil sur la couverture de ce magnifique artbook et vous reconnaîtrez immédiatement "Djinn"...
Dans son texte introductif Juanjo Guardino conclut par " Car oui l'aquarelle est amoureuse d'Anita".
Jean Dufaux, qui a travaillé pendant quinze années avec Ana, commence le siens par " ... sa grande générosité"
Sans la connaître vraiment, je me suis dis "mais oui" ...c'est véritablement ce que l'on ressent lorsque l'on regarde son travail. De la générosité dans ses détails et dans ses personnages.
François Landon s'est rendu dans l'atelier d'Ana Mirallès pour une longue interview qui nous permet de découvrir son fabuleux univers.
Puis viennent les esquisses, les crayonnés, les aquarelles toutes plus belles les unes que les autres, page après page on en prend plein les yeux.
Je me suis égaré, plongé dans tous les aspects lumineux de son travail où les images sont richement complétées par les textes.
Vous l'aurez compris cette monographie est un livre dans lequel on aime se perdre. Un formidable travail d'édition pour rendre un hommage à un immense talent.
Je remercie chaleureusement les éditions Dargaud pour m'avoir envoyé, via net galley, la bande dessinée : Waluk, tome 1 : La grande traversée de Emilio Ruiz (scénario) et Ana Miralles (dessins et couleurs).
Waluk est un jeune ours abandonné par sa maman car il était assez grand pour vivre seul.
Mais comment survivre quand on n'a jamais vécu seul ? Et que l'on n'est pas très doué pour la chasse ??
Sa rencontre avec Esquimo, un vieil ours expérimenté, va changer sa vie.
Notre ourson Waluk va peu à peu découvrir sa vie d’ours. Il va apprendre à pécher, à chasser, et surtout à se méfier du seul véritable ennemi des ours, cette étrange créature sans poils : l’homme.
La grande traversée est le premier tome des aventures d'un adorable petit ourson prénommé Waluk. Il est très mignon, et surtout, complètement paumé au début du tome. Pas évident de se retrouver seul, sa maman lui manque et en plus, il ignore comment on chasse. Ce qui est problématique quand on est tout petit, perdu sur la banquise. Les autres ours ne sont pas tendres avec lui, mais heureusement il va faire une rencontre qui va tout changer : celle d'un vieil ours nommé Esquimau.
Cette bande dessinée est réaliste, elle montre bien les difficultés que peuvent rencontrer les ours polaires sur la banquise, suite au réchauffement climatique et à la fonte des glaces. Il y a moins de nourriture. Les phoques sont peu présents, les ours les cherchent... sans succès. Alors ils se rapprochent des hommes pour trouver à manger.. et risquent de se faire capturer.
Le duo Waluk et Esquimau est attachant. On ne s'ennuie pas avec eux et j'ai pris plaisir à suivre leurs aventures.
La grande traversée est une réussite autant au niveau de l'histoire que des textes ou des illustrations. Ces dernières sont vraiment jolies.
L'ensemble donne une bande dessinée parfaite pour les petits et les grands.
Je trouve qu'elle mérite bien cinq étoiles :)
Quatrième tome de Djinn et dernier du Cycle ottoman, cet album termine l’histoire entreprise par Miss Nelson sur son aïeule en quête d’un trésor qu’elle souhaite retrouver. La recherche dans le désert est violente pour les personnages qui tournent autour du personnage principal pour finalement nous rendre compte qu’il ne se trouve peut-être pas là où on le pense. L’histoire paraît un peu nébuleuse et certaines scènes sont complètement chaotiques. Le scénario est bizarrement fait au détriment d’une compréhension générale. Seule la chute paraît irréelle, Miss Nelson s’étant obliger à parcourir l’univers du harem pour pas grand chose et qui lui serait arrivé presque avec autant de facilité.
Le graphisme retrace toujours aussi bien l’ambiance du désert, de la politique du siècle dernier, et des coucheries, mais il faut reconnaître que le niveau n’est pas à la hauteur de la couverture qui en revanche elle est franchement magnifique. L’art de ces albums résident dans leur apparence extérieure. C’est beau, envoûtant, sensuel…
En somme, ce tome est assez décevant et l’ensemble de ce premier cycle ne semble pas à la hauteur du succès de cette série.
Ce troisième album permet au récit d’entrer plus en profondeur dans l’objectif de cette jeune femme et de mieux comprendre ses aspirations, mais aussi de découvrir le pouvoir d’une Djinn ainsi que l’histoire, la vraie celle-ci, de son ancêtre. L’histoire est plus intéressante et plus complexe bien qu’agrémentée de longues pages de charme. Il faut reconnaître malgré tout que le récit devient plus intéressant.
Le graphisme quant à lui s’améliore avec un net travail apporté au visage des personnages. Les scènes de nu sont nombreuses sans être choquantes, mais elles me semblent trop nombreuses. La couverture est tout simplement magnifique lui donnant un air de tableau parfait pour son côté tout en courbe sensuelle. Certaines cases sont bien sûr très belles aussi et l’ambiance en dehors du harem est dans cet album plus prenante.
Ce troisième album permet à ce premier cycle de monter enfin et réellement en puissance mais les scènes de nu trop présentes gâchent un peu l’ensemble.
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