La revue de presse livres vous dit tout ce qu’il faut savoir — et emporter — avant l’été !
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En février, Rahmatou Sangotte a accepté d'être notre lectrice du mois, à vous de la découvrir...
Lire par-dessus l’épaule de Voltaire… Un rêve à la portée de tous les amoureux de la littérature désormais, depuis que les Editions des Saints Pères ont décidé de publier le manuscrit de Candide. Initialement publié en 1759, le plus célèbre texte des programmes du bac de français est disponible dans la version manuscrite et intégrale, en version limitée à 1000 exemplaires, certes, mais avec un souci de qualité tout à fait décalé par rapport à l’époque.
Que dire de cette lecture ? Mon avis est assez mitigé mais avec un penchant vers le positif quand même. C’est le premier roman que je lis d’Amélie Nothomb. Je n’osais pas me lancer. Les avis sur ses romans sont toujours tranchés : on aime ou on déteste.
Je me suis donc lancée dans cette lecture avec un a priori.
Amélie Nothomb revient sur ses débuts dans la vie active. Elle est embauchée par la société Yumimoto au Japon. Elle va découvrir les codes de conduite japonais sans vraiment réussir à les comprendre et encore moins à les adopter.
C’est une histoire légère, drôle, agréable à lire. Le roman se lit très vite. Je ne m’attendais pas du tout à ce style d’écriture. J’ai donc été agréablement surprise.
J'ai redécouvert Amélie Nothomb l'année dernière où je m'étais régalée avec Soif, son cru 2019.
Le cru 2020 m'a tout autant régalée et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette initiation à la lecture d'un adolescent réfractaire à la littérature.
Une initiation à la vie, car les livres ouvrent à d'autres horizons !
Et ce roman a une chute des plus inattendues à laquelle je ne m'attendais absolument pas !
Et c'est ce qui a renforcé mon plaisir de lecture, alors que tant d'autres romans laissent deviner la fin un peu trop tôt, celui-là m'a carrément surprise !
Bref un très bon cru !
Vivement l'année prochaine :)
Un peu déçu par son livre "Les aérostats" en cette "rentrée littéraire" 2020, j'ai voulu reprendre des volumes antérieurs.
Plus je lis du "Nothomb", plus je me dis qu'il s'agit plus d'une marque d'un produit de consommation que de littérature. Elle sort son produit de l'année peu avant la fashion week...
Court récit bien peu profond, ici.
Quel message a t'elle essayé de nous faire passer ?
Qu'il est difficile de s'acculturer dans un pays asiatique quand on est occidental ? Je ne sais...
Car quoi, on suit le comportement décalé d'une Amélie qui décroche un poste d'interprète dans une très grosse société tokyoïte et qui, faute de savoir s'adapter au monde du travail, va se retrouver à nettoyer les toilettes du 44ème étage !
Ce livre a été adapté au cinéma par Alain Cormeau en 2002 avec Julie Testud en "Amélie-San" . Si j'en crois le box-office, ce n'a pas été un grand succès...
29ème édition de l’incontournable de la rentrée d’automne, avec Les Aérostats.
On se délecte du prénom d’un des personnages, une coquetterie que l’auteur glisse régulièrement dans ses écrits. Ici c’est Pie, un jeune homme supposé dyslexique (je dirais plutôt cabochard, je n’ai jamais vu une dyslexie disparaître en une séance de lecture à voix haute, orchestrée par la narratrice dont le prénom est plus courant, mais épicène, Ange). Trois ans séparent les deux protagonistes . Ange se fait fort de faire découvrir au lycéen rebelle mais prêt à puiser dans sa révolte ce qui fera le terreau d’un éveil culturel. Et cela en quelques heures les must de la littérature classique, Stendhal, Homère, Radiguet et quelques autres. Pour un gamin qui déteste la lecture, il acquiert rapidement un niveau de débat littéraire à faire pâlir un prof de français de lycée, même dans une classe motivée et en préparation du bac!
Un troisième personnage s’immisce dans le couple élève-prof, le père de Pie qui épie les leçons et fait son compte-rendu exhaustif à la fin de celle-ci.
Et enfin un autre prof, qui enseigne à Ange la philologie, dans une clace où la jeune fille semble être une sorte de souffre-douleur.
L’ensemble n’est pas désagréable, mais comme à chaque fois, je suis envahie par la voix la voix d’Amélie Nothomb, comme si c'est elle qui me racontait l'histoire lorsque je parcours ces lignes.
Le roman aurait gagné à être plus étoffé, il est extrêmement court et on reste un peu sur sa fin. Même si l’histoire est improbable, elle est le prétexte à jeter un regard original sur les oeuvres citées.
C’est une belle leçon de littérature déguisée en fable moderne.
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