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Ouvrir un livre d' Amélie Antoine n'est jamais de tout repos; plus exactement c'est de le refermer qui ne l'est pas.
Si, comme moi, vous le terminez en soirée parce que vous avez été incapable de le lâcher, et que vous n'avez pas raisonnablement terminé les quelques pages qui restaient le lendemain, il y a de fortes chances que vous restiez allongée une partie de la nuit les yeux grands ouverts, à fixer le plafond, à ressasser et à vous remettre de toutes les émotions que procure, à chaque fois, un roman de Madame Antoine.
Comme elle le dit à sa grand-mère, elle a beau essayer (on n'y croit pas du tout Amélie!), elle n'y arrive pas, à nous faire des petites bluettes sans prétention dégoulinantes de bons sentiments.
Avec Amélie Antoine, ça ne finit jamais bien et ca commence rarement idéalement.
Avec des sujets d'actualité, de société, ou ici avec une thématique moins explorée parce que trop malaisante à regarder en face, elle a le secret pour appuyer là où ça fait mal.
Quelle thématique? Je ne vous dirai rien, ce serait vous gâcher le plaisir, parce que le secret avec cet auteur, c'est de croire qu'on a compris alors qu'on est toujours loin du compte.
A vous, donc, de découvrir pourquoi il/elle pleure...
Amélie Antoine a une incroyable capacité à décrire les émotions et à nous les faire ressentir sans fard, sans aucun ménagement, le tout avec un sens du suspense rare.
Lire un de ses livres, c'est faire un tour de Grand Huit avec plusieurs loopings, c'est grimper dans une toupie géante. On en ressort la tête en vrac et le souffle coupé, et on a qu'une envie : refaire un tour.
Je n'avais jamais lu encore de roman d'Amélie Antoine, je ne m'attendais pas vraiment à une histoire comme celle-là. Ce roman sème des points d'interrogation notamment lors du dénouement, jusqu'à la fin la culpabilité du personnage fait poser des questions au lecteur. On ne sait plus qui croire dans cette histoire. Par contre certains aspects du livre m'ont paru difficilement crédibles, pour moi c'est trop gros pour être vrai et je n'ai pas toujours suivi l'auteur là où elle voulait m'emmener. Je referme donc ce livre avec une impression mitigée.
S'il y a bien un livre que tout le monde recommande en ce moment, c'est bien celui-ci ! Et on comprend pourquoi !!! La thématique soulevée par l'autrice est un sujet dont on parle très peu et qui reste tabou. Seulement voilà, il y a quelques temps j'ai lu un autre livre sur ce même thème que j'ai largement préféré ! Malheureusement, vous dire quelle livre ne serait pas spoilant pour lui mais bien pour celui-ci donc je m'abstiendrai ^^ De plus (c'est peut être dû justement à mon ancienne lecture), j'ai deviné très vite, trop vite, où l'autrice voulait en venir ! Je n'ai donc pas eu l'effet surprise dont tout le monde parle ... Cependant, j'ai passé un bon moment et je trouve super que des auteur(e)s soulèvent enfin ce problème et surtout osent en parler !!
3 jours après avoir terminé de lire la dernière ligne de ce roman dérangeant émotionnellement, il me reste un goût amer sur la langue, un poids pesant sur l'estomac, des pensées obsédantes sur le silence, une prise de conscience de la puissance destructrice de la détresse maternelle. Ce roman témoigne sans concession du résultat des relations toxiques dans un couple. Captivée, je suis allée au bout de la découverte des zones d'ombre qui façonnent avec amour, regret et silence les protagonistes de ce récit glacial.
L'histoire
« Vous êtes sur le répondeur de Maxime, laissez-moi un message ! » Pour la dixième fois, la centième fois, je raccroche. Je laisse passer une poignée de secondes, et puis je rappelle. Encore. J’erre chez nous, je tourne comme un lion en cage.Il est 3 heures du matin. Mon mari s’est volatilisé en pleine nuit. La chambre de mon bébé est vide. Vide.
Un roman noir aux allures de thriller qui sonde les abysses les plus profonds de l’âme humaine. Peut-on jamais vraiment connaître les personnes qui partagent notre vie ?
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