Embarquez pour une sélection intergalactique 100% SF !
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L'univers de l'Incal est simplement stupéfiant d'originalité. Le graphisme, l'inventivité de Jodorowski sans égale en fait une saga qu'il faut avoir lue si on aime la SF.
L'Incal... c'est rêver les yeux ouverts.
Un must.
Chronique précédemment publiée sur le blog www.sambabd.net
Bon, en tout cas, avec Bouncer, on n’est jamais déçu. On se dit que ça va être tip-top et c’est… Tip-top ! Au dessin, comme au scénario… Et en plus, maintenant c’est la même personne, ce qui facilite les choses quand on veut remercier l’auteur. Donc, merci François Boucq de nous livrer un deuxième et dernier tome de ce diptyque à la hauteur du premier.
Les ingrédients qui faisaient la qualité du premier tome (le 10, suivez un peu…) sont toujours présents et, bien entendu, complétés par de nouveaux… ou plutôt de nouvelles… Eh oui, le méchant, El cuchillo, est encore là, bien sûr, toujours aussi cruel, semant quelques cadavres sur son passage et plus que jamais obnubilé par l’or maudit de Maximilien. L’éléphantesque comtesse qui n’a de noble que le titre mais (VRAIMENT) rien d’autre, continue également de nous imposer son indisposante présence. Le skull (hérité des tomes 9 et 10) ne cesse de s’acharner sur notre héros et les soldats mexicains se font berner comme dans un bon vieux film de Zorro… Bref, tout est en place… Tout est en place, en effet, pour franchir un palier dans l’horreur avec la rencontre aussi inattendue que terrifiante que nos amis Bouncer et sa troupe vont faire dans le désert de sable blanc où se trouve le trésor.
Je ne vous en dis pas plus pour ne rien divulgacher, mais on peut dire que ça dépote… voire même que ça débite ! (En un seul mot !)
Je ne m’attarderai pas sur le dessin, sublime… blablabla… trait précis… blablabla… cadrages impeccables… blablabla… magnifique… blablabla… paysages à couper le souffle… blablabla… cacahuètes… blablabla… superbes couleurs… blablabla… visages… blablabla… détails… blablabla… cadrages… etc. (Un intrus s’est glissé dans cette liste…).
Bref, une fois de plus, un excellent Bouncer qui tient toutes les promesses du tome précédent. Et en même temps, n’est-il pas un homme de parole ?
Chronique précédemment publiée sur le blog www.sambabd.be
Bien, bien, bien… Alors… Comment vous dire ..? Bouncer, c’est la classe ! En quelques années, cette série est devenue l’une des références de la BD contemporaine, et c’est tout sauf un hasard. Que l’on parle du dessin ou des scénarios, tout est excellent chez Bouncer. Ce nouveau tome, le premier d’un diptyque, n’échappe heureusement pas à cette règle (immuable ?) malgré l’absence de Jodorowsky au scénario.
En effet, François Boucq nous rappelle ici qu’il n’est pas uniquement un dessinateur hors-pair, mais qu’il peut également relever avec brio le défi de nous pondre une très bonne histoire de son manchot de cowboy. Entre quiproquo tragique (on parle tout de même de la mort d’une fillette…), réalité historique (l’exécution de l’Empereur Maximilien d’Autriche par Benito Juarez en 1867) et trésor mythique (le fameux Or de Maximilien, déjà évoqué dans plusieurs tomes de la série XIII), on peut dire que l’on est servi question intrigue. D’autant que Boucq n’oublie pas les ingrédients habituels de sa série, à savoir la cruauté ordinaire de ces « braves gens » prêts à lyncher le moindre amérindien qui traîne dès qu’ils en ont l’occasion, le racisme ordinaire des passants qui insultent une asiatique dans la rue lorsqu’ils la croisent ou encore, le non moins ordinaire irrésistible appât de l’or qui semble justifier toutes les monstruosités possibles et imaginables… Bref, Welcome to the West…
Côté dessin, je ne peux que me répéter, mais c’est sublime ! Le trait est précis, les cadrages cinématographiques sont au millimètres, les couleurs, qu’elles soient éclatantes quand on est au soleil dans les grands espaces ou ternes quand l’ambiance le demande, possèdent toujours ce rendu « crade » si caractéristique de l’Ouest américain de cette seconde moitié du XIXème siècle. Les paysages sont grandioses et les villes sont magnifiquement travaillées (les villes mexicaines sont superbes !). Les mouvements des personnages sont à tomber et leurs expressions nous disent tout de ce qu’ils pensent ou ressentent. Bref, Je pourrais noyer des pages et des pages Internet sous l’encre de mon clavier Logitech™ pour vous dire à quel point je trouve le dessin de Boucq exceptionnel, mais je risquerais de vous perdre.
Bref, une nouveau tome excellent d’une série exceptionnelle. N’hésitez pas une seconde !
Trois frères maudits unis par la recherche d'un diamant d'exception dans l'ouest sauvage...entre barbarie et vengeance inassouvie.
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