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Alexandre Civico

Alexandre Civico

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Articles en lien avec Alexandre Civico (1)

Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « Dolorès ou le ventre des chiens » de Alexandre Civico aux éditions Actes Sud

    Lisa FRERING sur Dolorès ou le ventre des chiens de Alexandre Civico

    https://animallecteur.wordpress.com/2024/03/18/dolores-ou-le-ventre-des-chiens-alexandre-civico/

    Dolorès est une icône malgré elle. Elle a tué une dizaine d’hommes et se retrouve incarcérée mais les meurtres du même types se propagent dans tout le pays. Dolorès mène son combat pour elle-même,...
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    https://animallecteur.wordpress.com/2024/03/18/dolores-ou-le-ventre-des-chiens-alexandre-civico/

    Dolorès est une icône malgré elle. Elle a tué une dizaine d’hommes et se retrouve incarcérée mais les meurtres du même types se propagent dans tout le pays. Dolorès mène son combat pour elle-même, elle ne cherche pas la gloire ou la célébrité, elle n’a aucune revendication et n’éprouve aucun remord. C’est une tueuse en jupe courte, talons hauts et maquillage excessif, ce qui plait à ces hommes qu’elle décrit comme des porcs. Elle a juste assassiné des hommes vieux et gras qui représentent la puissance, le capitalisme et l’utilisent des femme comme des objets sexuels parce que l’argent achète tout sauf la vie.

    Ce court roman noir alterne entre deux points de vue : celui de Dolorès Leal Mayor incarcérée dans une prison dans les Alpes et celui d’Antoine Petit, un psychiatre embauché non pas parce qu’il est le meilleur mais parce qu’il trouvera une explication aux actes de Dolorès afin de ne pas faire de vague. En effet il ne faudra pas que le procès de Dolorès lui donne encore plus de visibilité alors on dira que ces actes sont le résultats de troubles psychiatriques et d’instabilité, qu’elle n’était pas responsable au moment des actes.

    Dans une société qui n’offre que deux choix : se taire et subir ou mener un combat contre le système et laisser s’exprimer la violence, chacun des personnages a fait son choix : Il y a Antoine qui fuit la réalité en se perdant dans l’alcool et la cocaïne, Dolorès qui a laissé exploser sa rage, Zélie la copine d’Antoine qui marche dans le rang de la bourgeoisie, Marion la codétenue de Dolorès qui créé un système dans le système et Pedro l’ami du grand-père de Dolorès qui a combattu le fascisme en Espagne.

    C’est une histoire de relation hommes/femmes, une histoire de consentement, de domination, de violence et d’oppression où la parole de Dolorès est puissante et fracassante.

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    Couverture du livre « Atmore, Alabama » de Alexandre Civico aux éditions Actes Sud

    Lecteurenserie sur Atmore, Alabama de Alexandre Civico

    Un roman français chez Actes Sud, c’est suffisamment rare pour attirer notre attention, surtout dans la collection Actes Noirs. Et le moins que l’on puisse dire c’est que « Atmore, Alabama » est bien un roman noir… tant dans l’atmosphère que dans les pensées de ses personnages.

    Un français -...
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    Un roman français chez Actes Sud, c’est suffisamment rare pour attirer notre attention, surtout dans la collection Actes Noirs. Et le moins que l’on puisse dire c’est que « Atmore, Alabama » est bien un roman noir… tant dans l’atmosphère que dans les pensées de ses personnages.

    Un français - dont on ne connaîtra jamais le nom - débarque à Atmore, un trou perdu comme tant d’autres aux Etats-Unis, plus précisément dans l’état d’Alabama qui pratique encore la peine de mort. On ne connaît rien de cet homme, pas même les raisons de sa venue. On le décrit à travers ses errances autour d’une prison à la sortie de la ville, serinant les informations d’incarcération d’un prisonnier dans le couloir de la mort.

    Quelques bribes en italique, tout au long du texte, vont permettre au lecteur de comprendre, peu à peu, l’état d’esprit de cet âme perdue. Et, si dès le départ, on ressent déjà le fait qu’il n’a plus rien à perdre, qu’il n’a rien laissé derrière lui en France, qu’il n’attend rien non plus, on découvre un personnage encore plus sombre au fil des pages et de ses rencontres.

    On sent le désespoir dans ces pages, le malheur, on voit la misère sociale et l'étroitesse d'esprit qui règnent dans certains territoires reculés des États-Unis. Même si « Atmore Alabama » est écrit par un français, on s'y croirait et pourtant on n’a pas envie d'y être... Ce n'est pas l'Amérique qui fait rêver, ce n'est pas celle où tout est possible. Racisme, drogue et prostitution sont au programme.

    « Atmore Alabama » est un roman simple mais qui fonctionne bien. La narration se fait en chapitres alternés, sur deux échelles de temps différentes. L'une s'étale sur une trentaine de jours, l'un après l'autre, trente-trois jours qui mènent au Williams Station Day, une fête populaire locale qui constitue le point d'orgue de la quête du "walking frenchman" racontée heure par heure.

    Aucun revirement, ni coup de fracas n’est à attendre jusqu’aux toutes dernières pages qui risquent de marquer le lecteur pour longtemps… que celui-ci ait apprécié ou non ces révélation finales d’ailleurs.

    Alexandre Civico préfère jouer la carte de l’ambiguïté quitte à décontenancer son lecteur. Il fait le choix de laisser planer une tension, celle du drame à venir dont la forme se précise qu’à la toute fin… et n'est pas celle que l’on attend.

    Roman noir maîtrisé de bout en bout, où le désespoir et la violence qui en découle sont présents à chaque page et monte crescendo jusqu'à un final marquant. Un texte réussi pour son atmosphère et un parti pris narratif intéressant, mais qui risque d’en frustrer plus d’un en privilégiant le “suggéré” au “raconté”.

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    Couverture du livre « Atmore, Alabama » de Alexandre Civico aux éditions Actes Sud

    caro manil sur Atmore, Alabama de Alexandre Civico

    Ce qui m'a "sauté aux yeux" pendant la lecture de ce roman, c'est le contraste entre l'ambiance de l'histoire et les personnages ... En effet, toute une partie se passe le william station day, jour de fête où la population se réunit autour de danseurs, chanteurs, animations en tous genres et...
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    Ce qui m'a "sauté aux yeux" pendant la lecture de ce roman, c'est le contraste entre l'ambiance de l'histoire et les personnages ... En effet, toute une partie se passe le william station day, jour de fête où la population se réunit autour de danseurs, chanteurs, animations en tous genres et même le maire fait un petit discours ! Tandis que les personnages, eux, sont très sombres, sans espoir, abîmés .... Eve, jeune mexicaine prostituée et droguée. Mae, mère seule qui attend que la vie passe entre deux visites au parloir à la prison. Son fils y est incarcéré. Betty, serveuse dans un bar paumé, en surpoids. Et enfin notre narrateur, français venu ici à Atmore Alabama pour une bonne raison ... Laquelle ? il faut lire le livre pour le comprendre ! Personnage complètement désespéré, perdu :
    - " Quelle mort t'a conduit jusqu'ici ? "
    - " J'ai répondu, la mienne, sans me retourner "
    Roman noir donc où le désespoir et la violence qui en découle sont présents à chaque page et monte crescendo jusqu'au final ... Très bon moment de lecture mais j'aurais aimé plus d'explications ... La fin me laisse sur ma faim !

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    Couverture du livre « Atmore, Alabama » de Alexandre Civico aux éditions Actes Sud

    BERNARD DOMINIQUE sur Atmore, Alabama de Alexandre Civico

    Bonjour. Ce roman , c'est l'histoire d'un professeur à la dérive qui démissionne de son collège parisien. Un homme qui n'est plus que douleur et veut l'effacer en partant pour l'Alabama :" Je me suis levé , j'ai attrapé ma valise et l'ai fait rouler jusqu'au comptoir avant d'exhiber ma carte...
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    Bonjour. Ce roman , c'est l'histoire d'un professeur à la dérive qui démissionne de son collège parisien. Un homme qui n'est plus que douleur et veut l'effacer en partant pour l'Alabama :" Je me suis levé , j'ai attrapé ma valise et l'ai fait rouler jusqu'au comptoir avant d'exhiber ma carte d'embarquement ..".
    Trouvera -t' il la paix?
    Comme on a mal en lisant ce récit , comme on est pris dans la tourmente de celui qui ne sait plus faire que de la survie:" J' ai repensé au jour où je m'étais retrouvé seul dans l'appartement , lorsque toute ma vie s'était répandue sous la porte".
    Ses nuits sont peuplés de cauchemar :" Je n'avais pas crié en me réveillant , j'avais serré l'oreiller à l'en faire crever , mais je n'avais pas crié .."
    Chaque jour il va essayer de crever l'abcès , de ressentir le goût de vivre mais face à lui ce mur et cette phrase qui tourne en boucle dans sa tête comme le supplice de la goutte d'eau ..à en perdre la raison:" AF race blanche , sexe masculin ,5 pieds , 9 pouces ,166 livres ..."
    Je me suis laissée emporter dans le désert , au gré des rencontres du narrateur . J'ai senti mon coeur se serrer devant sa tristesse . Belles lectures. Merci lecteurs.com pour m'avoir permis de découvrir ce roman

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