Alberto Angela nous fait cette très belle proposition : visitons Rome sous Néron.
Profitons pleinement, d'ailleurs, de cette belle journée du 18 juillet 64 car ce soir, Rome sera réduite en cendres. Cet incendie marquera l'histoire.
Mais pour l'heure, formons-nous au métier de gardien d'ordre et d'incendies : devenons "vigiles". Avec Vindex et Saturnus, parcourons les rues marchandes, très étroites ; visitons les demeures, des plus insalubres aux plus resplendissantes ; arrêtons-nous au Cirque Maxime, vérifions ses entrepôts ; rendons-nous aux termes, aux temples ; prenons un bain de foule au Forum. La sécurité et l'ordre sont un souci de tout instant.
Et puis, acceptons l'invitation de Pline l'ancien. Laissons-nous transporter en litière et changeons notre regard sur la ville. Il ne s'agit plus de sécurité maintenant mais de témoignages sociologiques de la ville. Notre regard examine les comportements humains, les faits. Il écrit déjà l'histoire.
Mais bientôt, c'est Titus que nous croisons. Avec lui, pas de temps à perdre. Son pas est pressé. Notre regard est ici politique, économique. Titus agit, entreprend... Dans quelques années, il sera empereur....
Qu'arrive vite le second volume, mon impatience est grande. Angela compose de manière surprenante et efficace son récit avec les dernières recherches anthropologiques, archéologiques, historiques. Voilà une merveilleuse manière de se réconcilier (si besoin était) avec cette exigeante discipline qu'est l'histoire !
Voici le deuxième livre d’Alberto A. qui me transporte dans cette magie antique fascinante. Il m’en reste un pour fermer la trilogie...
J’ai voyagé grâce à ce sesterce sur les routes, dans les villes et avec les gens de ces temps mythiques. Un régal!!
La monnaie antique en voyage
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Un ouvrage conséquent d'un fabuleux voyage d'un sesterce (2 euros actuels) à travers tout l'immense empire romain. Voilà qui n'est pas commun.
L'auteur italien qui est historien, veut nous raconter ses origines (et le notre puisque la Gaule à ce moment-là a été conquise par Jules César).
Un bon récit de vulgarisation historique (qu'est ce que je déteste ce mot mais bon, vous comprendrez mieux) qui informe, désapprend, réapprend l'Antiquité . Eh non, ce n'est pas ennuyant, ni barbant.
Au contraire! C'est instructif, bien écrit, et enrichissant.
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Cette monnaie frappée à Rome va passer de mains en mains à travers le grand royaume. Des confins de l'Ecosse (près du futur mur d'Hadrien), rentrant dans les rues de Londres (qui est une petite bourgade !), traversant la Seine dans Paris, survolant les vignes de la Germanie, repassant par Milan, Rome, foulant la terre de l'Afrique, de l'Espagne, Marseille....
Bref, un voyage aux mille escales. Où chaque moment est un prétexte pour des explications sur le quotidien de ces citoyens latins. Où le mot "multi-ethnique" prend toute sa dimension humaine. Où la mondialisation est née dans l'antre de sénateurs romains.
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J'ai énormément apprécié ce guide historique. Professeur des collèges, proposez-le à vos élèves.
C'est vivant et passionnant!
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