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Alain Gerber

Alain Gerber
Né en 1943 à Belfort, Alain Gerber s'est illustré depuis près de 40 ans dans deux domaines : critique de jazz, animant entre 1971 et 2008 des émissions très écoutées sur France Musique et France Culture, et écrivain, auteur d'une cinquantaine de livres, tour à tour romans et essais sur le jazz... Voir plus
Né en 1943 à Belfort, Alain Gerber s'est illustré depuis près de 40 ans dans deux domaines : critique de jazz, animant entre 1971 et 2008 des émissions très écoutées sur France Musique et France Culture, et écrivain, auteur d'une cinquantaine de livres, tour à tour romans et essais sur le jazz. Il a connu de grands succès de librairie avec ses romans publiés entre 1975 et 1991 chez Robert Laffont et obtenu des prix littéraires prestigieux : Prix du roman populiste en 1980 pour Une sorte de bleu, Prix Goncourt de la nouvelle en 1984 pour Les Jours de vin et de roses, Prix Interallié en 1989 pour Le Verger du diable chez Grasset. Il continue à publier de 1991 à nous jours aux Éditions du Rocher, chez Fayard puis De Fallois, des romans subtils et en demi-teintes appréciés des connaisseurs. En 2013, il publie Une Année sabbatique qui, pour lui, s'est prolongée jusqu'aujourd'hui. Lassé du microcosme parisien et des intrigues de l'édition, Gerber arrête de publier, tout en continuant à écrire. Douze de ses manuscrits sont ainsi inédits. Souvenirs d'une invisible fait partie de ces manuscrits inédits, que l'auteur nous a confiés à la fois pour la qualité du texte et de l'histoire, qui évoque la vie à Belfort sur un demi- siècle (1900-1950).

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Chet » de Alain Gerber aux éditions Fayard

    Franck FINET sur Chet de Alain Gerber

    Alain GERBER nous livre une incroyable biographie romancée, somme de témoignages de musiciens ayant accompagné Chet Baker, de journalistes, de proches (famille, amis) et de... Chet lui-même !
    Le tout porté par LE style du "Grand Gerber" !

    Il y a tant à dire sur ce musicien de légende, ce...
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    Alain GERBER nous livre une incroyable biographie romancée, somme de témoignages de musiciens ayant accompagné Chet Baker, de journalistes, de proches (famille, amis) et de... Chet lui-même !
    Le tout porté par LE style du "Grand Gerber" !

    Il y a tant à dire sur ce musicien de légende, ce trompettiste de génie.
    "Petit blanc du Middle West", né le 23 décembre 1929 au lendemain de la "Grande Dépression".
    Enfant déjà, il s'essaie dans les concours d'amateurs et les crochets de kermesse.
    Sa mère -Véra Baker - n'a d'yeux que pour son prodige de fils :
    "Toujours aussi beau. Vulnérable en apparence mais , par en dessous, obstiné, inflexible, indomptable."
    Mais rapidement , le spleen s'empare de lui.
    "Un garçon qui n'a jamais résisté aux choses capables de le tuer " (Les voitures puissantes, la drogue, les femmes )
    "Dans sa vie, Chet est revenu de tout, et dans un triste état ".
    "Il apprenait à se montrer insensible dans la vie, afin peut-être de garder toute sa sensibilité pour sa musique".
    Parmi ses pairs, certains diront : " Il y a le bon jazz, il y a le mauvais et puis il y a Chet Baker "
    "Comme un paysan du vieux Sud, comme un Indien ridé, comme un rêve qu'on assomme. Vêtu de grosse toile bleue, une trompette à la main. Il reviendra et nous écouterons ensemble, encore une fois, toujours encore en remuant la cendre de nos vies consumées, le silence de la terre et de l'ombre."

    Une "brique" de 600 pages que l'on ne voit pas passer. Alain Gerber a mis en forme de façon magistrale une somme de témoignages émouvants (et souvent terriblement dérangeants) sur ce musicien hors norme que l'on compare souvent à Miles Davis. Un créateur pour qui seule la musique est importante et qui a délaissé le reste au risque de s'exclure du monde.
    Un personage fascinant que je vous invite à découvrir.
    Si les 600 pages vous effraient, écoutez ses interprétations magiques de 2 standards :
    "My Funny Valentine " et "Stella By Starlight" .

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    Couverture du livre « Lady Day ; histoire d'amours » de Alain Gerber aux éditions Fayard

    Franck FINET sur Lady Day ; histoire d'amours de Alain Gerber

    Comment qualifier cette "pépite littéraire " ?
    Biographie, roman ?
    De l'aveu même de l'auteur, certains faits appartiennent à la réalité historique de la Diva, d'autres ont été "arrangés" (par l'intéressée elle-même qui a enjolivé les choses ou l'auteur qui y a insufflé son amour pour le Jazz...
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    Comment qualifier cette "pépite littéraire " ?
    Biographie, roman ?
    De l'aveu même de l'auteur, certains faits appartiennent à la réalité historique de la Diva, d'autres ont été "arrangés" (par l'intéressée elle-même qui a enjolivé les choses ou l'auteur qui y a insufflé son amour pour le Jazz et la Lady)
    Quoiqu'il en soit, vous ne verrez pas passer ces 600 pages tant l'écriture d'Alain Gerber est sublime.
    La jeune Eleanora Fagan deviendra au fil des années , des rencontres et des surnoms ; Nora Holiday, Bill, Billy, Lady Day la Dame aux gardénias....
    "Dans les bas quartiers de Baltimore ou elle a passé son enfance, elle avait pris pour modèles, à un âge ou l'on risque d'en rester marqué toute sa vie, des putes et des maquerelles, des gigolos, des marlous, des caïds, des petites frappes et des gandins de barrière. Il a fallu qu'elle remonte la pente.... "
    "Il y avait en elle un aimant qui l'entraînait vers les humiliations, vers les outrages et les coups; alors qu'elle ne tolérait même pas une remarque de sa propre mère. "
    Une vie privée qu'elle distille dans ses chansons.
    "Sa voix, associée à la musique de Lester Young emportent tout, comme une simple poignée de poussière dans la bourrasque".
    Son ascension est fulgurante, les Clubs de la 52 ième Rue de New York se l'arrachent.
    "Une Diva du Jazz, la seule vocaliste de Jazz, la seule qui ait touché au sublime" dira Miles Davis.
    De 1930 à 1959, la Lady croisera les plus Grands (Jazzmen, Acteurs, célébrités diverses, politiques, ... )
    Comme beaucoup d'étoiles à l'enfance brisée (maisons de redressement, .... ), aux amours destructeurs, à l'irrésistible besoin dêtre admirée, aimée, reconnue, c'est l'alcool et la drogue qui ont servi de bouée de sauvetage, jusqu'à la déchéance.
    "J'aurais tant aimé que ce ne fût pas elle, cette figure de Halloween, ce corps distordu, impitoyable caricature de la déchéance physique, qui vacillait dans ma direction, un demi-cadavre".

    Il y aurait tant à dire sur la vie de cette "Néfertiti négro-américaine" ...
    La plume d'Alain Gerber est joussive, des anectodes à portée historique (la ségrégation raciale bat son plein dans ces années) .
    Une biographie romancée polyphonique. Le narrateur de chacun des chapitres est un proche de la Lady ou elle-même.
    Alain Gerber a animé -pendant de nombreuses années sur France Inter- une émission sur l'Histoire du Jazz et de ses grandes figures.
    Il maîtrise magistralement son sujet et AIME ces artistes virtuoses aux vies privées souvent compliquées.
    Un bijou littéraire qui je vous invite à découvrir de toute urgence !

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    Couverture du livre « La hache » de Alain Gerber aux éditions Ramsay

    Manue14 sur La hache de Alain Gerber

    J’ai reçu ce roman en service presse sans l’avoir demandé.
    Dès le début je n’ai malheureusement pas accroché à l’histoire.
    Le style de l’auteur est assez lourd. Les phrases sont souvent trop longues, certaines font même 4 ou 5 lignes. Selon moi c’est un peu trop...
    Ce qui m’a aussi gênée...
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    J’ai reçu ce roman en service presse sans l’avoir demandé.
    Dès le début je n’ai malheureusement pas accroché à l’histoire.
    Le style de l’auteur est assez lourd. Les phrases sont souvent trop longues, certaines font même 4 ou 5 lignes. Selon moi c’est un peu trop...
    Ce qui m’a aussi gênée c’est le choix des mots. Alain Gerber a cherché, selon moi, des mots qui ne font pas naturels. Certains mots ne sont, je pense, plus utilisés dans la vie courante.

    Les idées sont assez simples, un groupe de soldats arrivent dans une ferme où la famille doit les accueillir contrainte forcée.
    Le problème c’est qu’à cause du style lourd j’ai rapidement oublié le sujet principal pour me concentrer sur les mots de l’auteur et la compréhension des phrases…
    Je pense qu’Alain Gerber aurait dû utiliser un style plus simple, des mots plus courants pour mettre en avant l’histoire, les personnages et les actions.

    Concernant les descriptions c’est un peu le même problème. Il y en a mais elles sont perdues dans le style…
    C’est vraiment cela qui m’a gênée. En général j’aime les phrases courtes où l’auteur cherche avant tout à créer une ambiance plutôt qu’à écrire dans un style plus travaillé. Une écriture fluide est tout de même plus agréable à lire qu’une écriture avec des mots recherchés et qui ne feront pas naturels…

    Il n’y a pas vraiment de retournement de situation. La routine se met en place rapidement surtout que le livre est assez court.
    On ne sait pas non plus (du moins je n’ai pas trouvé l’information) si l’histoire se déroule sur une journée ou sur plusieurs jours.

    La fin est dans la lignée du roman…
    Personnellement ce n’est pas un livre que j’ai apprécié mais je suis toujours curieuse de découvrir un nouvel auteur.
    En résumé, je vous conseille de découvrir ce roman si vous ne connaissez pas encore cet auteur.

    https://fais-moi-peur.blogspot.com/search/label/affaire%20n%C2%B0447

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    Couverture du livre « Les petites chaises de myrtiosa » de Alain Gerber aux éditions Rocher

    GERTRUDE sur Les petites chaises de myrtiosa de Alain Gerber

    Brillant, baroque et hilarant

    Brillant, baroque et hilarant