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Alain Bron

Alain Bron
Né d'un père franc-comtois et d'une mère italienne, le petit Alain Bron découvre l'existence des microbes en ramassant dans la rue tout un tas de cochonneries qu'il rapportera à la maison. À douze ans, il invente le cure-pipe électrique. À seize ans, il expérimente sur son avant-bras la loupe sol... Voir plus
Né d'un père franc-comtois et d'une mère italienne, le petit Alain Bron découvre l'existence des microbes en ramassant dans la rue tout un tas de cochonneries qu'il rapportera à la maison. À douze ans, il invente le cure-pipe électrique. À seize ans, il expérimente sur son avant-bras la loupe solaire. À trente ans, il fait semblant de comprendre les effets systémiques du management matriciel. Aujourd'hui, il écrit des nouvelles, des textes d'humour et des polars qui, à son grand étonnement, sont bien accueillis par le public.

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Faim de parcours » de Alain Bron aux éditions In Octavo

    Michel Giraud sur Faim de parcours de Alain Bron

    Le fils, sexagénaire, d'un ancien préfet est assassiné dans l'Oise : un coup de baïonnette lui a transpercé le crâne. La gendarmerie ne trouve aucune trace de l'agresseur auprès du cadavre. L'équipe du commissaire Berthier, de la PJ parisienne, est alors sollicitée pour aider les...
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    Le fils, sexagénaire, d'un ancien préfet est assassiné dans l'Oise : un coup de baïonnette lui a transpercé le crâne. La gendarmerie ne trouve aucune trace de l'agresseur auprès du cadavre. L'équipe du commissaire Berthier, de la PJ parisienne, est alors sollicitée pour aider les pandores.
    Monsieur Pierre, un nonagénaire encore bon pied bon œil, vit entouré de sa petite cour, Igor, un soignant, Denise, Georges et Roger, trois autres pensionnaires, à l'EHPAD Les Pinsons. Un petit cercle qu'il semble manipuler sans vergogne...bron 2

    J'ai eu la chance de côtoyer Alain Bron au cours de ma vie professionnelle, et nous partageons un même amour pour la littérature. Alors quand Alain me propose de lire son prochain roman quelques semaines avant sa sortie en librairie, je ne peux pas résister... Et ne le regrette pas.
    J'y ai retrouvé son sens de l'intrigue, qu'on peut qualifier de tout, sauf de simplicité. Je sais qu'Alain peaufine en détail le scénario de ses romans, et cela se sent.
    J'y ai retrouvé son sens de l'humour, un peu caustique, teinté de dérision.
    J'y ai retrouvé son ancrage dans le réel, ou dans l'histoire. Alain a le soucis des réalités qui entourent ses écrits. Et dans "Faim de parcours", il y a un cri de colère par rapport à ce que furent les hôpitaux psychiatriques en France au cours de la dernière guerre mondiale.
    J'y ai aussi trouvé, et c'est nouveau, un brin de nostalgie. Bon, Alain, même si tu as quelques années de plus que moi, nous avons encore de belles années devant nous avant de devenir des "M. Pierre".
    L'écriture est toute en retenue, en rondeur. Ne cherchez pas dans ce roman le rythme trépidant d'un thriller. Vous seriez déçus ! N'y cherchez pas non plus les exercices intellectuels d'un Hercule Poirot ou d'un Sherlock Holmes. On est plus près du pragmatisme d'un Maigret ou d'une Miss Marple.

    Meilleurs vœux de réussite pour ce roman, Alain.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/11/10/faim-de-parcours-dalain-bron-aux-editions/

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    Couverture du livre « Le monde d'en bas » de Alain Bron aux éditions In Octavo

    Michel Giraud sur Le monde d'en bas de Alain Bron

    Ma critique sur Babelio : Alain Bron fait encore la preuve d'une grande maîtrise de la construction des ses intrigues, en s'appuyant sur une documentation minutieuse. Car raconter la confrontation, ou plutôt l'évitement d'une confrontation, entre un ancien des Brigades Rouges italiennes pris pas...
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    Ma critique sur Babelio : Alain Bron fait encore la preuve d'une grande maîtrise de la construction des ses intrigues, en s'appuyant sur une documentation minutieuse. Car raconter la confrontation, ou plutôt l'évitement d'une confrontation, entre un ancien des Brigades Rouges italiennes pris pas l'envie de raconter son histoire, ses anciens complices l'accusant de trahison, la police conduite par le commissaire Berthier, mais aussi l'éditeur pressenti des mémoires de l'ex-terroriste et le monde des SDF, tout cela dans le Paris sous-terrain du métro, des égouts, des caves oubliées...
    Largement de quoi s'emmêler et/ou perdre le lecteur, ce qui n'arrivera pas !
    De plus, les ruptures de style entre la narration policière, et les mémoires de l'italien caché dans les sous-sol de Paris, entretiennent l'attention du lecteur.
    Ajoutons qu'Alain Bron sait construire ses romans dans des univers très différents, qu'il nous fait découvrir avec beaucoup de soin.
    Bref, un très bon roman noir, à recommander.

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    Couverture du livre « Toutes ces nuits d'absence » de Alain Bron aux éditions Les Chemins Du Hasard

    Michel Giraud sur Toutes ces nuits d'absence de Alain Bron

    Un peu angoissé, à quelques semaines de la sortie de son prochain livre, Alain m'a fait l'honneur de me demander de le lire et de lui donner mon avis.
    A peine terminée la lecture de la dernière page, je lui ai fait le retour "à chaud" suivant (le hasard a voulu que ce soit je jour de son...
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    Un peu angoissé, à quelques semaines de la sortie de son prochain livre, Alain m'a fait l'honneur de me demander de le lire et de lui donner mon avis.
    A peine terminée la lecture de la dernière page, je lui ai fait le retour "à chaud" suivant (le hasard a voulu que ce soit je jour de son anniversaire) : "Pour ajouter une bougie sur ton gâteau d'anniversaire, une bonne nouvelle : je viens de terminer de lire "Toutes ces nuits d'absence". Une bonne nouvelle, parce que généralement, pour rester concentré sur la lecture, il me faut lire trois ou quatre livres en parallèle ; là, je me suis contenté du tien ! J'en conclus que l'histoire est bien ficelée, avec suffisamment de détails et de digressions pour retenir l'attention. En un mot, si j'ose : captivant ! J'ajouterai que, de tous tes bouquins que j'ai lus, c'est celui qui me semble le plus abouti."
    Je l'ai lu en effet en trois soirées, sans être tenté d'ouvrir une autre de mes lectures en cours (La lucidité, de José Saramago), ou d'en commencer une troisième (De Quimper à Cayenne - le singulier destin d'une Bretonne, de Jean-François Tifiou), voire une quatrième (Brunetti entre les lignes, de Donna Leon). Alain avait donc à faire avec forte concurrence, et son ouvrage a brillamment relevé le défi !
    L'intrigue est bien menée, avec ce qu'il faut de suspense et de rebondissements.
    Les personnages sont bien campés, avec une bonne dose d'humour. Alain a probablement exploité une part de son expérience d'auteur pour composer son héros, Jacques, écrivain vieillissant, un peu aigri, en mal d'inspiration, et qu'un événement plutôt anodin va conduire à ré-ouvrir l'enquête sur l'assassinat de son amour de jeunesse. Enquête dont il sortira transformé. Les personnages secondaires trouvent leur juste place : la jeune Manon (avec qui Alain compte peut-être concourir pour un second Prix Handi-Livres ?), apprentie journaliste particulièrement débrouillarde, et sa tante Zoé, qui pourrait vous dégoûter à tout jamais des dernières tendances culinaires ; la famille de la victime, bourgeoisie troyenne, proche de la droite extrême ; le monde du journalisme ; ...
    Le contexte et l'environnement (Troyes et sa région, les milieux d'extrême droite, le début des années 60, entre la fin de la guerre d'Algérie et mai 68, les temps actuels, ...) sont dépeints avec le bon niveau de détails et de digressions, parfois en mode caricature, pour retenir l'attention du lecteur.
    Bref, un très bon moment de lecture !
    Meilleurs voeux de succès pour ce douzième roman (si j'ai bien compté sur ton blog), Alain

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    Couverture du livre « Vingt-sixieme etage » de Alain Bron aux éditions In Octavo

    Stéphanie Clémente sur Vingt-sixieme etage de Alain Bron

    Me voilà redescendue du Vingt-sixième étage et je dois dire que cette lecture fut émaillée de nombreux bons moments.
    Partant du principe que cet univers m'était étranger,je me suis lancée,comme toujours dans ces cas-là,avec soif de découvertes mais à tâtons(ou devrais-je dire ici "à la Thomas...
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    Me voilà redescendue du Vingt-sixième étage et je dois dire que cette lecture fut émaillée de nombreux bons moments.
    Partant du principe que cet univers m'était étranger,je me suis lancée,comme toujours dans ces cas-là,avec soif de découvertes mais à tâtons(ou devrais-je dire ici "à la Thomas Purcey" ?).
    Verdict qui n'engage que moi;ce roman psychosociologique est une réjouissance pour tous ceux qui s'intéressent à la société actuelle,plus particulièrement au monde du travail,avec ses turpitudes,ses valeurs et ses aventures humaines qui en sont un des reflets.
    Cette histoire est susceptible d'interpeller tout amoureux de la lecture,même si elle se déroule dans une sphère particulière car rien n'empêche d'imaginer facilement une transposition dans d'autres contextes professionnels.
    Alain Bron a établi,sous une plume performante et engageante,successivement analytique,tendre et humoristique,un équilibre parfait entre les vies intimes et professionnelles,forcément liées, de ses personnages.
    Il donne à son roman une dimension qui peut sembler très réaliste au lecteur,bien que,comme précisé en début de livre,cette histoire soit une fiction.
    Les personnages,aux statuts (et attitudes qui en découlent) divers,sont forts en caractères mais aussi constitués,comme tout le monde,de faiblesses humaines.Ils ont chacun quelque chose d'intrigant qui donne envie de les suivre jusqu'au bout même si on a forcément des préférences pour certains.
    Tous sont portés par des descriptions physiques et morales détaillées dans un style limpide.
    Par ailleurs,c'est très intéressant d'avoir le point de vue de chaque personnage concerné sur les mêmes événements qui secouent l'entreprise,ainsi que le regard extérieur mais non moins avisé pour autant des personnes de leurs entourages.
    L'organigramme officiel de MMS est clairement et rapidement établi.On a aussi l'officieux,surprenant par moments,alimenté par des relations clandestines établies ou qui se trament dans l'histoire.
    Cela donne forcément du piquant supplémentaire à l'intrigue.
    Pas une minute d'ennui dans cette lecture,probablement grâce à cette alternance habile entre le côté "métro-dodo"(qui ramène à des tranches de vies plus familières) et "boulot"(avec les rouages plus techniques de l'entreprise toujours évoqués d'une façon qui suscite l'intérêt).
    Ce roman,riche en rebondissements,prouve que même un milieu aux froides parois de verre, fourmillant de paperasses,d'ordinateurs,de stratégies,de rivalités,de calculs,de pression permanente,est une aubaine pour le romancier talentueux qui sait,avec autant d'aisance,en décrire le côté profondément humain.
    Ascension enrichissante que je recommande sans hésitation donc...Et je remercie bien sûr l'auteur Alain Bron pour ce bon moment(sans aucun lien avec une certaine littérature actuellement à la mode).