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Agnes Desarthe

Agnes Desarthe
Agnès Desarthe est née en 1966 à Paris. Romancière, elle a notamment publié Un secret sans importance (prix du Livre Inter 1996), Mangez-moi (2006), Le Remplaçant (prix Virgin-Femina 2009) et Dans la nuit brune (Prix Renaudot des lycéens 2010). Agrégée d'anglais, traductrice, elle a cosigné avec ... Voir plus
Agnès Desarthe est née en 1966 à Paris. Romancière, elle a notamment publié Un secret sans importance (prix du Livre Inter 1996), Mangez-moi (2006), Le Remplaçant (prix Virgin-Femina 2009) et Dans la nuit brune (Prix Renaudot des lycéens 2010). Agrégée d'anglais, traductrice, elle a cosigné avec Geneviève Brisac un essai sur Virginia Woolf, V.W. ou le mélange des genres. Elle est également l'auteur de nombreux livres pour la jeunesse.

Articles en lien avec Agnes Desarthe (1)

  • Le roman se met à table : quand la cuisine inspire les écrivains
    Le roman se met à table : quand la cuisine inspire les écrivains

    Outre la variété des livres de cuisine qui emplissent avec succès les rayons des librairies, l’art culinaire inspire plus d’un auteur avec des ouvrages à vocation autobiographie, historique ou policière  Que de souvenirs sont réveillés par une recette qui vous replonge dans l’enfance, vous fait revivre un moment grave, joyeux ou vous rappelle quelqu’un. La cuisine est, en effet, un véritable catalyseur au cœur de nos cultures et de nos identités. Aussi, il n’est pas étonnant que sa diversité nourrisse des écrivains plongeant jusqu’aux tréfonds de l’Histoire pour nous mitonner des intrigues souvent surprenantes d’inventivité et réveillant nos papilles tout comme notre imagination. La destination est souvent très inattendue mais on finit par y prendre goût !

Avis sur cet auteur (93)

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    Couverture du livre « Le château des rentiers » de Agnes Desarthe aux éditions Editions De L'olivier

    Fanny C. sur Le château des rentiers de Agnes Desarthe

    Dans ce texte agréable à lire, Agnès Desarthe imaginé de douces conversations avec sa grand-mère et sa mère disparues, elle trouve ainsi une sérénité qui lui permet d'envisager une vieillesse joyeuse dans un phalanstère imaginaire inspiré de l'immeuble où ses grands-parents maternels vivaient...
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    Dans ce texte agréable à lire, Agnès Desarthe imaginé de douces conversations avec sa grand-mère et sa mère disparues, elle trouve ainsi une sérénité qui lui permet d'envisager une vieillesse joyeuse dans un phalanstère imaginaire inspiré de l'immeuble où ses grands-parents maternels vivaient dans une proximité avec d'autres Juifs. le livre me semble avant tout intimiste , l'auteure décrit bien le réconfort apporté par l'évocation de souvenirs vécus ou imaginés.

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    Couverture du livre « Le château des rentiers » de Agnes Desarthe aux éditions Editions De L'olivier

    envielivresque sur Le château des rentiers de Agnes Desarthe

    Je découvre Agnès Desarthe avec ce roman.
    Une rencontre manquée de mon côté.
    J’ai assez peu accroché au roman malheureusement.

    Un récit avec un esprit autobiographique.
    Où l’autrice imagine sa vieillesse.
    De là, elle rêve d’un projet un peu fou.
    Un projet communautaire pour vivre...
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    Je découvre Agnès Desarthe avec ce roman.
    Une rencontre manquée de mon côté.
    J’ai assez peu accroché au roman malheureusement.

    Un récit avec un esprit autobiographique.
    Où l’autrice imagine sa vieillesse.
    De là, elle rêve d’un projet un peu fou.
    Un projet communautaire pour vivre ensemble.
    Une idée qui lui vient en souvenir du château des Rentiers.

    L’écriture ne m’a pas emporté et j’ai parfois eu du mal.
    En effet, même si j’ai apprécié le premier tiers.
    Je trouve qu’il y a pas mal de passages assez égocentrés qui m’ont dérangés.

    Un livre que j’ai lu pour le prix @leromandesetudiants !

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    Couverture du livre « Le château des rentiers » de Agnes Desarthe aux éditions Editions De L'olivier

    Les Lectures de Cannetille sur Le château des rentiers de Agnes Desarthe

    « Vous ne serez peut-être pas heureux d’être vieux, mais vous pouvez vous efforcer d’être joyeux. » C’est avec une fantaisie irrésistible d’allant et de malice, qu’à cinquante-sept ans, Agnès Desarthe s’empare des thèmes de la vieillesse, du temps qui passe et de la mémoire, pour un récit...
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    « Vous ne serez peut-être pas heureux d’être vieux, mais vous pouvez vous efforcer d’être joyeux. » C’est avec une fantaisie irrésistible d’allant et de malice, qu’à cinquante-sept ans, Agnès Desarthe s’empare des thèmes de la vieillesse, du temps qui passe et de la mémoire, pour un récit empruntant de manière faussement improvisée les chemins semés d’images et d’anecdotes de sa réflexion.

    Il est possible de vieillir heureux. Preuve en est l’exemple des grands-parents maternels de l’auteur, Boris et Tsila Jampolski, des Juifs originaires d’Europe centrale pour qui, après la guerre, les pogroms et les camps, vieux ne signifiait pas « bientôt mort », mais « encore là », et la mort non « pas ce vers quoi ils cheminaient mais ce à quoi ils avaient échappé. » Au milieu de la soixantaine, ils s’étaient installés dans un modeste immeuble parisien, rue du Château-des-Rentiers, où ils avaient battu le rappel de leurs amis, souvent eux aussi des survivants de la Shoah. Leur « phalanstère improvisé » abritait une vie joyeuse et solidaire que l’auteur évoque avec délice au travers de la dentelle de ses souvenirs, entre les comptines russes et l’inimitable gâteau aux noix de sa grand-mère, les cavalcades d’un étage à l’autre de la bande d’enfants et de cousins ravis de s’y retrouver, et surtout la chaude et bruyante affection de cette communauté soudée en famille élargie par un passé commun et par la ferme intention de « sur-vivre ».

    Alors pourquoi la vieillesse nous effraie-t-elle tant ? Est-ce de n’avoir pas souffert, d’avoir « vécu dans un confort tel », que notre génération a cessé de voir dans le grand âge un privilège, pour ne plus retenir que la perte et la déchéance ? Armée de sa mémoire et de son imagination, en une narration originale simulant avec humour et sensibilité, pour mieux nous convaincre, le cheminement soi-disant à bâtons rompus de sa réflexion, Agnès Desarthe use avec virtuosité d’anecdotes personnelles, d’interviews de son entourage, de dialogues avec son alter ego, ou encore d’un projet vaguement utopique d’un lieu communautaire inspiré de l’immeuble où vivaient ses grands-parents, pour, de fil en aiguille, nous projeter avec elle dans « un moment-lieu où il [serait] possible de vivre [vieux] en espérant. Où les souvenirs cesse[rai]nt d’être un poids » pour devenir... « une rente ».

    Formidable hommage de l’auteur à ses grands-parents et à leur force de vie grandie sur le silence de leur incommunicable expérience, réflexion originalement menée sur le temps qui, entremêlant passé et présent dans nos mémoires, fait perdurer en nous chacun de nos âges comme autant de poupées russes, ce livre apaisant et apaisé séduit autant par sa réflexion pleine de pudeur, de sensibilité et d’auto-dérision, que par le brio de sa construction, faussement à bâtons rompus. Coup de coeur.

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    Couverture du livre « Le château des rentiers » de Agnes Desarthe aux éditions Editions De L'olivier

    Elizabeth Pianon sur Le château des rentiers de Agnes Desarthe

    « Le château des Rentiers », c'est le nom de la rue où habitaient les grands-parents d'Agnès Desarthe.
    Un petit appartement où elle aimait se rendre enfant.
    Alors là, je me dis que ça commence mal.
    Encore un auteur qui, ne sachant plus quoi écrire, va nous déballer sa vie.
    Si effectivement...
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    « Le château des Rentiers », c'est le nom de la rue où habitaient les grands-parents d'Agnès Desarthe.
    Un petit appartement où elle aimait se rendre enfant.
    Alors là, je me dis que ça commence mal.
    Encore un auteur qui, ne sachant plus quoi écrire, va nous déballer sa vie.
    Si effectivement elle nous parle de sa vie, c'est surtout une réflexion profonde sur la vieillesse et la mort.
    Les souvenirs, les générations, le présent, l'avenir, tout se mêle et s'entremêle.
    On peut même dire que c'est assez anarchique.
    Aux souvenirs et à l'expérience se mêlent des témoignages, un projet de vieillesse avec ses amis.
    On croirait qu'il n'y a pas de plan à ce livre.
    Des réflexions et des idées jetées.
    Heureusement que l'écriture est belle sinon je n'en aurais pas gardé un grand souvenir.

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