
Ouragans, tsunamis, inondations, éruptions : les éléments déchaînés inspirent les auteurs français. Sans remonter jusqu’aux grands classiques (L’Inondation, nouvelle de Zola ou La Peste de Camus), chaque rentrée littéraire, ou presque, livre « son roman de catastrophe ».
L’an dernier, Julien Blanc-Gras créait une petite sensation littéraire en intégrant les listes des meilleures ventes grâce à Paradis (avant liquidation), « romanquête » consacré aux îles Kiribati, un archipel d’Océanie menacé d’engloutissement à cause du réchauffement climatique. Cette année, ce sont même deux auteurs majeurs qui tenteront de se dépêtrer de l’avalanche de sorties en prenant comme décor une grande catastrophe naturelle.
Dans Autour du monde , Laurent Mauvignier fera réfléchir aux conséquences du tsunami japonais de 2011, mais aussi à celles de la globalisation, en tirant le fil d’une douzaine d’histoires entre le Japon, la Tanzanie ou la Slovénie. Myriade de personnages également chez Olivier Adam (photo), qui en fait défiler 22 dans un récit choral autour de l’agression d’une « gloire du football amateur » de la Côte d’Azur, sur fond de tempête tonitruante.
Une matière à Goncourt ?
Cet aspect de Peine Perdue sera-t-il l’occasion pour Olivier Adam d’être enfin récompensé par ce Goncourt qui lui semble promis depuis quelques temps ? La question n’est pas absurde, tant « la catastrophe naturelle », dans la période récente, entretient des rapports étroits avec les « goncourables ». On peut citer évidemment Texaco, le roman de Patrick Chamoiseau, appuyé sur l’éruption de la montagne Pelée, en 1902, et la destruction de la ville de Saint-Pierre, qui valut à l’écrivain martiniquais le Goncourt en 1992. Ou encore, noter que deux lauréats récents, (Gilles Leroy, couronné pour Alabama’s Song, en 2003, et Laurent Gaudé avec Le Soleil des Scorta, en 2004) enchaînèrent tous les deux, en 2010 avec un roman sur la tempête Katrina, respectivement Zola Jackson et Ouragan.
J'ai lu Peine perdue avec plaisir, je suis une inconditionnelle d'olivier Adam et j'espère qu'il aura enfin ce Goncourt qui lui échappe de peu chaque année...Flammarion lui réussira-t-il mieux que l'Olivier?
Moi aussi je suis impatiente de le lire...ainsi que le dernier David Vann et e dernier Robert Goodrick qui sont étrangers mais tout de même ....Vive la rentrée
Moi aussi ...
Impatiente de le lire ...