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Rose de Tatiana de Rosnay

La dernière Romantique

Rose de Tatiana de Rosnay

 

Quinze jours après sa sortie, il est déjà numéro 7 des ventes (classement Livres Hebdo) : le nouveau roman de Tatiana de Rosnay, Rose (ed. Héloïse d’Ormesson) semble parti pour faire un beau succès.

 

 

 

 

 

 

L’éditeur a pris un risque : une mise en place de 70 000 exemplaires a été décidée pour lancer le 11e roman de Tatiana de Rosnay le 3 mars dernier. Il fallait de l’audace ou du nez : Rose tranche nettement avec le reste de la production de l’auteur, au risque de perturber les habitudes du lecteur, embringué dans la « Tatianamania » depuis Elle s’appelait Sarah en 2007.

Située dans le Paris du milieu du XIXe siècle, l’histoire de Rose commence avec une lettre du préfet de police Haussmann, qui prévient cette jeune veuve sexagénaire que sa maison, comme sa rue, vont être détruites pour bâtir le grand boulevard Saint Germain. Mais Rose ne quittera pas sa maison, c’est une promesse qu’elle a faite à son mari avant qu’il ne meure. Bataillant désespérément, elle raconte dans une longue lettre à son défunt époux la progression des travaux vers l’inéluctable catastrophe. 

Certes plus statique, avec une unité de lieu et une unité de temps très ramassés, Rose est un roman profondément psychologique, à l’instar de tous les livres de Tatiana de Rosnay. On est sûr, en effet, de retrouver des questionnements universels, ici l’amour profond d’une conjugalité heureuse au premier plan, les relations mère-fille, le deuil, mais aussi les secrets de famille, récurrents dans l’œuvre de la romancière franco-anglaise, et sa troublante obsession pour les maisons. 

Karine Papillaud

Rose, Tatiana de Rosnay, Ed. Eloïse d'Ormesson, 2011

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