
A l'occasion de la sortie de son nouveau roman, Delphine de Vigan nous présente sa bibliothèque idéale.
Rien ne s'oppose à la nuit (Lattès)
C’est elle qui a découvert sa mère morte, trois ans avant de pouvoir prendre sa plume pour écrire le drame. A 60 ans, Lucile se donne la mort, et Delphine de Vigan part dans les souvenirs de sa famille pour retrouver le moment où tout bascule, où la petite fille ravissante et sage devient une jeune femme perturbée, déchirée par son rôle de mère qu’elle peine à assumer et les secrets de famille qui ne franchissent pas ses lèvres. Le témoignage lentement se transforme en roman, par la magie d’une auteure mûre et au sommet de l’art d’écrire. Un récit très intime et infiniment personnel qui touche à l’universel. Prix du roman Fnac 2011.
Du même auteur : Les Heures souterraines
Par Karine Papillaud
Photo©Jouandeau
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Quelques livres qui m'ont marqué au cours des derniers mois
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Sukkwan island de David Vann
J'ai été abasourdie par ce roman qui montre le désarroi d'un enfant face à un père qui perd pied. Rarement un livre a autant résonné.
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L'absence d'oiseaux d'eau de Emmanuelle Pagano
Ce roman d’amour et de désamour m'a touchée par son évocation si juste du désir qu'une femme peut éprouver pour un homme et son exploration minutieuse et poétique du corps masculin.
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Olivier de Jerome Garcin
Un livre magnifique et remarquablement écrit sur l'amputation affective que représente la disparition d'un frère jumeau. Un très beau livre aussi sur la manière dont on rompt avec ses fantômes dans la construction de sa propre famille.
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Lambeaux de Charles Juliet
Un récit d'une finesse extrême sur les blessures d'enfance, l'ombre des mères disparues trop tôt et la genèse de l'écriture.
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L'intranquille ; autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou de Garouste/Perrignon
Un texte d’une grande pudeur sur la bipolarité, une réflexion profonde sur la folie, et les rapports qu’elle entretient avec l’enfance.
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Quelques livres qui m'accompagnent depuis longtemps
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Philémon t.1 : Philémon avant la lettre de Fred
La bande-dessinée que j’ai lue enfant, et relue à différentes périodes de ma vie, dont les personnages restent à mes yeux d’une infinie poésie.
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Maria avec et sans rien de Joan Didion
Un livre culte qui scrute les fêlures invisibles d’une femme perdue dans un monde factice de rêves et d’apparences. Et puis pour cette phrase : «Je sais ce que rien veut dire, et je continue à jouer. »
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Les demeurées de Jeanne Benameur
Pour moi un ouvrage de référence, un modèle de concision et de subtilité. L’art de l’épure en 80 pages.
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Body art de Don Delillo
Souvent considéré comme l’un des romans mineurs de DeLillo, c’est celui que je préfère. Cette manière de mêler l’infiniment petit, le trivial et la poésie, de raconter le corps comme une caisse de résonnance. Une formidable exploration de la conscience et du langage.
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J ai lue les Loyautes de Delphine de Vigan c est un très bon livre et une histoire triste de se petit theo et cette vie de famille tres éparpillée a decouvrir j ai déjà jeu ses livres ils sont très prenant un bon écrivain a lire