
Claire Castillon publie en 2010, Les Bulles (Fayard), un recueil de 38 nouvelles dont chacune a pour titre un prénom. Un ouvrage fait de phrases courtes et percutantes où l'on retrouve son ton incisif.
Par Karine Papillaud
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Le ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras
C'est un livre époustouflant, sensuel, langoureux, où le temps est lent, étrange. Les va et vient se passent entre les personnages, pas dans l'action. C'est irréel et dans la vie en même temps.
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Les coups de Jean Meckert
C'est un auteur trop méconnu qui mériterait tellement de figurer parmi les grands. Son univers et sa langue lui sont complètement particuliers.
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Ce que savait Maisie de Henry James
L'histoire de l'enfance de Maisie, contrainte au divorce de ses parents à vivre six mois chez l'un six mois chez l'autre, et victime d'eux-mêmes puis de leurs amants, mais victime qui narre l'action à travers ses refus, ses feintes. On ne sait pas exactement ce qu'elle sait mais on devine ce qu'elle devine.
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Crime et châtiment de Fedor Mikhailovitch Dostoievski
Tout y est, des sensations à la psychologie, l'histoire, l'Histoire, et l'esprit russe. J'aime les livres qui m'emportent.
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Belle du seigneur de Albert Cohen
Tout le monde le cite et comme un snobisme, je ne le cite jamais! C'est pourtant la parole même de ce qui se passe dans ma tête de femme.
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L'homme qui penche de Robillard B D.
Pour son écriture simple, sur le fil, poétique, et dans chacun de ses livres, sa volonté d'extraire de sa voix une forme de vie.
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L'espèce humaine de Robert Antelme
Sur son épreuve de vie en camp de concentration et sur la signification qu'il donne à ce qui se passe, à ce qui est joué là, avec distance, lucidité.
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Tombouctou de Paul Auster
Parce qu'il parle de la liberté du chien, de sa relation à son maître, sans jamais tomber dans le mièvre. Il est dans l'animal, incroyablement humain dans l'animal.
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La geôle de Hubert Jr. Selby
Chaque page est une lutte, dans et avec le narrateur emprisonné, ça ne lâche jamais, c'est diabolique et le narrateur enfermé dans sa cellule enferme le lecteur avec lui dans son monstre intérieur.
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