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Interview de Guillaume Long, auteur du blog culinaire et de la BD "A boire et à manger"

Dessiner des choses appétissantes

Interview de Guillaume Long, auteur du blog culinaire et de la BD "A boire et à manger"

Lecteurs.com, partenaire du Salon du livre de Paris du 22 au 25 mars. Retrouvez toute la programmation du  Salon du livre ici.

Que ce soit sur son blog ou avec son album « A boire et à manger » (éd. Gallimard), le dessinateur Guillaume Long régale ses lecteurs de ses petites tranches de vie gastronomiques. Rencontre savoureuse. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comment est venue l’idée de ce blog culinaire en bande dessinée, A boire et à manger, hébergé par Lemonde.fr
J’aime bien boire et manger ! Je voulais faire quelque chose autour de la gastronomie, et je ne savais pas trop comment le développer. C’était un projet auquel je pensais depuis un bon moment. C’était une idée de livre, avant d’être un blog. En 2009, on m’a prévenu que Lemonde.fr ouvrait une rubrique gastronomique. Je me suis lancé et j’ai proposé des planches. Depuis, je poste une à deux notes par semaine. Il y a  environ 10 000 vues par notes. 
 
Puis, « A boire et à manger » est devenu un album… 
C’est un mélange de cuisine, de recettes et d’autobiographie. Un fourre-tout. Mais je n’invente pas de recettes, je n’ai pas la légitimité. Je ne fais pas de dessins en colonnes, mais des planches, des histoires en 3 ou 4 pages. Avant mes albums se vendaient autour de 5 000 exemplaires. Pour celui-là, on a dépassé les 9 000. On sent bien qu’il y a un vrai engouement pour la cuisine en ce moment. 
 
L’univers du 9e art permet-il une approche plus conviviale de la cuisine ? 
Je ne sais pas si c’est la bande dessinée qui veut ça. Dans mon travail, la proximité avec les lecteurs est voulue. On n’est pas obligé d’être un grand chef pour parler de ça. C’est ce que j’essaye de démontrer avec mon blog : tout le monde peut faire de la bonne cuisine. Sur les livres de recettes, les photos sont magnifiques, mais on n’arrive pas à les reproduire. Moi, je suggère des directions à prendre, sans complexer les gens. N’importe qui peut se faire à manger de manière très simple. 
 
La cuisine, c’est du visuel, mais surtout de gustatif et de l’olfactif. Comment transmettre cela en images ? 
On peut faire les bruits de casseroles ou de cuisson, et il y a plein de moyens visuels, comme la fumée. Il suffit de dessiner des choses appétissantes pour avoir l’impression de les manger. Le mouvement est là aussi. Voir quelqu’un en train de touiller et de couper, ça fait appel au goût et à l’odorat.
 
Votre utilisez souvent l’humour comme arme pédagogique…
Je ne me pose pas la question, c’est mon ton depuis le début. C’est toujours plus facile de faire passer les choses en rigolant. 
Dans « A boire et à manger », vous évoquez vos escapades culinaires à Venise ou à Budapest…
Je suis assez casanier. Mais quand je voyage, j’aime découvrir des folklores culinaires. Pour la suite, j’aimerais faire quelque chose sur cuisine asiatique ; la Thaïlande ou le Vietnam me plairaient bien. 
 
Quels sont vos projets dans le futur ?
Je continue le blog. Et il y aura d’autres tomes d’« A boire et à manger ». 
 
 
 

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