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Entretien avec le romancier américain d’origine iranienne Adib Khorram : « Quand j’étais jeune, je faisais tout pour ne pas être iranien. »

A l'occasion de la sortie de « Darius le Grand mérite mieux », Adib Khorram évoque l'adolescence, la différence et la culture iranienne

Entretien avec le romancier américain d’origine iranienne Adib Khorram : « Quand j’étais jeune, je faisais tout pour ne pas être iranien. »

Revoilà Darius ! Après un premier roman (Darius le Grand ne va pas bien, éditions Akata) où le jeune Darius Kellner partait avec sa famille dans le pays d’origine de sa mère, l’Iran, nous le retrouvons pour notre plus grand plaisir avec Darius le Grand mérite mieux (éd. Akata, label Young Novel).

Pour évoquer ses nouvelles aventures qui débutent quelques mois après ce voyage, nous avons eu la chance de rencontrer le romancier américain d’origine iranienne Adib Khorram. A cette occasion, nous l’avons interrogé sur des thèmes qui lui sont aussi chers qu’à son jeune héros : le sentiment d’appartenance, le racisme, l’acceptation de la différence, le regard sur l’homosexualité ou encore les problèmes de santé mentale et de dépression.

Adib Khorram partage également avec nous son ressenti sur les événements actuels en Iran et son rapport intime et familial à la culture iranienne.

 

Entretien avec Adib Khorram pour Darius le Grand mérite mieux : « C’est un enjeu essentiel de l’adolescence : définir ses limites, et faire en sorte que les autres les respectent. »

- Pour celles et ceux qui ont lu le premier roman, peut-on dire que même si on retrouve bien Darius ici, il est très différent depuis son voyage en Iran ?

C’est tout à fait exact. Ce qu’il a vécu en Iran avec sa famille l’a complètement transformé, et il a désormais un ami, Sohrab. Mais le changement est aussi par rapport à lui-même : il a appris qui il était et qui il voulait être. Au début de ce deuxième roman, nous sommes 6 mois plus tard, Darius reste peu sûr de lui, timide, mais également sincère et bon. Malgré tout, il a un peu plus confiance en lui. Il a décidé de prendre sur lui, de rencontrer de nouvelles personnes et d’aller vers des choses qui l’effrayaient jusqu’ici…

Darius se sentait très isolé dans le premier roman mais il a appris que d’autres pouvaient souffrir des mêmes maux. Cela l’aide à se rapprocher de ces personnes.

 

- Dans ce nouveau roman, Darius est confronté à de nombreux défis, comme de vivre complètement son homosexualité. Il doit aussi affronter sa dépression et ses problèmes de santé mentale. Aviez-vous en tête que votre récit allait aussi interpeller des lecteurs et lectrices exposés aux mêmes situations que Darius ?

En fait, je suis un peu égoïste et je voulais avant tout écrire un livre que j’aurais aimé lire quand j’étais jeune, et j’ai abordé des émotions que j’ai pu ressentir quand j’avais l’âge de Darius. L’adolescence est évidemment une période compliquée et confuse : on est très souvent traité comme un enfant, tout en recevant l’injonction d’agir comme un adulte. Donc en réalité, je ne pensais pas à délivrer des messages, mais plutôt à rester honnête. Mon idée était de dire : « voilà, ça peut se passer comme ça, et peut-être que des personnes vivent des choses similaires ».

 

- Darius a un petit ami mais ne sait pas complètement comment vivre son homosexualité, et il réfléchit beaucoup à son propre désir et à l’idée et de consentement... Pouvez-vous nous expliquer sa psychologie en matière de sexualité ?

Je voulais que le récit se déroule après le premier coming-out de Darius, et qu’il soit déjà en couple. En tant qu’homosexuel moi-même, je sais qu’à chaque fois que je rencontre une nouvelle personne, je me pose la question de savoir à quel point je dois m’ouvrir sur ce sujet. Et donc, cela m’intéressait de confronter mon personnage à la question de ce qu’il pourrait partager ou non avec chaque personne.

D’autre part, dans les médias américains, il y a ce stéréotype qui consiste à dire que les jeunes garçons ne veulent que du sexe, et ce en permanence. Je crois que c’est beaucoup plus nuancé et je voulais présenter un personnage en quête de romance. Il éprouve du désir mais il est encore jeune et n’est pas encore prêt à franchir certaines étapes. Il évolue avec des garçons de son âge, dont certains qu’il apprécie beaucoup, mais il peut malgré tout avoir des envies différentes et cela peut créer des difficultés.

 

- Et Darius tient aussi à garder le contrôle de ce qui lui arrive…

Absolument. Je crois que depuis l’apparition du mouvement #metoo aux USA, les discussions sur le consentement sont cruciales pour les jeunes. Comme je le disais, je n’écris pas en pensant aux messages que je souhaite faire passer, mais lorsque j’ai réalisé que Darius arrivait à un moment de sa vie où il pensait beaucoup à la sexualité, j’ai vite décidé qu’il devait réfléchir au consentement et aux limites qu’il voulait poser. Je crois que c’est un enjeu essentiel de l’adolescence : définir ses limites, et faire en sorte que les autres les respectent.

 

« La dépression transforme les inconnus en ennemis potentiels,

et votre famille ou vos amis, ceux qui vous aiment, en personnes qui vous jugent. »

 

- Que peut-on dire de la dépression de Darius et de son évolution ?

La dépression est une maladie qui peut vous isoler énormément et si je me base sur mon expérience, elle peut altérer votre perception de la réalité. Elle transforme les inconnus en ennemis potentiels, et votre famille ou vos amis, ceux qui vous aiment, en personnes qui vous jugent. Rien de tout cela n’est vrai, mais cela semble l’être. Il faut pouvoir s’en détacher et se demander si votre perception correspond vraiment à la réalité. Dans ce deuxième roman, Darius se rend compte qu’il se trompe quand il lui arrive de croire que les gens lui en veulent ou sont déçus par lui. Il comprend que ceux qui semblaient ne pas l’aimer, l’aiment en réalité. C’est une phase par laquelle passent - du moins je l’espère - ceux qui vont suivre un traitement contre la dépression, ou une thérapie.

 

- Vous arrive-t-il de donner des conseils à des lecteurs que vous rencontrez ?

Je suis extrêmement prudent par rapport à cela. Ce qui a pu m'aider à résoudre un problème ne va pas forcément fonctionner pour quelqu’un d’autre. De plus, j’écris pour des lecteurs qui sont jeunes, ce qui peut me placer à un certain niveau… Finalement, je me rends compte qu’il est plus utile de montrer qu’on les écoute, qu’on fait attention à eux, plutôt que de leur donner un conseil qui ne les aidera pas forcément. Au bout du compte, ce sont eux qui vont devoir mener leur vie et faire face aux conséquences. Ce serait donc une erreur de ma part que de leur dire quoi faire.

En revanche, ce que je leur dis, c’est qu’ils doivent toujours prendre soin d’eux, veiller à leur propre santé, à leur bonheur. J’essaie de leur rappeler qu’ils ne sont pas seuls, qu’il y a des gens qui les aiment et sont heureux qu’ils existent. C’est un rappel qui peut être utile, en particulier pour des jeunes. [NDLR : On soulignera que l’édition française propose une liste d’associations et de services à contacter, pour des jeunes qui rencontreraient des difficultés semblables à celles de Darius.]

 

- Darius, malgré son propre manque de confiance, réalise qu’il peut aussi aider les autres. Etait-ce important pour vous de lui donner cette capacité ?

Je ne sais pas si c’était complètement réfléchi de ma part. Cependant, je me suis rendu compte qu’il était impossible, après son évolution lors du premier roman, de faire de lui quelqu’un qui ne se soucierait pas des autres. Il est passé par des moments difficiles et c’est assez naturel qu’il ait le réflexe de faire attention à ceux qui vivent des épreuves tout aussi pénibles.

C’est très intéressant de décrire ce personnage qui, assurément, est un adolescent bien plus gentil que je ne l’étais. On me demande souvent si Darius est autobiographique, et franchement je leur dis que non, moi j’étais lamentable !

 

- Diriez-vous que l’humour de Darius le sauve, d’une certaine façon ? Il trouve toujours le moyen de percevoir l’ironie des choses et des situations.

Je crois que son sens de l’humour est très proche du mien. De façon générale, je trouve que les adolescents sont extrêmement drôles et sont particulièrement conscients de l’ironie, parfois davantage que les adultes. Quand on est ado, les choses sont tellement nouvelles qu’on est moins conditionné par les biais et les a priori, et qu’on voit plus facilement le ridicule de certaines situations.

Par ailleurs, je crois que le fait de vivre avec la dépression vous confère un sens de l’humour absolument unique. Je ne sais pas si Robin Williams est aussi célèbre en France qu’il l’est aux Etats-Unis, mais il en est l’exemple parfait. Il a vécu avec un certain nombre de maladies mentales tout en y percevant l’ironie ou l’humour. Et il est devenu un génie de la comédie.

 

- L’un des enjeux les plus forts du livre est le développement de la relation entre Darius et son père. Dans le premier tome, ils ne semblaient pas se comprendre mais là, cette relation devient très riche, et même assez surprenante pour le lecteur. Que pourriez-vous en dire ?

Le père de Darius est peut-être mon personnage préféré des deux livres. Il évolue énormément, observe avec attention ses enfants mais il est très humain car il fait des erreurs. En tant qu’auteur, une partie de mon travail consiste à essayer de montrer avec un maximum de justesse le monde tel qu’il est et tel qu’il peut être. En ce sens, je voulais absolument que cette figure paternelle puisse faire des erreurs mais aussi tente de les corriger, s’excuse quand il blesse son fils…

Chez les immigrants, dans la diaspora et dans certaines communautés, il y a une mentalité qui amène souvent les parents à ne pas s’excuser auprès de leurs enfants, quels que soient leurs torts, même graves. En tant qu’écrivain, j’essaie de dire à mes lecteurs que ce n’est pas parce qu’ils sont jeunes, que les adultes ont le droit de ne pas s’excuser auprès d’eux.

Pour moi qui vis en Amérique, dans une culture qui est pleine de masculinité toxique, c’était passionnant de montrer un père qui essaie d’éduquer son fils mieux qu’il ne l’a été lui-même et lui montre qu’il peut communiquer, exprimer des sentiments et avoir des conversations peu évidentes sur le sexe ou le consentement.

 

« Il faudra que beaucoup de choses aient changé dans le monde

pour que je me sente parfaitement à l’aise avec l’idée d’aller en Iran. »

 

- Darius a une mère iranienne, mais il n’est pas complètement intégré à la communauté iranienne, notamment parce qu’il parle mal le farsi. Il est aussi « très américain », du moins vu d’Europe, mais malgré tout il est souvent insulté pour ses origines iraniennes, traité de terroriste… Comment fait-on face à tout cela ? Et peut-on vous demander quel est votre rapport à l’Iran, aujourd’hui ?

Quand j’étais jeune, je faisais tout pour ne pas être iranien. J’essayais d’agir le plus possible comme un « blanc », de manger ce que les jeunes de mon âge mangeaient, de regarder les mêmes émissions… Enfant, je me disais qu’il fallait être le plus américain possible - en grandissant j’ai compris que cela voulait dire être le plus blanc possible.

Au fil des années, le rapport que j’ai à mes origines a changé. J’avais 17 ans au moment du 11 septembre 2001 et même si l’Iran n’avait rien à voir avec ces attentats, le pays était dans la même région du monde et tout à coup, mes origines iraniennes sont devenues beaucoup plus visibles. Après, le fait d’aller à la fac et de quitter de ma famille m’ont également éloigné de la communauté iranienne et cela m’a poussé à réfléchir au lien que j’avais avec cette identité.

Je me suis mis à rechercher de la nourriture ou de la musique iranienne…. Plus jeune, je ne lisais jamais de livres avec des personnages iraniens et c’était la même chose dans les films ou les séries : les seuls Iraniens étaient des méchants ! Je me suis rendu compte que je voulais représenter les Iraniens dans la littérature. J’ai donc lu davantage de livres iraniens, vu plus de films aussi, pour mieux connaître cette culture.

 

- Pensez-vous aller en Iran un jour ? Que vous inspirent les événements actuels ? [NDLR : l’interview d’Adib Khorram a été réalisée le 21 septembre 2022, soit 5 jours après la mort de Mahsa Amani, jeune femme de 22 ans qui avait été arrêtée par la police des mœurs iranienne]

A ce jour, je ne suis jamais allé en Iran. J’adorerais m’y rendre, mais tout ce que j’en sais vient de ma famille et de gens avec qui j’échange sur le sujet. C’est très frustrant car les Iraniens sont un peuple chaleureux, d’une incroyable gentillesse. Ils sont aussi d’une hospitalité exceptionnelle, je crois que c’est l’une de leurs caractéristiques les plus marquantes. Pourtant, ils ont un gouvernement répressif, qui est dans une sorte de guerre froide avec les pays occidentaux, et qui bafoue les droits de l’homme.

Il y a quelques jours, Mahsa Amini a été assassinée par la police d’état. C’est absolument terrible et mon cœur est avec ces gens qui protestent en Iran. Mais en tant qu’homme vivant aux Etats-Unis, ce n’est pas mon rôle que de parler à la place de ces femmes qui luttent là-bas.

Par ailleurs, c’est assez facile, quand on est en Occident, de regarder ce qui se passe en Iran, de dire que c’est mal, et d’ignorer ce qu’ont été les interventions des Américains et des Britanniques dans ce pays. Ils ont mis en place une situation qui a abouti à l’existence du régime actuel. Les sanctions américaines ont aussi empêché les Iraniens de recevoir la nourriture ou les médicaments nécessaires.

D’autre part, les Etats-Unis pratiquent régulièrement une violence d’état à l’encontre de leurs propres citoyens, à commencer par ce qui est arrivé à George Floyd en 2020. Il faut donc constater qu’il n’y a pas d’endroit parfait sur la planète et que les questions d’empathie et de respect pour l’humanité se posent partout.

Pour moi qui suis américain et homosexuel, aller en Iran est extrêmement compliqué… Si j’y allais, peut-être qu’il n’y aurait aucun problème, mais il y a eu des cas comme celui de Jason Rezaian [NDLR : journaliste irano-américain, ancien chef du bureau de Téhéran pour le Washington Post] qui a été emprisonné là-bas pendant des années.

Pour être honnête, je crois que j’ai peur d’y aller. J’espère que la situation s’améliorera et que je pourrai y aller avant ma mort. Mais je crois qu’il faudra que beaucoup de choses aient changé dans le monde pour que je me sente parfaitement à l’aise avec l’idée d’aller en Iran.

Envoyer Darius là-bas dans mon livre, cela a été ma façon de faire ce voyage que je ne peux pas faire…

Propos recueillis par Nicolas Zwirn

 

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Photo de Adib Khorram par Afsoneh Khorram.

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Commentaires (33)

  • sylvie MOYERE le 17/10/2022 à 12h07

    Bonjour. Déjà je ne connais pas cet auteur et je trouve que les thèmes qu'il aborde dans son récit sont tout à fait d'actualité. L'acceptation des autres, le racisme, l'homosexualité, la santé mentale... J'aurai donc plaisir à me plonger dans cette histoire. Merci de nous proposer de belles lectures.

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  • BERGAMOTELOVEBOOK le 16/10/2022 à 06h42

    Parce que ça parle de consentement, de santé mentale, d'acceptation de soi, d'homosexualite, de l'Iran tellement d'actualités, de racisme et d'adolescence, voilà pas mal de raisons qui me donnent envie de découvrir cet écrivain et ses 2 romans Darius. Je croise les doigts bien fort.

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  • JOUANNEAU le 14/10/2022 à 20h43

    La lecture de l'interview d'Adib Khoram me donne envie de découvrir cet auteur

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  • Audrey d le 12/10/2022 à 17h32

    Bonjour
    Je tente ma chance, les thèmes abordés et d'actualité m'intéressent beaucoup. Et j'ai hâte de découvrir cet auteur et comment il transmet tous ces thèmes au travers de ses livres.

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  • knapbis le 11/10/2022 à 23h03

    Je suis intéressé par la période de l'adolescence et j'aimerais gagner ces deux livres pour les partager avec mes enfants.

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  • Frisca le 11/10/2022 à 13h33

    Bonjour et merci pour ce jeu.
    La lecture de l'interview d'Adib Khoram me donne envie de découvrir cet auteur car les principaux sujets abordés que son l"adolescence et la solitude m'attirent particulièrement.
    De plus l'histoire se déroule en Iran, pays qui fait la une de l'actualité internationale pour d'autres raisons.
    Bonne journée à tous.

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  • Adrielle le 10/10/2022 à 16h51

    Bonjour- Merci pour cette nouvelle belle offre. Ce serait avec plaisir de je découvrirais cet auteur et les thématiques autour de la jeunesse qu'il aborde dans ces 2 ouvrages le tout dans le cadre de la vie et de la culture iranienne dont j'ai un peu entendu parler mais que je connais assez mal.

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  • Miss Wonder le 10/10/2022 à 16h21

    J'ai extrêmement envie de me plonger dans ces romans. Je n'ai pas lu le premier et c'est avec plaisir que je découvrirai le parcours de Darius. Les thématiques abordées ici me semblent extrêmement intéressantes : l'adolescence, le mal-être qui va avec et qui peut parfois mener à la dépression, la solitude, la découverte de sa sexualité et de ses racines. Je suis également très curieuse d'en découvrir plus sur l'Iran. Merci !

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  • clementine.litteraire le 10/10/2022 à 15h01

    Bonjour,
    Merci pour ce concours.
    Je participe car la thématique identitaire et les romans d'apprentissage m'intéressent beaucoup. De plus, on ne peut qu'avoir envie de s'intéresser à la culture iranienne en raison de l'actualité...
    Bonne journée,
    Clémentine

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  • Azolas le 10/10/2022 à 08h34

    Je tente ma chance, un jeune homme avec de tels conflits identitaires (racines, orientations sexuelles) dans un contexte géo politique ou la religion écrase les choix/libertés individuelles.
    Merci

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  • Florence 1 le 10/10/2022 à 08h12

    Je participe bien volontiers étant donné que la culture Iranienne m'interesse, je connais assez bien le cinéma iranien et je déplore comme beaucoup de personnes l'emprisonnement de cinéastes. Je ne connais pas la littérature iranienne et je souhaite la découvrir avec ces 2 livres.
    Merci d'avance

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  • Florence 1 le 10/10/2022 à 08h12

    Je participe bien volontiers étant donné que la culture Iranienne m'interesse, je connais assez bien le cinéma iranien et je déplore comme beaucoup de personnes l'emprisonnement de cinéastes. Je ne connais pas la littérature iranienne et je souhaite la découvrir avec ces 2 livres.
    Merci d'avance

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  • Florence 1 le 10/10/2022 à 08h12

    Je participe bien volontiers étant donné que la culture Iranienne m'interesse, je connais assez bien le cinéma iranien et je déplore comme beaucoup de personnes l'emprisonnement de cinéastes. Je ne connais pas la littérature iranienne et je souhaite la découvrir avec ces 2 livres.
    Merci d'avance

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  • armelle leroy le 09/10/2022 à 20h10

    Bonjour ,
    Intéressée car l'actualité de l' Iran ne me laisse pas indifférente .
    J 'aimerai aussi découvrir comment la relation père/fils est abordée par l'auteur et comment elle évolue .
    Merci !

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  • Regine Zephirine le 09/10/2022 à 15h11

    Adib Khorram parle de l'écoute des jeunes, ce qui me parait primordial. En évoquant à travers ses romans des thèmes tels que l'homosexualité, la dépression, la différence des cultures e t l'image paternelle, je pense que les histoires de cet auteur sont fortes et porteuses d'humanité.

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  • ed7811 le 09/10/2022 à 13h00

    Bonjour, je participe avec plaisir. Je ne connais pas cet auteur et j'aimerais beaucoup le découvrir. Les sujets fort de son livre comme l'homosexualité le donne envie de le découvrir. Bonne chance à tous

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  • Corinne Verry le 09/10/2022 à 11h56

    Très envie de découvrir cet auteur qui aborde des thèmes forts et actuels.

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  • unebalancoirepourlesetoiles le 09/10/2022 à 07h20

    Cet auteur aborde dans ses romans des problématiques qui m'intéressent comme l"exil, le regard de l'autre sur soi, la transmission.

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  • danielle Cubertafon le 08/10/2022 à 22h21

    Les sujets très différents donne vraiment très envie de le lire bien sur

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  • Lire_est_une_aventure le 08/10/2022 à 15h49

    Les thématiques abordées dans ce roman me donnent envie de le lire.

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  • Calimero29 le 08/10/2022 à 13h55

    Bonjour, je suis très tentée par ces deux romans pour les thèmes qu'ils abordent (dépression des ados, homosexualité, relation père-fils) mais aussi pour la découverte de la culture iranienne vue de l'intérieur (1er tome) et d'un auteur que je ne connais pas. Je suis, en règle générale, amatrice de roman pour adolescents qui, souvent, offrent une vision du monde, un point de vue différents de ce qu'on trouve dans les romans pour adultes.

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  • Amelielit le 08/10/2022 à 11h44

    Bonjour.
    Je participe pour découvrir ce livre dont les thématiques me semblent riches et intéressantes à découvrir et faire découvrir : l'altérité, les relations parent/enfant, la masculinité, l'homosexualité...

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  • Kryan le 08/10/2022 à 08h46

    Bonjour, ce livre a l'air tout simplement génial ! Et son auteur aussi!
    Homosexualité, adolescence, appartenance, dépression, respect, différence...que des mots qui signifient beaucoup pour moi.

    Merci pour ce concours !

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  • dedeban le 08/10/2022 à 08h05

    Je trouve que les thèmes abordés sont tellement d’actualité et ce courage me donne envie de découvrir

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  • JOUANNEAU le 07/10/2022 à 20h19

    j'aimerais beaucoup lire les 2 livres ! je suis curieuse de decouvrir cet auteur

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  • Ellexa le 07/10/2022 à 19h48

    Bonjour,
    Je participe volontiers. Le thème de la dépression me touche tout particulièrement, je serais très intéressée pour découvrir cet ouvrage.

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  • Marie Helene le 07/10/2022 à 19h06

    j aimerais beaucoup lire les 2 livres ! je suis curieuse de decouvrir cet auteur dont l interview est sincère et sympathique . Les thèmes sont d actualité mais traités de facon tres personnelle , ca m interesse !

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  • Alonzo le 06/10/2022 à 10h33

    Bonjour.
    S'il vous plait, je souhaite participer.
    Merci.

    L'interview est très intéressante.

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  • Souris78 le 06/10/2022 à 07h36

    Bonjour, J'aimerais découvrir grandement cet ouvrage ! Le sujet est vraiment important à mes yeux, je souhaiterais voir comment le thème est abordé, développé ! :)

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  • toubi le 05/10/2022 à 22h37

    Fascinée par ce pays rempli de paradoxes.... merci d'avance

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  • MLC le 05/10/2022 à 21h54

    Je participe volontiers: je ne connais pas du tout cet auteur et son interview est très intéressante (vraiment méconnu pour moi l'Iran!).

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