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Un hiver avec Baudelaire

Couverture du livre « Un hiver avec Baudelaire » de Harold Cobert aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Sa femme l'a mis dehors, son CDD n'est pas prolongé. Philippe est happé dans une spirale infernale et passe de l'autre côté de la barrière sociale : SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et de violence. Jusqu'au jour où il rencontre Baudelaire. Grâce à cet... Voir plus

Sa femme l'a mis dehors, son CDD n'est pas prolongé. Philippe est happé dans une spirale infernale et passe de l'autre côté de la barrière sociale : SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et de violence. Jusqu'au jour où il rencontre Baudelaire. Grâce à cet inénarrable compagnon d'infortune, et avec l'aide d'un vendeur de kebab, d'une riche veuve et d'une dame pipi, il réussit à remonter la pente. Et à retourner à une vie normale. Plongée sans fard dans le quotidien des plus démunis, Un hiver avec Baudelaire, en mêlant romanesque et réalité sociale, poésie et âpreté, nous rappelle à quel point est précaire l'équilibre qui régit nos vies.

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Articles (1)

  • La bibliothèque de l'hiver : une sélection venue du froid
    La bibliothèque de l'hiver : une sélection venue du froid

    Frimas de l'hiver et pluie de flocons inspirent artistes et auteurs. La lumière particulière de ces mois froids exacerbe-t-elle les sentiments ? L'hibernation de la nature réveille-t-elle une énergie vitale créatrice ? Les couleurs atténuées et les sons ouatés suscitent-ils au poète un désir de murmures et de confidences ? Le blanc de l'hiver invite-t-il le romancier à noircir la page ?

Avis (11)

  • J'ai apprécié ce roman mais sans plus il faut être honnête.

    Je n'ai pas été insensible au parcours de Philippe, loin de là. Philippe ça pourrait être vous, ça pourrait être moi et c'est ce qui est touchant et glaçant à la fois.
    J'ai aimé les petites notes d'espoir disséminées malgré la...
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    J'ai apprécié ce roman mais sans plus il faut être honnête.

    Je n'ai pas été insensible au parcours de Philippe, loin de là. Philippe ça pourrait être vous, ça pourrait être moi et c'est ce qui est touchant et glaçant à la fois.
    J'ai aimé les petites notes d'espoir disséminées malgré la noirceur du tableau général.

    C'était peut-être un peu court, j'aurait aimé en découvrir un peu plus les personnages secondaires. J'aurai aimé qu'on en sache plus sur la façon dont il s'en est sorti car cela m'a semblé trop vite traité.
    Il m'a manqué quelque chose.

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  • Nous allons suivre Philippe qui va tout perdre suite à la rupture avec sa femme. Il va vite tomber au plus bas, mais veut remonter cette pente pour sa fille. Philippe garde toujours une lueur d'espoir, mais un jour il n'a plus la volonté. Grâce à Baudelaire, le chien qu'il va rencontrer, sa vie...
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    Nous allons suivre Philippe qui va tout perdre suite à la rupture avec sa femme. Il va vite tomber au plus bas, mais veut remonter cette pente pour sa fille. Philippe garde toujours une lueur d'espoir, mais un jour il n'a plus la volonté. Grâce à Baudelaire, le chien qu'il va rencontrer, sa vie va changer.

    Je ne sais pas pourquoi je l'ai lu, le titre ne m'a pas convaincu, mais la couverture m'a intriguée donc je me suis lancé. La plus grosse erreur que j'aurai pu faire est de ne pas lire ce livre ! Il est tellement réaliste et tellement touchant. Suivre Philippe dans son périple ne peut que nous fendre le cœur. On ne peut qu'avoir une pensée pour tous les SDF que beaucoup ignorent. C'est un roman poignant sur le mépris des SDF. Il nous montre comme la société ignore les personnes sans abris.

    Harold Cobert nous décrit avec une telle précision ce monde si souvent ignoré ou mit de côté. C'est un roman sensé plein de vérité, on pourrait même dire que c'est un témoignage, il sonne vrai et sincère. On ne peut qu’adhérer à la plume de l'auteur qui est juste sublime.

    Un très beau livre sur la misère qui se trouve à chaque coin de rue. Un message d’espoir à tous les SDF. Ne jamais se laisser abattre, il faut toujours remonter la pente quoiqu'il arrive, il y a toujours de l'espoir.

    Ne passer pas à côté de ce livre !

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  • L’écriture d’Harold Cobert est une nouvelle fois envoûtante après Dieu surfe au pays basque et Jim, un nouveau coup de cœur pour le roman et le style de cet auteur.

    On suit l’histoire de Philippe père de famille et VRP en pompes à chaleur, très proche de sa petite fille Claire. Il a une vie...
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    L’écriture d’Harold Cobert est une nouvelle fois envoûtante après Dieu surfe au pays basque et Jim, un nouveau coup de cœur pour le roman et le style de cet auteur.

    On suit l’histoire de Philippe père de famille et VRP en pompes à chaleur, très proche de sa petite fille Claire. Il a une vie normale jusqu’à que sa femme le mette à la porte un dimanche soir, il raconte une dernière histoire à sa petite fille le prince des Etoiles et la princesse de l’Aurore et se retrouve viré de chez lui. Rapidement cette situation l’entraîne dans un engrenage, d’abord la vie dans sa voiture puis à l’hôtel de 2nde zone et finalement la rue après avoir perdu son travail.

    Il se retrouve alors spectateur de la vie des autres, entraîné dans une spirale, une véritable descente aux enfers suite à cette séparation. Au départ le récit montre ses tentatives pour rapidement retrouver un travail, ne pas demander de l’aide, le cacher à sa mère. Il montre aussi les incohérences du système et sa froideur lors de ses heures d’attente à pôle emploi, à la poste. L'injustice qui s'attache à la vie du héros qui perd peu à peu tous ses repères.

    L'auteur décrit de manière très réaliste, la vie dans la rue de Philippe, sa volonté de garder une certaine dignité, les gens qui l’aident, la débrouille. La mendicité dans le métro, la rue pour survivre. Il montre comment il essaye de tenir contre vents et marées pour sa fille, en récitant de la poèsie pour se faire écouter par les voyageurs du métro.

    Ce livre m’a émue car Philippe ça peut devenir chacun d’entre nous, à la suite d’un accident de la vie, on comprend comment on peut rapidement disparaître pour les gens. On se rend compte qu’on est souvent ce passant occupé ou gêné qui détourne le regard ou fuit le SDF qui nous rappelle qu’on peut parfois tout perdre ou combien notre société est de plus en plus inhumaine, individualiste.

    Mais à travers cette noirceur ce spleen, il y aussi de l’espoir, dans l’entourage du personnage principal. Il va faire une série de rencontres qui vont lui permettre de tenir et notamment une rencontre déterminante celle avec son chien prénommé Baudelaire. Cette amitié sera vitale dans son parcours et dans sa renaissance. Baudelaire c'est le chien dont tous le monde rêve attachant, protecteur qui aide et soutient Philippe dans sa vie dans la rue.

    Les seconds rôles sont attachants comme Berbère et sa femme qui dirige un kebab, l’amiral qui dirige la péniche des chevaliers de l’ordre de Malte qui héberge le personnage. Le très beau personnage de Claire, la fille de Philippe et son amour inconditionnel pour son père est à chaque fois une pause de douceur, une lueur d'espoir pour le personnage. La description de cette amitié entre le chien Baudelaire et son maître est très poétique. L’évocation au fil de l’histoire des poèmes de Baudelaire, des paysages de Paris, l’humanité du récit, de cette reconstruction et aussi de la réflexion sur notre société sont bouleversantes.

    L’auteur arrive à nous faire nous projeter dans Philippe, son combat quotidien pour survivre, à nous faire comprendre comment on peut basculer et devenir invisible, perdre son humanité quand on n’a plus rien et que personne ne vous regarde. Au-delà de l’histoire, l’auteur réussit à nous faire réfléchir sur notre attitude et ce qu’on aurait fait si on en était arrivé là. Il nous fait réfléchir sur notre égoïsme, notre indifférence à travers les réactions de son patron, de son ami d'enfance par exemple.

    Un récit dont on ne ressort pas indemne mais qui montre les forces insoupçonnées de l’âme humaine, de l’amour, de l’amitié humaine et aussi animale. Un portrait saisissant et bouleversant de notre société et qui prouve une fois de plus que le chien est le meilleur ami de l’homme.

    Alors ouvrez les pages de ce roman, laissez vous envouter par l’écriture réaliste et poétique de l’auteur, écouter pour reprendre l’œuvre de Baudelaire le spleen de Paris à travers cette histoire et découvrez les correspondances et l’idéal " à travers la forêt de symboles" comme le voulait Baudelaire. Faites ce voyage d'un hiver , plein d'humanité et suivez la plume d'Harold Cobert. Bon voyage littéraire et faites le plein d'émotions avec ce récit.

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  • 4ème de couverture :
    Sa femme l'a mis dehors, son CDD n'est pas prolongé. Philippe est happé dans la spirale infernale et passe de l'autre côté de la barrière sociale: SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et de violence. Jusqu'au jour où il rencontre Baudelaire....
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    4ème de couverture :
    Sa femme l'a mis dehors, son CDD n'est pas prolongé. Philippe est happé dans la spirale infernale et passe de l'autre côté de la barrière sociale: SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et de violence. Jusqu'au jour où il rencontre Baudelaire. Grâce à cet inénarrable compagnon d'infortune, et avec l'aide d'un vendeur de kebab, d'une riche veuve et d'une dame pipi, il réussit à remonter la pente. Et à retourner à une vie normale. Plongée sans fard dans le quotidien des plus démunis, Un hiver avec Baudelaire, en mêlant romanesque et vérité sociale, poésie et âpreté, rappelle cet équilibre précaire qui régit nos vies.

    Mon avis :
    Un équilibre qui ne tient qu’à un fil, un fil qui casse au moindre poids de l’infortune. Une infortune qui a doublé le poids de ces jours. Philippe récemment divorcé, père d’une petite Claire, plonge dans sa lente déchéance, on l’accompagne dans cette descente inexorable, on ne détourne pas, comme on le ferait dans la vraie vie.

    « A chaque station, le visage de ceux qui l’aperçoivent en montant se crispe ou se fige avant de se retrancher derrière une indifférence de façade comme on verrouille une porte. Ceux qui vont pour s’asseoir non loin de lui se ravisent à sa vue et, après un demi-sourire tordu et embarrassé, vont s’asseoir plus loin, quand ils ne changent pas de voiture à la station suivante. Ceux qui le repèrent depuis le quai s’épargnent ses simagrées et montent directement dans un autre wagon. Il ferme les yeux »

    L’écriture de Harold Cobert sait nous tenir en haleine, et veut nous mener jusqu’à la dernière page.
    Dans la première partie, la vie de Philippe bascule dans une descente aux enfers, elle est décrite sans concession, tout y est, des centres de logement, aux bancs publics, des visages qui se détournent à la violence. Mais avec une dignité toujours présente.

    « L'avenir se vit au présent. Un présent qui ne se conjugue pas. Ou uniquement au mode infinitif. Parce qu’aujourd'hui ressemble à hier, et demain à aujourd'hui. Manger. Dormir. Boire. Rester propre. Emmaüs. Mendier. […] Regarder la date sur la une des journaux. Dormir. Rester propre. Déféquer. Ne pas mourir. Changer de chaussures. Rester digne. Mendier. Ne pas lâcher. Manger. Boire. Dormir. Rester en vie. Penser à Claire. Vivre. Survivre »

    Dans la seconde, une belle fable sur l’espoir voit le jour, on veut y croire, et on y croit !!! Une rencontre miraculeuse, le chien, Baudelaire, l’émotion nous prend, nous pend à la gorge, ne nous lâche pas. De la pure poésie, et je tiens à saluer Harold pour ces talents d’orfèvre, les mots sont d’une telle justesse, s’imbriquant les uns dans les autres, nous embarquant…

    On ne sort pas de cette lecture indemne, certes, on est charmé par la magnifique plume de Harold, mais cette descente brutale, cette misère ne sont pas l’apanage des moins bien lotis, personne n’est à l’abri…même avec un joli toit au-dessus de la tête !

    Merci Harold Hâte de lire « Lignes Brisées »

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  • Des types comme Philippe, on en croise tous les jours. Sur le trottoir, dans les couloirs du métro, dans les gares. On ne les regarde souvent même pas. Des types qui avaient une vie, une famille, un boulot. Philippe avait tout ça. Mais lui et sa femme ont divorcé, elle l'a mis à la porte. Il a...
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    Des types comme Philippe, on en croise tous les jours. Sur le trottoir, dans les couloirs du métro, dans les gares. On ne les regarde souvent même pas. Des types qui avaient une vie, une famille, un boulot. Philippe avait tout ça. Mais lui et sa femme ont divorcé, elle l'a mis à la porte. Il a quitté son travail deux jours avant la fin de son CDD, de toute façon, il n'aurait pas été reconduit. Il passe alors d'hôtels Formule 1 en hôtels miteux. Il perd son permis... et petit à petit, étonnamment vite, tout ce qu'il possède. Très rapidement, sa situation se dégrade. Chaque billet puis chaque pièce compte de plus en plus vite, l'argent s'amenuise, s'égraine, jusqu'à manquer totalement. Alors la spirale infernale l'engloutit : pas d'argent, pas de toit, pas d'adresse, pas de travail... pas d'argent. Philippe devient SDF. Sans domicile fixe. Puis sans rien du tout. Un parcours tristement banal, et effrayant. Cet hiver-là nous rappelle à chaque chapitre, à chaque page que ce peut être nous, non pas pour créer une empathie égocentrique mais au contraire pour nous interpeler, nous faire réfléchir, nous faire agir. Lui, c'est nous. Et nous pourrions tous être Lui.
    Dans cette hiver si froid et si triste, il y une lueur d'espoir qui s'appelle Baudelaire, comme l'auteur des "Bons chiens". Car Baudelaire est un chien. Un bâtard errant qui devient son protecteur et son guide. C'est lui qui soutient Philippe, lui montre la voie et le sauve en lui faisant comprendre ces mots essentiels : "Prends-moi avec toi, et de nos deux misères nous ferons peut-être une espèce de bonheur"...
    Il y a aussi Bébère, Fatima, Ahmed, qui lui tendent la main, lui ouvrent leur cœur et leur porte, partagent le peu qu'ils ont. Et le Fleuron, une péniche amarrée quai de Javel, où Philippe et Baudelaire sont accueillis, et où, une fois la passerelle franchis, ils ne sont plus des SDF mais des passagers. Des passagers que l'on guide vers une nouvelle vie en les aidant à remonter la pente...
    Et il y a Claire, la petite Princesse de l'Aurore, sa fille qu'il entr'aperçoit, à laquelle il pense, dont la photo lui redonne courage. Sa petite fée qui, malgré tous les efforts de sa mère pour l'éloigner de son père, ne cesse de le défendre, de l'aimer, de le porter dans son cœur à défaut de pouvoir le voir...
    Harold Cobert, qui a passé pour ce roman beaucoup de temps à fréquenter des SDF, décrit avec beaucoup de justesse, d'efficacité, de précision ce déclin somme toute ordinaire. Pas de pathos, pas d'effusion inutile, simplement des mots qui sonnent juste, un ton, un style limpide et percutant qui font ressentir profondément tous les doutes, les désespoirs, les découragements, mais aussi les petits bonheurs, les espérances, les amitiés.
    "Un Hiver avec Baudelaire", subtilement en prise avec le réel et émotionnellement très très fort, est sans conteste, comme l'écrit Tatiana de Rosnay, une "formidable fable contemporaine, un immense message d'espoir !"

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  • Un hiver avec baudelaire se lit tout seul et rapidement , mais on en apprend beaucoup!

    Un hiver avec baudelaire se lit tout seul et rapidement , mais on en apprend beaucoup!

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  • Si seulement chaque français lisait ce livre les rues s'habilleraient de sourires et de respect.

    Si seulement chaque français lisait ce livre les rues s'habilleraient de sourires et de respect.

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  • J'ai passé un bon moment , c'est tellement la réalité d'aujourd'hui ...

    J'ai passé un bon moment , c'est tellement la réalité d'aujourd'hui ...

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