La perte d'un jeune enfant est toujours une immense douleur et il faut des mois, sinon des années, pour que cette incommensurable peine commence à s'atténuer, sachant qu'au moindre souvenir douloureux, la plaie à peine cicatrisée s'ouvrira de nouveau.
Mais perdre un enfant adulte, en pleine possession de ses moyens, célibataire de surcroît, qui fait de ses parents les uniques héritiers est peut-être un drame encore plus grand, dans la mesure où il est impossible de commencer à faire son deuil tant que les inévitables formalités liées à la succession ne sont pas résolues.
Pour cela, il faut des mois durant, littéralement se battre avec les bancassurances, les administrations, les grandes sociétés. dont on pourrait dire qu'elles sont toutes au service de leurs clients mais qui, en fait, ne vous considèrent que comme des numéros.
Cela fait plus d'un an que dure ce combat sans que le notaire ait pu enfin clore la succession.
Après avoir obtenu une licence d'Histoire-Géographie, l'auteur exerça le métier d'instituteur, de directeur-adjoint puis de premier responsable dans un lycée professionnel. Il s'attachera à redonner espoir à tous ces jeunes dirigés vers une voie professionnelle à cause de leurs lacunes en français et mathématiques.
En retraite depuis 1996, il continue de les aider par sa présence et par la plume.
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