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« Il n'est pas nécessaire, disait Laurent de la Résurrection, d'avoir de grandes choses à faire, je retourne ma petite omelette dans la poêle pour l'amour de Dieu. » Et il expliquait : « Le temps de l'action n'est pas différent de celui de l'oraison ; je possède Dieu aussi tranquillement dans le tracas de ma cuisine que si j'étais à genoux devant le Saint-Sacrement. » Étrange mystique que celui-là : ni saint ni bienheureux ni même vénérable, et pourtant l'une des plus hautes figures spirituelles du Carmel et, sans aucun doute, celle qui parle le plus à notre époque.
Né dans un village pauvre de Lorraine, soldat puis domestique, il restera toute sa vie frère convers, voué aux tâches les plus humbles : cuisinier, puis savetier. Peu lui importe : « Il n'est pas nécessaire d'être toujours à l'église pour être avec Dieu ; nous pouvons faire de notre coeur un oratoire dans lequel nous nous retirons de temps en temps pour nous y entretenir avec lui amoureuse-ment. » Telle est sa « pratique de la présence de Dieu », simple et joyeuse.
Son oeuvre se résume à des maximes et à 16 lettres. Mais son rayonne-ment est tel que les plus grands, notamment Fénelon, viennent lui demander conseil et qu'il est de son vivant compté parmi les plus grands mystiques. Le P. de Beaufort publie en 1692 ses écrits et deux ans plus tard les Entretiens qu'il a eus avec lui. Il les accompagne de deux hommages. Nous publions l'intégralité de ces textes. Préface et postface sont signées par deux carmes spécialistes de Frère Laurent : S. Robert (Québec) et M.-L. Huet (Toulouse).
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