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Rosa Candida

Couverture du livre « Rosa candida » de Audur Ava Olafsdottir aux éditions Zulma
  • Date de parution :
  • Editeur : Zulma
  • EAN : 9782843045219
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner... Voir plus

Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile. D'un réalisme sans affèterie, tout l'art d'Audur Ava réside dans le décalage de son personnage, candide, cocasse et tendre. Cette insolite justesse psychologique, étrange comme le jour austral, s'épanouit dans un road movie dont notre héros sort plus ingénu que jamais, avec son angelot sur le dos.

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Articles (1)

  • Salon du livre de Paris : Que s'est-il passé vendredi 20 mars ?

    8h, départ de ma tranquille banlieue parisienne, j’ai hâte d’arriver Porte de Versailles au Salon du livre 2015. 10h, à peine arrivée, je plonge immédiatement dans l’arène. Moment d’émotion lorsque je passe devant le stand des éditions la Martinière qui rendent un bel hommage à Georges Wolinski. Quel foisonnement, quel monde ! J’ai découvert le Salon du livre en 2014 et pour rien au monde je n’aurai manqué ce rendez-vous. J’ai prévu tout un programme mais avant tout je rejoins le stand de lecteurs.com.

Avis (39)

  • L'auteure islandaise nous conte une histoire pleine de douceur .En toutes circonstances,la sérénité l'emporte et le livre fait du bien.
    Le récit déroule la vie de personnages en quête d'eux-mêmes, qui suscitent l'empathie du lecteur
    De façon naturelle, les questions de la filiation, de la...
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    L'auteure islandaise nous conte une histoire pleine de douceur .En toutes circonstances,la sérénité l'emporte et le livre fait du bien.
    Le récit déroule la vie de personnages en quête d'eux-mêmes, qui suscitent l'empathie du lecteur
    De façon naturelle, les questions de la filiation, de la paternité et de la maternité font la trame du livre qui s'apparente à un roman d'apprentissage.
    Le narrateur , Lobbi, est passionné par les roses comme l'était sa mère récemment décédée et il quitte son pays pour aller restaurer et entretenir le jardin d'un monastère .Il laisse derrière lui son vieux père et son frère jumeau autiste Josef. Il laisse aussi Flora Sol , une petite fille de quelques mois née d'une unique et courte étreinte de Lobbi et d'Anna .Son départ loin d'être pour lui une épreuve sera une révélation.

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  • La vie écrit au crayon. La mort passe la gomme. Christian Bobin
    Cette citation illustre parfaitement ce roman.
    Arnljótur dit Lobbi, 22 ans, quitte le cocon familial pour aller cultiver une ancienne roseraie laissée à l’abandon dans un monastère sur le continent.
    Son père quasi octogénaire va...
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    La vie écrit au crayon. La mort passe la gomme. Christian Bobin
    Cette citation illustre parfaitement ce roman.
    Arnljótur dit Lobbi, 22 ans, quitte le cocon familial pour aller cultiver une ancienne roseraie laissée à l’abandon dans un monastère sur le continent.
    Son père quasi octogénaire va rester seul, car son second fils, jumeau de Lobbi, est autiste et vit en institut depuis que leur mère est morte dans un accident de voiture.
    Lobbi a eu une relation d’une nuit avec Anna et ainsi naîtra la petite Flóra Sól
    Lobbi nous raconte sa vie, la mort est présente car sa mère lui manque, il partageait avec elle cette passion du jardinage, et son choix de vie est aussi un hommage qu’il lui rend.
    On pourrait penser qu’il est candide, je dirais qu’il est authentique, il déroule son histoire sans affèterie, juste la beauté d’une vie simple.
    « C’est toi qui lui tenais la main. Ton frère a dormi presque tout le temps, la première année. Toi, tu veillais et regardais le monde. »
    C’est ainsi que le père présente ses deux fils.
    « Ta mère était beaucoup avec toi. Moi, j’étais plus avec ton frère. Nous nous partagions la tâche. Ta maman et toi, vous parliez beaucoup ensemble tandis que Jósef et moi, nous nous taisions ensemble. Ça marchait très bien comme ça. »
    Le ton du livre pourrait faire penser à la légèreté mais nous en sommes loin, en effet il y a une douceur triste car le deuil est là mais aussi l’apprentissage de la vie pas à pas, on sourit souvent. En effet ce jeune homme ne parle pas la langue du pays qui l’accueille, il fait beaucoup d’efforts pour cuisiner son quotidien est semé d’embûches à surmonter.
    Il fait également l’apprentissage de la paternité et ces moments partagés avec le lecteur sont d’une tendresse absolue.
    Je trouve ce jeune homme courageux, il avance, il découvre la vie, il va son chemin.
    L’ensemble de ce roman a une grâce indéniable qui entraîne le lecteur sans aucune lassitude, cette simplicité est faite de beaucoup de poésie.
    C’est joli ce regard sur le monde, cela montre que l’on peut écrire de jolies choses sans mièvrerie.
    C’était une relecture pour moi et l’enchantement a encore agi.
    ©Chantal Lafon
    https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/07/18/rosa-candida/

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  • « Je suis bien obligé de me demander comment deux personnes, qui ne se connaissent pas, ont pu faire pour fabriquer un enfant aussi divin dans des conditions aussi primitives et inadéquates que celles d’une serre. Il s’en faut de peu que je n’éprouve du remords. Plein de gens ont tout juste, se...
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    « Je suis bien obligé de me demander comment deux personnes, qui ne se connaissent pas, ont pu faire pour fabriquer un enfant aussi divin dans des conditions aussi primitives et inadéquates que celles d’une serre. Il s’en faut de peu que je n’éprouve du remords. Plein de gens ont tout juste, se courtisent de manière constructive, accumulent peu à peu les biens du ménage, fondent un foyer, ont la maturité nécessaire pour résoudre leurs différends, paient leurs traites à échéance et n’arrivent quand même pas à fabriquer l’enfant dont ils rêvent »

    Mon premier de cette autrice mais pas le dernier.

    Roman initiatique autour de la rose, de la vie et de nos choix.

    Un conte moderne - la quête d’un jeune homme à la recherche du sens de sa vie. En quête de sens à la suite de la mort de sa mère et de la naissance de sa fille.

    Ce roman est très doux, tout est beau : les gens, les rencontres, les paysages, les roses, les émotions,et les sentiments.
    Ce roman apaise.

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  • Arnljotur, 22 ans, quitte son père et son jumeau pour aller s'occuper de la roseraie d'un monastère à des milliers de kilomètres.
    Il est le père d'une petite fille de sept mois qu'il a eu après une seule relation avec Anna.
    Ce roman a l'allure d'un conte.
    Il est d'une extrême douceur et d'une...
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    Arnljotur, 22 ans, quitte son père et son jumeau pour aller s'occuper de la roseraie d'un monastère à des milliers de kilomètres.
    Il est le père d'une petite fille de sept mois qu'il a eu après une seule relation avec Anna.
    Ce roman a l'allure d'un conte.
    Il est d'une extrême douceur et d'une certaine lenteur.
    Son vieux père dit toujours......
    Sa mère défunte aurait dit.......
    Il est très attaché à ses parents et s'y réfère souvent..
    Il se cherche, hésite, est fou de sa petite fille qu'Anna lui a amenée dans le village du monastère.
    C'est une sorte de roman initiatique très agréable à lire.
    Depuis des années j'ai envie de le lire, sans savoir pourquoi.
    Et bien voilà, c'est chose faite.
    Si je n'ai pas été éblouie comme je m'y attendais, j'ai quand même passé un très bon moment de lecture dépaysant.

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  • Quelques mois après la mort accidentelle de sa mère, qui lui a enseigné l'amour des fleurs et des roses, Arnljótur quitte la douce maison de son père et de son frère, autiste, pour un long voyage vers le monastère isolé dont il doit devenir le nouveau jardinier.

    Dans ce roman venu du nord,...
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    Quelques mois après la mort accidentelle de sa mère, qui lui a enseigné l'amour des fleurs et des roses, Arnljótur quitte la douce maison de son père et de son frère, autiste, pour un long voyage vers le monastère isolé dont il doit devenir le nouveau jardinier.

    Dans ce roman venu du nord, dont on ne découvre les personnages et les péripéties que par petites touches effleurées, comme par un pinceau sur une toile impressionniste, un seul évènement vient troubler l'ensemble : la fugace étreinte qu'Arnljótur a partagé avec une jeune femme avant le départ a donné naissance à un enfant qui pourrait faire partie de sa nouvelle vie.

    Un récit tout en douceur et en beauté qui laisse le lecteur en extase, dans un silence empli de calme, de lumière et de fleurs.

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  • C’est une histoire venue des contrées glacées d’Islande. Les personnages peuvent apparaître distants, peu chaleureux, parfois presque dénués de sentiment, mais ce n’est qu’une impression vite balayée par leurs profondeur et bienveillance envers les autres.
    Arnljotur a 22 ans et s’apprête à...
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    C’est une histoire venue des contrées glacées d’Islande. Les personnages peuvent apparaître distants, peu chaleureux, parfois presque dénués de sentiment, mais ce n’est qu’une impression vite balayée par leurs profondeur et bienveillance envers les autres.
    Arnljotur a 22 ans et s’apprête à quitter son père et son frère autiste. Sa maman est décédée quelques mois plus tôt dans un accident de voiture. Il passait beaucoup de temps avec elle, notamment dans la serre et le jardin où ils arrivaient à faire pousser des plantes improbables à ces latitudes. C’est d’ailleurs dans cette serre que fut conçue sa fille, ce qui n’était pas au programme, mais qu’il découvre et accepte avec une certaine philosophie.
    Ce roman est-il le récit d’un voyage initiatique vers l’âge adulte ? Certainement mais pas que ! Avec beaucoup de douceur, de lenteur (mais sans longueur) et une certaine candeur, Audur Ava Olafsdottir aborde des thèmes aussi universels que l’amour, le sexe, la famille ou encore la spiritualité ou la recherche de soi.
    Je suis ressortie de cette lecture apaisée et comme dans un état de plénitude absolue. Certainement le pouvoir d’imaginer me retrouver assise dans cette roseraie, ou de dénicher un film qui illustrerait ma pensée du moment ... ah les pouvoirs extraordinaires de la lecture !

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  • J'ai bien aimé ce roman mais comme dans Miss Islande l'auteur nous laisse plein d'interrogations en fin d'histoire. Enfin on aimerait bien connaître la suite, que deviennent-ils? reviendra t-elle?
    L'écriture est fluide, ça se lit très bien mais je suis resté un peu sur ma faim;

    J'ai bien aimé ce roman mais comme dans Miss Islande l'auteur nous laisse plein d'interrogations en fin d'histoire. Enfin on aimerait bien connaître la suite, que deviennent-ils? reviendra t-elle?
    L'écriture est fluide, ça se lit très bien mais je suis resté un peu sur ma faim;

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  • Avis issu de : https://hanaebookreviews.wordpress.com/2019/07/01/rosa-candida-audur-ava-olafsdottir/

    Quoi de mieux qu’un livre au nom d’une rose pour butiner un printemps regretté au sein de cet été caniculaire ?
    « Rosa Candida » ou la rose à huit pétales. Fleur rare à l’équilibre aérien et...
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    Avis issu de : https://hanaebookreviews.wordpress.com/2019/07/01/rosa-candida-audur-ava-olafsdottir/

    Quoi de mieux qu’un livre au nom d’une rose pour butiner un printemps regretté au sein de cet été caniculaire ?
    « Rosa Candida » ou la rose à huit pétales. Fleur rare à l’équilibre aérien et à la tige douce et sans épine.
    Si le roman n’a pas 8 pages, les aromes qu’il exalte à son ouverture enivrent autant que ceux dégagés par l’éclosion d’une fleur.
    Effeuillé avec délicatesse, ses pages sont des pétales aux parfums enveloppants dont la finesse des émotions m’a émue sans chichis. Rare et pur, sans mièvrerie ni naïveté, j’y ai lu la beauté et simplicité du monde – tout simplement, à l’image de la fleur.

    Tout commence dans un paysage volcanique et hostile où des déserts de laves refroidies entravent la nature et où la floraison n’a pas sa place. Pourtant, la mère d’Arnljótur a réussi à y maintenir une serre et à y cultiver une variété de roses rares, Rosa Candida. Arrachée trop tôt à la vie, elle laisse à son fils, alias Lobbi, cette serre dont ils partagent la passion.
    C’est en ce lieu vénéré que le jeune homme découvre les plaisirs de la chair et où est conçue Flora Sol, sa fille, qu’il appelle « l’enfant ».

    Bouleversé par la mort de sa mère et face à une paternité trop brusque dont il semble étonnamment détaché, Lobbi quitte l’Islande pour rejoindre un monastère dont il réhabilitera le jardin mythique à l’abandon.
    Avec pour seul bagages trois boutures de Rosa candida, il abandonne « l’enfant », « la femme », son père anxieux et son frère autiste pour un long périple vers cette roseraie dont le lecteur ne connaitra jamais le lieu exact.
    La longueur du voyage et l’inconnu du lieu nous font ressentir le même dépaysement que notre personnage. Le lecteur se sent lui aussi déraciné dans ce pays à la langue et aux coutumes étrangères et seul le « Merveilleux Jardin des Roses Célestes », lieu clos à l’abri du monde protège du monde extérieur et des réalités terrestres.
    Peu pressé de grandir, notre jeune homme aux deux passions, les roses et le corps, y renouvelle l’Eden végétal maternel et cultive ainsi une insouciance vendue trop tôt.

    La roseraie semble paradisiaque et Lobbi passe ses journées entre les fleurs et les films qu’un moine cinéphile lui projette pour l’éduquer aux réalités du monde : la cuisine, l’amour, la chair… Mais le filtre du 7ème art et ce parfum d’Eden envoutant ne pourront durer éternellement et, un mois après son installation chez les moines, la « femme », Anna le rejoint avec « l’enfant ».

    L’initiation vers la maturité, la lente évolution des sentiments et l’apprivoisement du rôle paternel sont traités de manière tendre, presque poétique.

    Lecteurs de livres à suspens, passez votre chemin.
    Comme la rose fragile demande du temps avant d’éclore, notre héros et notre histoire évoluent avec lenteur et délicatesse.
    Une écriture tendre décrit le monde avec simplicité et évidence, comme s’il suffisait d’en assimiler sa beauté pour accepter de ne pas le compliquer.
    En résulte un apaisement envoûtant, comme un parfum de rose enveloppant où les personnages principaux sont plus secondaires que les sentiments et les émotions qu’ils transmettent.

    Un très beau roman dont on se délecte comme on admire un jardin.

    « Au moment où je m’apprête à partir pour le jardin, le lendemain matin, frère Thomas frappe à ma porte. Il me dit être parvenu à une conclusion dans l’affaire qui nous occupe.
    « On parle du corps à cent cinquante-deux reprises dans la Bible, de la mort à deux cent quarante-neuf et de roses et autres végétations terrestres à deux cent dix-neuf. J’ai recensé cela pour toi : ce sont les plantes qui m’ont pris le plus de temps : figuiers et vignes se cachent partout et il en est de même pour les fruits et toutes sortes de semences. » Il me tend une demi-page quadrillée comportant trois colonnes de chiffres, puis il pointe vers le total souligné deux fois au bas de chaque colonne, comme preuve à l’appui. Il y a là trois chiffres qui répondent à toutes mes questions que j’avais sur le cœur.
    « C’est là, noir sur blanc », dit-il. Le corps, la mort et les roses, comme s’il me citait le titre d’un vieux roman de gare. »

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