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Rivières de la nuit

Couverture du livre « Rivières de la nuit » de Xavier Boissel aux éditions Inculte
  • Date de parution :
  • Editeur : Inculte
  • EAN : 9791091887991
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Une fondation a construit au Pôle Nord, une chambre cryogénique censée préserver la biodiversité en cas de cataclysme planétaire. Elja Osberg en est le gardien, mais très vite il comprend qu'il est le dernier homme.

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Avis (5)

  • Avis de la page 50
    En prévision de cataclysmes les notes William Stanley membre d’ une fondation décrit l’objectif et les attentes du projet de l’arche ; construction d’un bunker inaccessible aux confins d’une ile du pôle nord pour préserver les semences du monde entier et conserver ce...
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    Avis de la page 50
    En prévision de cataclysmes les notes William Stanley membre d’ une fondation décrit l’objectif et les attentes du projet de l’arche ; construction d’un bunker inaccessible aux confins d’une ile du pôle nord pour préserver les semences du monde entier et conserver ce patrimoine mondial fragile. Après chaque note, un chapitre du narrateur, Elja Olsberg et ses premiers pas de gardien de cette arche.
    Xavier Boissel nous propose une vision futuriste alarmante, dans un style très construit entre récit et notes de synthèses administratives, la catastrophe annonceé aura-t-elle lieu ? à suivre…

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    • Anne-Laure Vaucelle le 04/09/2014 à 16h14

      Dans ce court roman futuriste, Xavier Boissel nous propose une alternance de récit du narrateur Elja Olsberg malheureux gardien prisonnier de ses rêves et de cette nature inhospitalière et vision stratégique de la fondation et des objectifs tantôt humanistes tantôt mercantiles poursuivis.
      Les phrases longues, le vocabulaire précis, technique voire érudit et l’alternance entre rêves et stratégie d’entreprises rendent la lecture difficile. Les descriptions des tâches et des rêveries sont alternées avec une vision cynique du marketing de la catastrophe. Cataclysme attendu et difficultés rencontrés dans cette solitude de fortune pour trouver la voie à suivre. Cette vision alarmiste crédible et son traitement entre fiction et objectifs donne une profondeur au roman et donne à réfléchir sur l’écologie et la survie de l’espèce. Notre Elja Olsberg serait-il un Robinson Crusoé des temps modernes ? l’ouverture proposée laisse place à toutes les hypothèses.
      Ce court roman utilise les ressorts de la science-fiction, le propos reste toutefois confus et je reste indécise sur la fin, à relire pour mieux comprendre ou passer à autre chose ?

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  • Avis de la page 50.
    Chronique à 2 voix d'une sur l'imminence d'une catastrophe majeure sur la terre. Récit de l'implantation d'Elja Osberg, sorte de sentinelle d'une arche à la frontière du Pôle Nord construite par une mystérieuse fondation pour abriter et regrouper toutes les semences du...
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    Avis de la page 50.
    Chronique à 2 voix d'une sur l'imminence d'une catastrophe majeure sur la terre. Récit de l'implantation d'Elja Osberg, sorte de sentinelle d'une arche à la frontière du Pôle Nord construite par une mystérieuse fondation pour abriter et regrouper toutes les semences du monde tel un trésor. Seconde voix avec Willialm Stanley sous forme de fiches et notes techniques expliquant le contexte d'une terre très malade et le principe de ce fameux Arche établi par la Fondation. Comment tout cela va t'il évoluer ? Déjà un certain suspense même si la quatrième de couverture nous indique partiellement l'issue de cette opération.

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    • Olivier BIHL le 02/09/2014 à 18h39

      Après la page 50, mon avis global à la fin de la lecture ;
      Roman apocalyptique et post apocalyptique, de l’anticipation mais dont notre actualité (guerres, famines, catastrophes naturelles à répétition, épidémies) ne peut pas manquer de qualifier ce livre de prophétique.

      • Trames et personnages :
      En vérité sur un peu plus d’une centaine de pages, c’est une véritable course à la catastrophe définitive à laquelle nous assistons. Pour Elja Osberg, seul gardien d’une Arche destinées à conserver tel un coffre fort l’ensemble des semences répertoriées sur le globe, c’est une mission qui ne lui permet plus d’exister en tant que tel. Dédié corps et âmes à la garde de son Arche tel Noé, il s’est effacé de ses semblables et a perdu en quelque sorte son identité. Si sa mission est d’abord constituée de routines quotidiennes avec des rapports à sa hiérarchie, elle va vite se transformer en cauchemar d’abord pas sa solitude volontaire puis par le fait qu’il reste le dernier être humain de la planète. On ne peut que tirer son chapeau devant la connaissance et l’imagination que l’auteur va déployer pour nous faire vivre ses pensées, ses cauchemars et sa façon de décrire l’univers restreint dans lequel il est plongé puis le spectacle d’une planète dévastée où la nature reprend ses droits.
      En ce qui concerne la Fondation et les notes techniques de William Stanley F, un des instigateurs du projet de l’Arche, on ne peut que s’effrayer d’un tel personnage dont les motivations ne reposent que sur la volonté de spéculer sur les catastrophes naturelles, de jouer de sa propriété de l’Arche pour imaginer que la Fondation pourrait recréer ensuite une nouvelle civilisation après l’ultime cataclysme.
      • Contexte et véracité contemporaine :
      Ce projet de coffre- fort végétal existe bien et Xavier Boissel ne fait que développer et présenter le cadre et les motivations qui ont poussé à cette création. C’est ensuite son talent d’écrivain qui en fait un projet aux motivations bien plus troubles où une assemblée générale d’une organisation supra internationale ne vise qu’à la spéculation et ne peut concevoir que la planète connaisse bien un ultime cataclysme dont un seul homme pourrait être le dernier de l’humanité. Véritable aussi la succession de guerres, d’épidémies, de catastrophes naturelles que nous ne cessons de connaître depuis le milieu du siècle dernier.
      • Sentiment global au terme de la lecture :
      A la fois concis, intriguant et non dénué de poésie, ce court roman ne peut pas manquer de vous filer des frissons dans le dos, tant il est actuel et s’appuie sur un constat que nos climatologues, scientifiques, écologistes (non fantaisistes), politiques ne cessent de nous alerter, même sans hélas beaucoup agir, sur l’obligation de prémunir l’humanité et notre planète de cataclysme futur.
      Plaidoirie implacable de la cupidité et du sens de la spéculation sur les catastrophes naturelles et les fléaux déclenchés par l’être humain. Nous ne pouvons que nous sentir concernés.

      Note : 14/20

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  • p50
    Elja Osberg est la sentinelle permanente de l'arche construite dans une île du cercle polaire pour préserver la diversité des espèces végétales en cas de cataclysme planétaire (de plus en plus possible). Il est seul, confortablement installé (salle de sport, piscine etc.) mais p13:"Quoique...
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    p50
    Elja Osberg est la sentinelle permanente de l'arche construite dans une île du cercle polaire pour préserver la diversité des espèces végétales en cas de cataclysme planétaire (de plus en plus possible). Il est seul, confortablement installé (salle de sport, piscine etc.) mais p13:"Quoique je fusse informé de tous les périls de cette mission, il ne me serait pas venu à l'esprit que je ne serais plus de ce monde...
    Les chapitres alternent: les uns en italique sont le récit au "je" du personnage; les autres sont des notes techniques sur la réalisation de l'arche et les intentions de la fondation qui la finance (et en espère des profits)
    Jusque là, j'aime beaucoup, je m'identifie au héros et à son angoisse grandissante; l'écriture est simple et claire, très visuelle: je vois la scène comme au cinéma!,

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  • Et si le monde finissait comme il avait commencé avec un déluge, une arche et un seul être vivant ?
    Deux possibilités : l’homme préoccupé par son confort n’a pas vu venir la débâcle, soit il l’a anticipé de son mieux.
    Ce livre sans romance et proche de l’univers de la science-fiction décrit...
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    Et si le monde finissait comme il avait commencé avec un déluge, une arche et un seul être vivant ?
    Deux possibilités : l’homme préoccupé par son confort n’a pas vu venir la débâcle, soit il l’a anticipé de son mieux.
    Ce livre sans romance et proche de l’univers de la science-fiction décrit ces deux hypothèses à deux voix qui s’expriment en alternance.
    Un humanoïde qui pourrait être le dernier est chargé d’une mission dans les profondeurs de la terre : en solitaire, il garde les ressources végétales pour garantir la survie du monde.
    La 2e voix décrit le processus de création de cette banque de ressources génétiques dans le cadre d’une nouvelle gouvernance énergétique basée sur les énergies fossile, solaire et décarbonée.
    Dans cet univers polaire et glaçant à plus d’un titre, quel sera le scénario final ?

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    • gabala le 27/08/2014 à 19h28

      « Rivières de la nuit » immerge le lecteur dans un scénario d’apocalypse qui oppose la logique économique et technologique à la réalité de la nature.
      L’homme peut-il mettre en équation tous les cataclysmes et maîtriser toutes les catastrophes ?
      La logique humaine est poussée dans ses absurdités machiavéliques faisant des pires situations des opportunités financières basées sur la spéculation des phénomènes météos. La gouvernance politique imagine pouvoir se substituer à la nature via un mécano génétique industriel.
      Tel un poisson dans un aquarium clos, Elja est le gardien de l’arche qui abrite la semence numérique indispensable à la survie du genre humain ; le lecteur devient son unique compagnon dans sa prison. Le bunker est confronté en grandeur réelle à un tremblement de terre qui prive l’anti héros des dernières connexions informatiques avec le monde de la supervision. Dans un tel naufrage et face à l’implacabilité des modèles économiques, la mer de lune et l’aurore boréale apportent à Elja une touche de poésie salutaire.
      Ce livre a l’immense mérite de rappeler les limites du tout technologique et de l’assurance tout risque. Au-delà de la noirceur du film qui se déroule, si le pire reste à venir en termes de marketing et de gestions financières, il demeure toujours un coin de ciel bleu et d’espérance.
      Si l’on cherche du sens à ce qui nous arrive, la lecture de cet opus devrait nous inciter à sauvegarder nos relations avec la nature plutôt que des banques de données. Il importe de souligner les qualités de l’auteur qui avec un style audacieux et un souffle d’ensemble provoque l’intérêt et la réflexion du lecteur de bout en bout. Un livre inédit et saisissant qui gagne à être découvert.

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  • Critique de la page 100 (50): Dans ce très court roman, Xavier Boissel nous envoie dans le futur où des scientifiques ont imaginé une arche afin de sauvegarder les différentes espèces végétales en prévision d'une catastrophe planétaire. Elja Osberg en devient la sentinelle qui surveille le...
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    Critique de la page 100 (50): Dans ce très court roman, Xavier Boissel nous envoie dans le futur où des scientifiques ont imaginé une arche afin de sauvegarder les différentes espèces végétales en prévision d'une catastrophe planétaire. Elja Osberg en devient la sentinelle qui surveille le bâtiment. Au milieu de ce récit, l'auteur a su créé un mystère et j'ai très envie d'en savoir plus sur l'arche et son hôte.

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    • Les livres de K79 le 27/08/2014 à 10h56

      Dans un futur proche, une fondation a décidé de construire un énorme bâtiment surprotégé pour pouvoir conserver la diversité végétale de la Terre. Située au Pôle Nord, cette arche est un moyen de prévenir les dégâts d’une prochaine grosse catastrophe planétaire et ainsi de faciliter la reconstruction de la vie. L’aventure est contée par deux narrateurs. Le premier narrateur est un membre de la fondation qui explique à travers ses notes professionnelles, les origines, les objectifs et le devenir de la structure. Le second s’appelle Elja Osberg et il a été choisi quelques années plus tard pour intégrer l’arche et en être le gardien.
      J’ai trouvé l’écriture de Xavier Boissel exigeante mais accessible. Elle m’a transporté dans cette courte expérience d’anticipation. Les événements relatés dans cette science-fiction sont tellement proches de notre réalité que la solution imaginée m’est apparu comme une échappatoire envisageable. L’histoire est vraisemblable et c’est en cela que réside toute sa force. Xavier Boissel nous propose un trop court roman (ou plutôt une nouvelle) sur le désastre annoncé et sur la dissolution mentale de l’homme face à la solitude.

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