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Le 8 avril 1922, après avoir brûlé quantité de ses nouvelles qu'il nommait dédaigneusement " fantaisies " ou " écrits indécents ", E.M.
Forster note dans son journal : " Il ne s'agit pas de repentir moral mais du point de vue artistique, je crains de m'engager dans une impasse. Je n'ai pas écrit ces textes pour m'exprimer mais pour m'exciter... Au début il doit y avoir une quinzaine d'années, j'avais le sentiment que ce genre d'expérience mettait en péril ma carrière de romancier. " Féru de respectabilité, considéré comme un second Kipling, l'auteur de Route des Indes veillait à dissimuler ses frasques et les oeuvres qu'elles lui inspiraient contre son gré.
Il utilisait certains de ses textes comme défouloir et gardait pour lui ces instants d'éternité qui paraissent aujourd'hui. Heureuse trahison puisque plusieurs des nouvelles, qui n'avaient pas été publiées du vivant de l'auteur, nous donnent de lui une image de grande liberté, même si celle-ci resta dissimulée. Mais attention, avec Forster rien n'est innocent, surtout lorsque ses descriptions semblent anodines ou se parent du vernis de l'observateur objectif.
L'éditeur reprend dans cette édition l'ensemble des nouvelles de E.M. Forster qu'il avait publié entre 1988 et 1995 sous les titres : Un instant d'éternité, Quelle importance ? et De l'autre côté de la haie.
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