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Neverland

Couverture du livre « Neverland » de Timothée de Fombelle aux éditions L'iconoclaste
Résumé:

Timothée de Fombelle se lance dans la quête si difficile de « capturer l'enfance », « un sable plus fin qu'une fumée».
Neverland est un livre pluriel, livre d'aventure, livre mémoire, livre rêve avant tout où les sauterelles ont la taille des géants et des fées se cachent dans les rideaux.
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Timothée de Fombelle se lance dans la quête si difficile de « capturer l'enfance », « un sable plus fin qu'une fumée».
Neverland est un livre pluriel, livre d'aventure, livre mémoire, livre rêve avant tout où les sauterelles ont la taille des géants et des fées se cachent dans les rideaux.
La révélation d'un grand auteur : Timothée de Fombelle, ce « Jules Verne déjanté » tel que le définit Erik Orsenna est habité. Son écriture est à son image, vibrante, fiévreuse.
Elle contient toute la fougue romanesque qui habite ses romans pour la jeunesse.

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Avis (20)

  • Quelle belle parenthèse que la lecture/écoute de Neverland !
    Toujours fidèle aux recommandations de la prof de français de ma fille, j'ai lu et écouté simultanément ce texte lu par l'auteur lui-même.

    Dans Neverland, Timothée de Fombelle part à la recherche de son enfance, remonte le cours de...
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    Quelle belle parenthèse que la lecture/écoute de Neverland !
    Toujours fidèle aux recommandations de la prof de français de ma fille, j'ai lu et écouté simultanément ce texte lu par l'auteur lui-même.

    Dans Neverland, Timothée de Fombelle part à la recherche de son enfance, remonte le cours de ses souvenirs et croise des réminiscences quasi-oubliées.

    C'est un roman court, très poétique, au rythme calme, très bien rendu par la voix de l'auteur. La dimension onirique est très présente, les émotions des souvenirs d'enfance parfaitement rendues.
    Cette écoute a sonné à mes yeux comme une chanson douce.

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  • « Neverland » est une exploration de l’enfance au langage très poétique. Trop pour moi, certainement. Je n’ai pas le culte de l’enfance et l’insouciance qui y est souvent associée me paraît toujours un peu factice.

    Le voyage s’est fait sans moi mais m’a permis d’espérer que mes enfants...
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    « Neverland » est une exploration de l’enfance au langage très poétique. Trop pour moi, certainement. Je n’ai pas le culte de l’enfance et l’insouciance qui y est souvent associée me paraît toujours un peu factice.

    Le voyage s’est fait sans moi mais m’a permis d’espérer que mes enfants gardent de leurs premières années des souvenirs aussi doux que ceux de l’auteur.

    A lire dans une maison aux volets fermés.

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  • Après avoir fait un trip d'acide et de sang qui se retrouve en flacon dans le frigo, je me suis dit qu'un peu de douceur dans ce monde de brutes, cela me ferait le plus grand bien. Cette goulée d'air frais,-c'est Timothée de Tombelle qui me l'a insufflé, grâce à son nouvel ouvrage, intitulé...
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    Après avoir fait un trip d'acide et de sang qui se retrouve en flacon dans le frigo, je me suis dit qu'un peu de douceur dans ce monde de brutes, cela me ferait le plus grand bien. Cette goulée d'air frais,-c'est Timothée de Tombelle qui me l'a insufflé, grâce à son nouvel ouvrage, intitulé Neverland. Un symbole fort quand on connaît la réputation de l'auteur en tant que star de la littérature jeunesse. Tobie Lolness, Vango, Le livre de Perle... Ces livres ont su enchanter beaucoup de lecteurs, petits et grands, et faire parler d'eux. J'ai donc trouvé cela particulièrement touchant que, pour sa première fois dans le monde des adultes, exclusivement, l'auteur ne garde jamais sa tendresse toute prononcée pour son jeune lectorat bien loin de lui, allant jusqu'à rallumer la flamme pour que notre âme d'enfant se revigore. C'était juste l'étincelle qu'il fallait, cette seconde étoile tout droit jusqu'au matin. Or, ce chemin jusqu'au firmament se fera par des voies de terre, sous de grands arbres à l'ombrage réconfortant et salutaire, et au détour de la rivière. Timothée de Tombelle aurait dit : « Si je dois faire un livre pour les grands, autant parler des touts petits. » (merci Piko) Cette sollicitude et cette intention toutes particulières m'ont touchée jusqu'au plus profond de mon cœur. Ajoutez à cela que j'ai pu acheter ce merveilleux livre à l'auteur en personne. Il a été si accueillant et sympathique, ce fut un immense plaisir. Avec d'autres visiteurs, qui lorgnaient sur les titres cités ci-dessus, j'ai pu discuter de l'effet que des milliers d'histoires nous procuraient. Impossible de se souvenir de toutes dans le moindre détail, mais en garder une empreinte, une trace indélébile, une odeur, une sensation, un instant de grâce, c'est ce qui rend l'action de lire aussi belle.

    Si Le Livre de Perle, pour ne citer que lui, m'évoquait un doux marshmallow, au vu de la fabrique de guimauve qui est en background de l'histoire, ou la texture d'un rêve dont on ne parvient pas à se réveiller totalement, Neverland, quand à lui, a une empreinte sensorielle qui prend la forme d'un nuage. Un nuage cotonneux, moelleux à souhait, qui prend toutes les formes qu'on lui prêterait au gré de notre imagination, lapin, cœur, une personne qu'on aime, et où l'on perçoit Peter Pan, Wendy, Michael et John ou encore Mary Poppins et son indémodable parapluie, se préparant à se laisser porter par un vent sauvage, libre. Ce nuage prenait le goût de tous les parfums de notre enfance, la confiture de grand-mère, la pomme d'amour, l'odeur du pin dans la forêt parsemée de feuilles, au sol recouvert de boue et à l'air revivifiant. La saveur de la neige qu'on s'essaye désespérément d'attraper et de faire fondre sur la langue. Les flaques d'eau qui n'attendent que de se faire éclater par des enfants en imper jaune et aux bottes caoutchouteuses, toujours prêtes pour un petit moment d'insouciance (tu vas attraper froid !) et de légèreté. L'auteur évoque à un moment donné l'image de la barbe-à-papa, symbole de l'enfance éphémère et miroitante. Cette fumée traditionnellement rose n'a jamais été l'un de mes péchés mignons, j'ai dû en manger deux, trois fois lors des instants dorés de mon enfance. Mais elle amène instantanément à notre esprit des images de fêtes foraines, de célébration de la famille, du bonheur d'être ensemble, une douceur sucrée. Timothée de Fombelle l'assimile à un caillou sec une fois qu'elle entre en bouche, son volume s'évapore, tel le temps traître qui passe. Cet ouvrage, c'est un peu comme une boîte à trésors. Vous savez, cette boîte à chaussures, à bonbons, ou bien ce petit coffret qu'on vous a offert, afin de rassembler tous vos souvenirs. Brochures, photos, emballages de nourriture, articles de journaux, lettres, billets de concert, tickets de cinéma, petits mots fugaces, dessins, vos premiers bijoux scintillant de préciosité,... Toutes ces babioles qui ne valent rien en argent mais qui sont chères à votre cœur, elles sont là, ici, à portée de main et votre attachement presque absurde vous empêche de vous en séparer. Eh bien, Neverland, c'est la collection des souvenirs. Ceux qui vous ont rendus plus grand, plus fort, ces instants qui n'arrivent qu'une seule fois dans une vie, ce que vous ne rencontrerez plus jamais car cela est le propre de l'enfance. Ce court récit est un sublime cheminement vers ce que l'on croit avoir perdu, ne se remémorer que par des traces minimes, survivances d'un passé révolu, où tout semblait être mieux. En réalité, notre mémoire nous joue de sacrées tours et fait parfois des merveilles. Les sentiments éprouvés s'incrustent dans votre chair, qui est colorée d'autant de marques indélébiles. Et tant que nous avons encore la force de rêver, on se retrouvera toujours, et le sentier menant à l'enfance, bien caché dans un énième détour dans une forêt touffue, vous ouvrira grande la porte à une sublime cascade.

    Timothée de Fombelle m'a fait tomber amoureuse de son récit, incurablement. Une fois de plus, son écriture faite du matériau même de la poésie m'a emporté vers d'autres cieux, sa grandeur est sans pareille. Je me suis retrouvée capturée dans une bulle bien chaude, où l'amour explosait à profusion, les arbres étaient vigoureux et au vert frais, la rivière limpide. Je sentais qu'une grande aventure avait commencé. Pourtant, il a fallu que je reste immobile plantée de l'autre côté de la rive, tandis que mon moi enfant sautillait gaiement de rocher en rocher et s'élevait dans les hauteurs, visant toujours plus haut. Lorsqu'il a fallu refermer le livre, cela fut retentissant. Je m'étais évadée le temps d'une matinée, en compagnie de la plume ciselée et des mots plein de sagesse, de beauté et de vie de Timothée de Fombelle. Je l'avais entendu dire que, pendant la rédaction de cet ouvrage, il lui arrivait parfois de n'écrire que trois maigres lignes après avoir cheminé à grandes enjambées dans les bois tout un après-midi, ingurgitant de l'air vivifiant et pur dans ses poumons, la tête tendue vers le ciel et ses yeux en capturant le bleu. Cela semblait fort peu mais il en était satisfait car ainsi, cela représentait exactement ce qu'il avait voulu dire, par essence. Effectivement, chaque mot dans cette histoire est pesé, mûrement réfléchi, et correspond à un état d'âme, une sensation, une envolée, qui prend des ampleurs lyriques. Timothée de Fombelle a l'art de faire résonner joliment ses mots, de rendre ses tournures de phrases belles, intenses, à l'image de la vie. Comme si cela coulait de source, tel un flot jaillissant qu'on ne peut endiguer et qui déferle sur nous comme autant de caresses entraînantes et bienveillantes. On pourrait dire aisément qu'il a un certain pouvoir magique, une belle âme et un cœur accordé, et cela est à chérir à tout jamais.

    Tout comme notre enfance par ailleurs. Des fois, certes, elle incise, elle fait mal, elle nous donne des bleus au cœur à cause de ce que l'on voudrait vivre à nouveau, de cette nostalgie qui fait de notre cœur un lourd fardeau et qui avachit nos épaules, qui ont déjà tant donné d'elles-mêmes, en portant de tout leur poids l'amour, le chagrin, le deuil, la souffrance, le mépris, l'incompréhension. J'aime pour ma part imaginer l'enfance comme étant un arc-en-ciel, le contraire de la vie soi-disant morne et grisonnante d'un adulte qui marche indubitablement vers la tombe. L'enfance est à l'image de la montagne que l'on gravit. On sue, on en perd son souffle, on manque d'air,
    on a les jambes qui flagellent, un poing sur le côté, des ampoules au pied, des égratignures aux genoux, et pourtant... Et pourtant, l'arrivée vaut le détour. Un panorama inimaginable s'ouvre devant nos yeux hagards et incrédules. Puis vient le temps de redescendre vers la plaine tranquille, qui panse nos blessures. Bien que celles-ci restent inscrites en nous... Le temps érode nos cœurs, la nostalgie, bien que souvent mélancolique, sert de baume pour nos petits cœurs fragiles. Pour reprendre une autre image utilisée par l'auteur, l'enfance est telle la lumière réchauffante et dorée qui vient baigner notre maison, nos fenêtres lorsque le soleil va aller trouver son sommeil. Cette lueur orangée, aveuglante, a enveloppé ma propre enfance et j'en garde un souvenir vivace, qui fait office de bouillotte quand mon cœur a trop froid. Ce cocon tout doux tout chaud, c'est aussi la famille qui nous entoure, qui nous soutient, qui prend soin de nous et place leur confiance sur nos frêles épaules d'enfant qui se cherche et veut se prouver à lui-même et à ceux qu'il aime. Vous êtes prévenus, à travers le prisme de l'enfance de l'auteur, c'est nos souvenirs qui vont être revigorés. Préparez-vous à vous exclamer : « Mais, de Fombelle, c'est moi ! » (Flaubert style)

    Pour conclure, je vous conseillerai juste de grimper sur votre cheval, de vous engager dans cette balade qui vous promet de belles escales mais aussi des moments de remise en question. Il suffit de se laisser aller, de lâcher prise, et de plonger à pic dans ce tourbillon de vie. Votre cœur est en vrac comme vos vêtements dans vos tiroirs mais vous aurez le courage de chasser vos propres dragons, vous verrez. Ecrivez des poèmes, célébrez l'amitié. Emportez avec vous vos filets à papillon car vous avez une chasse difficile qui vous attend : celle de l'enfance. Suivez les lucioles (pas les araignées, ouf !), courez après le feu follet de l'enfance. Dites à vos proches que vous les aimez, car ils vont et viennent, dans ce drôle de tourbillon. Vous allez découvrir ce que signifie l'appellation pain perdu. Vous allez voir de la lumière poindre sous la porte car une âme livresque comme la vôtre se cache derrière. Vous allez aimer, intensément, rire, douter de vous, avoir peur mais des bras seront toujours là pour vous enserrer. Vous allez apprendre à vivre et vous en aller. Croquez dans cette madeleine de Proust, laissez-là fondre dans la bouche et reprenez-en même une seconde bouchée si vous le souhaitez. Laissez votre bonne étoile vous guider. Partez à l'aventure.Neverland est tel une ode à la vie, un rêve éveillé qui offre un regard nouveau sur le monde. C'est un parcours initiatique qui vous ébranle et qui vous saisit l'âme. Le coup de foudre ϟ s'impose. Magique.

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  • Que nous reste t il de notre enfance ? Des bribes d'instants ? Des souvenirs ? Des émotions ? Ce pays imaginaire a t il vraiment existé ? Pourrait on y revenir ? Et quand on revient sur ces pas que retrouve ton vraiment ?

    " L'enfance n'habite pas la mémoire. Elle habite notre chair et nos...
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    Que nous reste t il de notre enfance ? Des bribes d'instants ? Des souvenirs ? Des émotions ? Ce pays imaginaire a t il vraiment existé ? Pourrait on y revenir ? Et quand on revient sur ces pas que retrouve ton vraiment ?

    " L'enfance n'habite pas la mémoire. Elle habite notre chair et nos os. Même abîmés par elle, dressés contre elle, nous sommes faits de notre enfance, adossés à ses murs sombres. Elle est tout ce qui reste à ceux qui ont dit qu'ils n'ont pas eu.

    Je sens encore bouger en moi le corps de l'enfant. Ce corps qui ne s'arrête jamais petit moulin poussé par une force inconnue. L'enfant aux lèvres bleues qui se baigne des heures. L'enfant endormi sur une valise. L'enfant qui s'habille tout seul dans la maison qui dort. L'enfant qui s'appuie sur le vent en écartant les bras. L'enfant perdu dans la rue. L'enfant qui mange. L'enfant clown. L'enfant qui a mal. L'enfant qui écrit. L'enfant qui court. L'enfant qui s'est bien caché qu'on l'a oublié. L'enfant qui parle seul. L'enfant qui pleure seul. L'enfant penché sur son genou blessé. L'enfant qui a chaud. L'enfant qui traîne un arbre mort. L'enfant sous la pluie. L'enfant avec aux pieds plus de boue que de bottes. L'enfant qui sourit de fatigue. L'enfant dans la grande descente à vélo, un cri tapi en lui. L'enfant qui écoute une histoire. L'enfant avec des talons hauts. L'enfant qui tremble. L'enfant au soleil. L'enfant qui attend l'heure."

    Dans son style vif et poétique à la fois, Timothée de Fombelle nous interpelle nous interroge en portant témoignage de sa propre enfance.

    "Je croise souvent les résurgences de ce temps dans ma vie. L'enfance affleure. Cela peut être l'engourdissement d'une sieste, le goût des larmes. Il y a des petites incisions dans ma peau et j'y colle les lèvres."

    Un texte dense, riche rempli d'émotions, de sensations, de ressentis, d'images, d'odeurs et de gouts.

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  • Je déteste le clivage entre la littérature jeunesse et celle dite pour adulte même si je reconnais qu’écrire pour le jeune public est un exercice particulier. Mais justement tous ces auteurs jeunesse devraient être encore plus considérés car ils construisent les lecteurs de demain !!

    Cet...
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    Je déteste le clivage entre la littérature jeunesse et celle dite pour adulte même si je reconnais qu’écrire pour le jeune public est un exercice particulier. Mais justement tous ces auteurs jeunesse devraient être encore plus considérés car ils construisent les lecteurs de demain !!

    Cet aparté fait, Thimotée de Fombelle a écrit pour l’enfance et aujourd’hui écrit sur l’enfance.
    J’ai eu un peu de mal a entrer dans son roman et à le suivre dans sa quête mais j’avoue qu’après un cinquantaine de pages j’ai été complètement embarquée sur les territoire de l’enfance à la recherche de celui qui a été.
    C’est poétique, bien écrit (normal c’es un auteur jeunesse) et ça parle au cœur directement.

    « Même la nuit le corps de l’enfant ne cède pas complètement. Si on le regarde longtemps dormir, on voit passer sur sa peau l’ondulation qui trouble la mer quand le vent se lève à marée basse. Il est parcouru par ses rêves, concentré comme un pilote. I l voyage.
    Un instant, un seul, lui fait déserter son corps : le temps des livres. Le corps de l’enfant qui lit n’est plus qu’un tas de vêtements qu’il a jeté n’importe où. Le livre est ouvert sur la moquette. Les vêtements glissent du lit ou font les pieds au mur. Il est en train de lire. Où est il passé ?
    -Tu es là ? Tu m’entends ?
    Il n’y a plus personne dans la chambre. L’enfant est très loin de là, dans un corps plus ample, au milieu des vagues, loin de nous. »

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  • Magnifique réussite que cette incursion dans l'écriture auto-biographique de Timothée de Fombelle .Un auteur de toutes façons excellent, qui ici livre des clefs superbes sur son enfance et sa vision de l'enfance plus largement... C'est poétique, fragile et fort à la fois, plein de grâce, avec...
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    Magnifique réussite que cette incursion dans l'écriture auto-biographique de Timothée de Fombelle .Un auteur de toutes façons excellent, qui ici livre des clefs superbes sur son enfance et sa vision de l'enfance plus largement... C'est poétique, fragile et fort à la fois, plein de grâce, avec des clefs pour saisir la plume de Timothée de Fombelle , si besoin en était ,mais surtout vivre des instants infiniment légers et délicieux avec l'amour de ses grands-parents, êtres totalement rares et le suivre dans son voyage subtil envers une enfance enfin non réduite à de la miêvrerie, complexe, riche et si vivante. Un merveilleux livre !

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  • “Neverland” est un texte qui nous parle tout autant de son auteur que de notre enfance et nous invite à redonner à l’imaginaire la place qui aurait du rester la sienne, bien longtemps après que nous soyons devenus des grandes personnes.

    “Neverland” est un texte qui nous parle tout autant de son auteur que de notre enfance et nous invite à redonner à l’imaginaire la place qui aurait du rester la sienne, bien longtemps après que nous soyons devenus des grandes personnes.

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  • « Je suis parti un matin d’hiver en chasse de l’enfance. Je ne l’ai dit à personne. J’avais décidé de la capturer entière et vivante. Je voulais la mettre à la lumière, la regarder, pouvoir en faire le tour. Je l’avais toujours sentie battre en moi, elle ne m’avait jamais quitté. »
    Le pays de...
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    « Je suis parti un matin d’hiver en chasse de l’enfance. Je ne l’ai dit à personne. J’avais décidé de la capturer entière et vivante. Je voulais la mettre à la lumière, la regarder, pouvoir en faire le tour. Je l’avais toujours sentie battre en moi, elle ne m’avait jamais quitté. »
    Le pays de l’enfance, un pays que l’on veut quitter, être grand, ne plus être considéré comme un enfant. D’ailleurs, ne dit-on pas « arrête de faire l’enfant ». Timothée de Fombelle ne l’a jamais complètement quitté ce pays de l’enfance, le Neverland de Peter Pan.
    Cette partie de l’enfance en lui permet un superbe livre, métaphores, poésie, beauté du texte. Les sensations, les odeurs, les souvenirs, toutes ces choses immatérielles qui avec la force de l’imaginaire, rêverie éveillée ou pas embellissent notre vie.
    Que me reste t-il de cette lecture ? Une impression, un sentiment de bien-être. Un intervalle entre deux livres plus durs. Un grand regret, une dizaine de jours après, il ne m’en reste pour ainsi dire rien. Dommage

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