Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
L'odorat est un sens discrédité, dit-on.
L'enquête dont rend compte cet ouvrage tend à prouver le contraire. a des degrés variables, sapeurs-pompiers, infirmières, médecins légistes, oenologues, sommeliers, cuisiniers ou parfumeurs sont capables d'une compétence et même d'une expertise olfactive.
Le premier chapitre est consacré aux fondements théoriques d'une anthropologie de l'olfaction. après un rappel cursif de la physiologie de l'odorat dans le deuxième chapitre, l'auteur aborde la notion de perception olfactive dans le troisième.
Les percepts sont le produit d'une première information de la sensation qui passe entre autres par sa nomination. cette discussion se poursuit dans le quatrième chapitre oú, principalement à partir de données ethnographiques, l'auteur précise les modalités de la mémorisation des odeurs et de leur catégorisation.
Dans le cinquième et dernier chapitre, il traite d'une question centrale en anthropologie culturelle : celle de la réalité du partage.
Partage des sensations et des perceptions, partage des savoirs et des savoir-faire olfactifs, partage d'un lexique et des significations qu'il revêt pour les locuteurs. autant de questions dont les réponses conditionnent l'existence de ce qu'on pourrait peut-être appeler une culture olfactive.
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