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Mangez-moi

Couverture du livre « Mangez-moi » de Agnes Desarthe aux éditions Editions De L'olivier
Résumé:

Ouvrir un restaurant ? Quelle idée saugrenue.
C'est pourtant celle qui vient à l'esprit de Myriam, et qu'elle s'empresse de mettre à exécution. Les ennuis commencent. Ils ne cesseront plus, conduisant inexorablement la jeune femme à la catastrophe. À moins que le hasard - ou le destin - ne s'en... Voir plus

Ouvrir un restaurant ? Quelle idée saugrenue.
C'est pourtant celle qui vient à l'esprit de Myriam, et qu'elle s'empresse de mettre à exécution. Les ennuis commencent. Ils ne cesseront plus, conduisant inexorablement la jeune femme à la catastrophe. À moins que le hasard - ou le destin - ne s'en mêle.
Qui est Myriam ? Une collectionneuse de contradictions. Un oxymore ambulant. Mère indigne, épouse infidèle, c'est une âme errante qui n'aspire qu'à la stabilité, une téméraire qui déteste qu'on la surprenne. Son problème, c'est le temps. Time is out of joint (Shakespeare). Comment faire pour que l'avant et l'après coïncident à nouveau ? Que le passé cesse d'être douloureux et que l'avenir s'éclaire ?
Aussi ce livre dont le titre évoque l'Alice de Lewis Carroll est-il un roman d'aventures spirituelles, en même temps qu'une chronique d'un genre très particulier. Car on se bouscule dans le restaurant de Myriam. Fleuriste amoureux, jeunes filles philosophes, enfants du quartier, et jusqu'à ce cultivateur dont la science des plantes semble infinie, tous participent de la même comédie humaine, lumineuse, mystérieuse : le monde d'Agnès Desarthe. Un monde où le rêve et le réel s'entrelacent, où les disparus reviennent, où le désir voyage.

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Articles (1)

  • Le roman se met à table : quand la cuisine inspire les écrivains
    Le roman se met à table : quand la cuisine inspire les écrivains

    Outre la variété des livres de cuisine qui emplissent avec succès les rayons des librairies, l’art culinaire inspire plus d’un auteur avec des ouvrages à vocation autobiographie, historique ou policière  Que de souvenirs sont réveillés par une recette qui vous replonge dans l’enfance, vous fait revivre un moment grave, joyeux ou vous rappelle quelqu’un. La cuisine est, en effet, un véritable catalyseur au cœur de nos cultures et de nos identités. Aussi, il n’est pas étonnant que sa diversité nourrisse des écrivains plongeant jusqu’aux tréfonds de l’Histoire pour nous mitonner des intrigues souvent surprenantes d’inventivité et réveillant nos papilles tout comme notre imagination. La destination est souvent très inattendue mais on finit par y prendre goût !

Avis (12)

  • Je me méfie de plus en plus de ces romans qui propose des solutions de "développement personnel" cachées.
    Celui-ci au moins est doté d'une belle écriture.

    Je me méfie de plus en plus de ces romans qui propose des solutions de "développement personnel" cachées.
    Celui-ci au moins est doté d'une belle écriture.

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  • Une fable délicieuse où se mêlent tendresse et humour, espoir et désespoir, qui a pour cadre un quartier de Paris intemporel, une sorte de village dont les habitants se retrouvent dans une cantine fraternelle .

    De la restauration comme moyen de rédemption ou comment une femme qui souffre de...
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    Une fable délicieuse où se mêlent tendresse et humour, espoir et désespoir, qui a pour cadre un quartier de Paris intemporel, une sorte de village dont les habitants se retrouvent dans une cantine fraternelle .

    De la restauration comme moyen de rédemption ou comment une femme qui souffre de ne pas avoir su offrir à son fils une nourriture affective suffisante, retrouve goût à la vie en devenant cantinière d'un cirque modeste, puis la mère nourricière de tout un quartier en ouvrant un restaurant où elle conjugue convivialité et inventivité culinaire .
    Le double happy end n'enlève rien à la saveur de ce récit qui transporte dans un univers rappelant autant celui d'Alice (au pays des merveilles) que celui , au cinéma d'Amélie (Poulain) .

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  • Un roman où l’on y croise des personnages, non, des femmes et des hommes, uniques, cabossés par la vie, de « vrais gens », des âmes sensibles, faites de leur passé, de leur histoire, de leurs doutes, de leurs échecs, de leurs envies, de leurs rêves, de leurs regrets. Un roman où l’amour est...
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    Un roman où l’on y croise des personnages, non, des femmes et des hommes, uniques, cabossés par la vie, de « vrais gens », des âmes sensibles, faites de leur passé, de leur histoire, de leurs doutes, de leurs échecs, de leurs envies, de leurs rêves, de leurs regrets. Un roman où l’amour est présent, à chaque page, mais sans mièvrerie aucune, un amour de l’autre, une bienveillance, une envie de donner, de partager, un trop plein d’amour parfois qui bloque, qui blesse, qui fait souffrir.
    Le restaurant que Myriam ouvre est un foyer pour âmes esseulées, un non modèle de consommation, de productivité, c’est une maison où l’on donne de l’amour, des sourires, du goût à cette vie.
    Je conseille, évidemment !!

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  • Ouvrir un restaurant ? Quelle idée... C'est pourtant ce que va faire Myriam en mentant avec assurance à son banquier car elle n'a aucune expérience de restauration ni de gestion. Ce restaurant, ce sera aussi sa maison, car elle n'a pas les moyens de se loger autrement... Eviter la faillite,...
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    Ouvrir un restaurant ? Quelle idée... C'est pourtant ce que va faire Myriam en mentant avec assurance à son banquier car elle n'a aucune expérience de restauration ni de gestion. Ce restaurant, ce sera aussi sa maison, car elle n'a pas les moyens de se loger autrement... Eviter la faillite, vivre en clandestine et garder le secret sur un itinéraire trop chaotique constituent l'exercice auquel elle se livre chaque jour.

    La narration est morcelée entre le quotidien au restaurant, ses cauchemars et son passé douloureux. Bannie de chez elle pour une faute inavouable, Myriam est une collectionneuse de contradictions, un oxymore ambulant. Une âme errante qui n'aspire qu'à la stabilité, une téméraire qui déteste qu'on la surprenne...

    L'auteur croque une galerie de personnages attachants qui gravite autour de Myriam, Vincent le fleuriste amoureux, Ben le serveur idéal, les jeunes lycéennes philosophes, les enfants du quartier, son frère Charles, son fils Hugo, qu'elle n'a pas vu depuis six ans absent physiquement mais si présent en filigrane dans sa vie...Tous participent de la même comédie humaine, lumineuse, mystérieuse: le monde d'Agnès Desarthe.

    Dire que j'ai aimé ce livre serait bien faible ! J'ai adoré, j'ai dévoré ce portrait inoubliable d'une femme bouleversante aussi intransigeante avec elle-même qu'elle est généreuse avec les autres. Et elle est généreuse ! iI faut l'être pour cuisiner pour des inconnus "avec amour et par amour"... C'est une réflexion profonde sur la vie. L'écriture imagée d'Agnès Desarthe se savoure comme un de ces plats évoqués dans l'histoire...C'est un livre plein de saveurs, d'odeurs, envoûtant, féérique...Il s'appelle "Mangez-moi" , évocation d'Alice au Pays des Merveilles, il aurait pu s'appeler "Aimez-moi". Vous l'aimerez ...

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  • Myriam est une jeune femme atypique.
    Elle décide d’ouvrir un restaurant qu’elle appelle « Chez moi »
    Après des débuts difficiles, elle prend ses marques, fait de nouvelles connaissances.
    Mais toujours subsiste cette cicatrice en elle : depuis un évènement à scandale quelques années...
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    Myriam est une jeune femme atypique.
    Elle décide d’ouvrir un restaurant qu’elle appelle « Chez moi »
    Après des débuts difficiles, elle prend ses marques, fait de nouvelles connaissances.
    Mais toujours subsiste cette cicatrice en elle : depuis un évènement à scandale quelques années auparavant, elle n’a plus revu son fils.
    C’est un roman très sympathique qui aiguise nos papilles. On irait bien manger chez Myriam !
    Ca part quelquefois dans tous les sens et au début, j’étais parfois un peu agacée.
    Et puis j’ai dévoré la deuxième moitié du livre.
    Agnès Desarthe possède complètement son personnage.
    Myriam est forte et fragile à la fois. C’est vraiment une belle personne, malgré ou grâce à ses excès.
    Les personnages qui gravitent autour d’elle sont attachants aussi : son frère, les deux étudiantes, Ben le serveur, Vincent le fleuriste, Ali le jardinier……. Le quartier du restaurant est très vivant et donne envie de s’y rendre.

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  • J'adore décidément cette auteure qui, je trouve, écrit vraiment bien!
    Myriam, rêveuse et cabossée par la vie, décide à plus de quarante ans, d'ouvrir un restaurant et, comme elle n'a pas le choix, elle y dort aussi. Elle y sert des petits plats tout droit sortis de son imagination… A travers...
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    J'adore décidément cette auteure qui, je trouve, écrit vraiment bien!
    Myriam, rêveuse et cabossée par la vie, décide à plus de quarante ans, d'ouvrir un restaurant et, comme elle n'a pas le choix, elle y dort aussi. Elle y sert des petits plats tout droit sortis de son imagination… A travers ses plats, c'est de l'amour qu'elle donne et les gens en ont besoin… Un livre à découvrir, plein de parfums, de saveurs et de sentiments!

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  • "Mangez-moi" m’a donné l’impression d’un heureux mixage du séduisant Ensemble c’est tout d’Anna Gavalda et du plus anodin Mes amis, mes amours de Marc Lévy. Comme chez Gavalda, le personnage principal est une femme débarquée au niveau zéro de l’estime de soi qui parvient, malgré tout, à se...
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    "Mangez-moi" m’a donné l’impression d’un heureux mixage du séduisant Ensemble c’est tout d’Anna Gavalda et du plus anodin Mes amis, mes amours de Marc Lévy. Comme chez Gavalda, le personnage principal est une femme débarquée au niveau zéro de l’estime de soi qui parvient, malgré tout, à se reconstruire au travers de ses singulières rencontres et autour du bien manger. Cette reconstruction s’élabore en distillant de la bonté, de la générosité et de l’altruisme autour de soi pour aboutir à un « happy end » qui arrache d’authentiques larmes au lecteur ému et quelque peu grandi par ces excès de désintéressement qui fleurissent tout au long du récit. Quant au clin d’œil appuyé qui pourrait être adressé à l’un des derniers livres de Levy, c’est cette même ambiance de quartier que l’on retrouve dans l’une et l’autre des deux histoires ! Un fleuriste et un restaurant s’échangent continuellement la dizaine de personnages qui peuplent les lieux, quasi, en un huit-clos théâtral. Ces gens du Renaudot qui l’avaient sélectionné sur leur première liste ont eu le nez creux, ce livre a beaucoup d’arguments pour séduire le lecteur.

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