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Macadam

Couverture du livre « Macadam » de Jean-Paul Didierlaurent aux éditions Au Diable Vauvert
Résumé:

Un prêtre qui s'ennuie pendant les confessions devient accro à la Game Boy ; un vieillard qui attend de mourir assassine en douceur ses voisins de chambre dans une maison de retraite ; un moustique écrasé sur une partition sabote une corrida ; pour mettre fin à une discorde, un fossoyeur enterre... Voir plus

Un prêtre qui s'ennuie pendant les confessions devient accro à la Game Boy ; un vieillard qui attend de mourir assassine en douceur ses voisins de chambre dans une maison de retraite ; un moustique écrasé sur une partition sabote une corrida ; pour mettre fin à une discorde, un fossoyeur enterre les aiguilles des deux clochers de son village.
Macadam recueille plus de dix années d'écriture et de concours de nouvelles. L'auteur du Liseur du 6h27 y dévoile de nouvelles facettes de son talent, tout aussi bien sombres que joyeuses ou humoristiques. Les lecteurs y retrouveront en germes les éléments et la magie qu'ils ont pu découvrir dans son roman : l'univers d'un écrivain original et populaire.

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Articles (2)

Avis (9)

  • Recueil de nouvelles variées où l'auteur fait parler différents personnages : une femme en situation de handicap, de vieux monsieurs aux caractères acariâtres ou écoeurés par la folie des hommes, un jeune soldat sauvé par un arbre, une dame pipi, une enfant, un musicien se sentant coupable de la...
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    Recueil de nouvelles variées où l'auteur fait parler différents personnages : une femme en situation de handicap, de vieux monsieurs aux caractères acariâtres ou écoeurés par la folie des hommes, un jeune soldat sauvé par un arbre, une dame pipi, une enfant, un musicien se sentant coupable de la mort d'un toréador, un curé accro à la game boy, un condamné à mort...
    Réjouissance, tristesse, peur, méchanceté, cynisme, on passe par tous les sentiments. le tout est écrit soit avec humour, soit de manière poétique et l'écriture est toujours très belle.

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  • J'ai l'habitude de réserver la lecture des recueils de nouvelles aux fins de soirée des jours où je n'ai pu lire. Je déguste alors tranquillement avant de tomber dans le sommeil ce concentré de vie que procurent ces courts récits.

    La semaine dernière, ce furent celles de Jean-Paul...
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    J'ai l'habitude de réserver la lecture des recueils de nouvelles aux fins de soirée des jours où je n'ai pu lire. Je déguste alors tranquillement avant de tomber dans le sommeil ce concentré de vie que procurent ces courts récits.

    La semaine dernière, ce furent celles de Jean-Paul Didierlaurent, regroupées sous le titre MACADAM , (titre de la 2e d'entre elles ). J'y ai trouvé un plaisir égal à celui que m'avait offert la lecture de son roman LE LISEUR DU 6h27 .

    L'auteur, en bon raconteur d'histoires, cristallise son récit autour d'une anecdote ou d'un détail fondateur qui devient le fil qui parcourt la vie du personnage, fait pénétrer dans son passé, permet de préparer son destin et par là même la chute de la nouvelle.

    Car toutes ces nouvelles comportent une chute qui clôt l'histoire, Ce sont des nouvelles « clés en main », l'auteur fournissant l'ensemble des étapes d'une situation et ne laissant jamais le lecteur sur un dénouement ouvert qui l'obligerait à imaginer lui-même la fin de l'histoire.

    Ces nouvelles sont assez courtes, présentent un cocktail de personnages de tous les âges, chacune d'elles introduisant dans le fonctionnement d' une communauté. Elles alternent, voire entremêlent humour et sérieux, tendresse et ironie, douceur et cruauté, mais toujours dans la nuance . Parfois tristes, elles ne cèdent jamais au pathos.

    Difficile pour moi d'établir un « hit-parade » de ces 11 nouvelles . Chacune a constitué une «friandise» dont j'ai relu à haute voix le lendemain certaines phrases pour me les mettre en bouche, tant elles m'avaient semblé fines et savoureuses
    Jean-Paul Didierlaurent va rejoindre désormais Maupassant, Claude Pujade-Renaud et Annie Saumont au « Panthéon » de mes novellistes .

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  • Au Diable Vauvert récidive avec Jean-Paul Didierlaurent au grand bonheur des lecteurs du "Liseur du 6h27". La maison d'édition a eu raison de faire confiance à l'auteur car une fois encore, dans un registre cette fois différent, celui de la nouvelle, brille de sa plume. Il réussit à nous...
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    Au Diable Vauvert récidive avec Jean-Paul Didierlaurent au grand bonheur des lecteurs du "Liseur du 6h27". La maison d'édition a eu raison de faire confiance à l'auteur car une fois encore, dans un registre cette fois différent, celui de la nouvelle, brille de sa plume. Il réussit à nous surprendre, à nous faire sourire, à nous angoisser et nous faire frémir tout au long de son recueil.

    Avec lui même le banal d'une situation prend une tournure passionnante, exquise et hors norme. L'humain est mis en valeur même dans sa noirceur ou dans sa faiblesse. On s'attache à ses personnages comme à son style et on s'y sent bien. Ses histoires ont un relief, une profondeur à un tel point que l'on s'y croirait.

    Ne ressentons pas le silence liturgique de l'Eglise? N'entendons-nous pas le déclic des touches du Game Boy, les tintements des cloches? Ne vivons-nous pas la clameur de la foule, le pesant des lieux, etc. ?

    Jean-Paul DidierLaurent semble un magicien qui tire de son chapeau jusqu'aux bas fond de la société pour en tirer malgré tout le meilleur et ce qui nous fera vibrer et souhaite peut-être aussi créer une fusion particulière avec ses lecteurs, un lien au fil des pages et de ses oeuvres car on a retrouve quelque chose à chaque fois comme une impression de déjà vu mais qui nous scotche tout de même et nous surprend encore.

    Un attachement qui nous amène à nous demander si nous reverrons encore une Dame Pipi ou si l'arène portera encore jusqu'à nous sa clameur et sa passion. L'auteur nous invite-t-il à sa manière à le découvrir? Ses redondances sonnent comme un appel.

    Alors, on est addict? Voyez-vous déjà La Didierlaurentmania qui s'installe?

    Le temps mort, dernière nouvelle est un peu frustrant. Ironie de l'auteur peut-être pour titiller notre envie de continuer avec lui? Ce ne sont pas les cadrans qui sont alors orphelins de leurs aiguilles mais nous, des mots de Jean-Paul car lui et nous, c'est le début d'une histoire... sans fin !

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  • Ce livre, je l’ai choisi puis reçu grâce à une nouvelle édition de l’opération #ExploBook, organisé par le site lecteurs.com. Pourquoi avoir voulu lire ce livre ? Tout simplement parce que j’avais déjà beaucoup entendu parler de l’auteur avec son précédent roman Le liseur du 6h27, que je n’ai...
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    Ce livre, je l’ai choisi puis reçu grâce à une nouvelle édition de l’opération #ExploBook, organisé par le site lecteurs.com. Pourquoi avoir voulu lire ce livre ? Tout simplement parce que j’avais déjà beaucoup entendu parler de l’auteur avec son précédent roman Le liseur du 6h27, que je n’ai pourtant pas (encore) lu. J’ai fait ce choix tout en sachant pertinemment que la nouvelle n’est pas dans mes genres de prédilection. Pour autant, j’essaie d’élargir mon horizon, sans rester ancrée dans mes préjugés, preuve en est ici.

    Onze nouvelles composent ce recueil. C’est ainsi que nous faisons la connaissance d’un prêtre féru d’un loisir bien particulier, d’une jeune femme dont la peur des apparences et de sa différence la bloquent à un moment-clé, d’un soldat qui a la vie sauve grâce à un arbre, d’un vieux graphologue à l’air un peu fou, et de quelques autres personnages dont je vous laisse le loisir de découvrir l’histoire… Décrits de cette façon, on pourrait croire que rien ne lie les personnages, d’âge et de condition sociale différents, ni les nouvelles de ce recueil entre elles. Et pourtant, ce qui j’y ai perçu, c’est un ensemble de protagonistes dont la vie est somme toute peu banale, quelle que soit la raison qui la rend spéciale (c’est parfois vraiment peu de le dire, et le terme peut même jusqu’à sembler peu adéquat à certains instants, mais l’idée est quand même là).

    La galerie des personnages est variée, les histoires qui nous sont contées le sont également. Entre humour, tendresse et noirceur, chaque nouvelle attire le lecteur vers la suivante, sans pour autant savoir ce qui l’attend par la suite. Et c’est là tout l’intérêt : aucune sensation de monotonie dans ce livre, bien au contraire. Chacune des histoires se distingue de la précédente, et la surprise est souvent là au rendez-vous, lorsqu’on ne s’attend pas à ce qu’on vient pourtant de lire à l’instant. A travers ce recueil, l’auteur, Jean-Paul Didierlaurent, nous montre l’éventail de ses capacités et toutes les facettes de son talent, et sait volontiers nous faire passer par plusieurs émotions au cours d’un même livre, en adaptant complètement son style d’écriture à l’effet recherché.

    Quand on parvient aux dernières pages, nous n’avons qu’une envie, c’est de lui redemander encore une histoire, pour que l’aventure en sa compagnie ne se termine pas si vite.

    Merci aux éditions Au Diable Vauvert et à Lecteurs.com pour cette surprenante et agréable lecture.

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  • https://animallecteur.wordpress.com/2016/01/17/macadam-jean-paul-didierlaurent/

    J'en ai profité avant mes 25 ans pour participer au concours des Lecteurs.com et recevoir un livre de littérature ado. J'ai donc choisi ce livre parce que je ne lis que très rarement des nouvelles alors que...
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    https://animallecteur.wordpress.com/2016/01/17/macadam-jean-paul-didierlaurent/

    J'en ai profité avant mes 25 ans pour participer au concours des Lecteurs.com et recevoir un livre de littérature ado. J'ai donc choisi ce livre parce que je ne lis que très rarement des nouvelles alors que je trouve ça très agréable. Bon il y a aussi la couverture qui m'a bien plu... Haaaaaaaan! oui je fais parti de ces gens qui choisissent un livre pour sa couverture, ne me jugez pas!

    Je n'avais jamais lu cet auteur et j'ai été agréablement surprise. On passe par des nouvelles joyeuses à des nouvelles tristes en passant par des nouvelles noires. Avec ce recueil on explore l'univers de l'auteur qui est fait de tous sentiments et état d'âme. Par ces petites nouvelles, Jean-Paul Didierlaurent nous touche en plein cœur.

    Et hop, Le liseur du 6h27 est dans ma liste des livres que j'aimerais lire!

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  • 11 nouvelles pas toutes égale bien sur mais de l'originalité, de la poésie, des clins d'oeil,. Le plaisir de retrouver le regard que porte l'auteur sur notre société avec humour.

    Une lecture plaisir et un coup de coeur particulier pour "le jardin des étoiles"

    11 nouvelles pas toutes égale bien sur mais de l'originalité, de la poésie, des clins d'oeil,. Le plaisir de retrouver le regard que porte l'auteur sur notre société avec humour.

    Une lecture plaisir et un coup de coeur particulier pour "le jardin des étoiles"

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  • J'avais adoooooré "Le liseur du 6h27", c'est donc avec plaisir et enthousiasme que j'ai lu "Macadam" grâce à lecteurs.com et Explobook ! Ces onze nouvelles sont émouvantes, tendres, drôles ! Courez vite vite vite vous procurer ces pages écrites par Jean-Paul Didierlaurent !

    J'avais adoooooré "Le liseur du 6h27", c'est donc avec plaisir et enthousiasme que j'ai lu "Macadam" grâce à lecteurs.com et Explobook ! Ces onze nouvelles sont émouvantes, tendres, drôles ! Courez vite vite vite vous procurer ces pages écrites par Jean-Paul Didierlaurent !

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  • Depuis toujours, j’aime lire des nouvelles, mes préférées étant sans doute celles de Scot Fitzgerald, et j’ai également découvert avec bonheur depuis quelques années celles écrites par des ados du Prix Clara. Aujourd’hui, en lisant Macadam, j’avoue que je n’ai pas été déçue .
    Qu’il nous parle...
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    Depuis toujours, j’aime lire des nouvelles, mes préférées étant sans doute celles de Scot Fitzgerald, et j’ai également découvert avec bonheur depuis quelques années celles écrites par des ados du Prix Clara. Aujourd’hui, en lisant Macadam, j’avoue que je n’ai pas été déçue .
    Qu’il nous parle d’un prêtre qui réussit à s’évader alors qu’il est obligé d’écouter les sempiternelles confessions de ses ouailles, d’un musicien qui se sent profondément coupable, d’une jeune femme désabusée qui travaille au péage de l’autoroute, d’un ancien soldat pétri de remords face au « pourquoi eux et pas moi », ou d’une fillette qui fait de terribles cauchemars, pour ne citer que ces nouvelles -là, l’auteur sait capter l’essence même des instants de vie qu’il décrit.
    Que ce soit les sentiments amoureux, la lassitude, l’échec, la culpabilité, le souvenir et le remords, la passion et la fidélité sans faille envers l’amour disparu, l’ennui, le cynisme parfois, ou même l’horreur d’une relation incestueuse, il y a toujours à la fois une poésie et une justesse dans le phrasé qui nous touchent au cœur, qui nous font vibrer avec les protagonistes, qui nous émeuvent et nous touchent au plus profond. Jean-Paul Didierlaurent a l’art, en quelques phrases, de trouver l’accroche qui nous donne envie de lire, en quelques scènes il crée une véritable histoire, ou au contraire il initie une histoire à prolonger, puisque l’on retrouve dans ce recueil certains protagonistes de son roman « le liseur du 6h26 », et c’est un grand plaisir de lecture.
    Macadam n’a qu’un défaut, on le fini trop vite ! Du coup, il laisse à son lecteur un goût de « revenez-y » !

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