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En 1958, Cabu a 20 ans.
C'est le début de la Ve République mais aussi pour ce jeune homme de Châlons-sur-Marne le départ pour la guerre d'Algérie. Il en reviendra antimilitariste. Démobilisé, Cabu, grâce au dessinateur Fred, rencontre Cavanna et participe aux débuts de Hara-Kiri en compagnie de Reiser et Topor. Il travaillera ensuite pour de nombreux journaux, mais c'est à Pilote, puis à Charlie-Hebdo et au Canard enchaîné qu'il trouvera la liberté d'expression.
Dans cet album, l'auteur retrace son histoire politique de 1958 à 2001, une histoire marquée par les grands événements que le satiriste engagé malmène avec verve mais émaillée aussi de ses coups de coeur, faits divers plus intimes livrant des parcelles d'autobiographie. Ce récit croisé compose en quelque 400 dessins l'album de famille d'une certaine France, un pêle-mêle d'affaires (de Ben Barka à Greenpeace), de conflits sociaux (Lip) et de grands débats (pacifisme, peine de mort, avortement, protection de l'environnement) qui nous renvoient avec humour à nos souvenirs.
Ma Ve République ressuscite également une galerie de personnages croqués dans le jus de l'époque, du général de Gaulle à Brigitte Bardot. Au fil de ces portraits, deux Cabu apparaissent, le polémiste qui hache ses victimes dans la plus pure tradition bête et méchante : Jacques Médecin ou Mme Pompidou qui le traîneront devant les tribunaux, et le Cabu tendre et altruiste, fidèle à Charles Trenet, Jacques Tati, Maxime Le Forestier et Coluche, des personnages sur lesquels plane toujours l'ombre bienveillante et dégingandée du Grand Duduche.
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