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L'homme-feu

Couverture du livre « L'homme-feu » de Joe Hill aux éditions Lattes
  • Date de parution :
  • Editeur : Lattes
  • EAN : 9782709656849
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé.
Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent... Boston, Détroit, Seattle... sont frappés. Il n'existe pas d'antidote.
Harper est une... Voir plus

Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé.
Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent... Boston, Détroit, Seattle... sont frappés. Il n'existe pas d'antidote.
Harper est une infirmière merveilleusement bienveillante. Le même jour, elle découvre qu'elle est enceinte et qu'elle est touchée par le virus. Paniqué son mari fuit.
Et dans ce monde en ruines où des micros sociétés se créent et des milices d'exterminations traquent les malades, Harper va rencontrer l'Homme-feu capable de contrôler le feu intérieur qui consume les humains. Ensemble, ils vont tenter de sauver une société terrorisée où chacun est prêt au pire pour tenter de survivre.
Une fresque aussi profonde que fascinante sur l'homme face à ses peurs vertigineuses et à sa puissance de vie.

Traduit de l'anglais par Antoine Chainas

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Avis (2)

  • C'est impressionnant comme dès le départ j'ai eu l'impression que c'était ce qui nous arrive en pire. Une pandémie assez terrifiante, et tout le monde y va de sa théorie, et ça ressemble à du grand n'importe quoi. C'est comme ça, il y a toujours des gens qui ont des théories plus débiles les...
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    C'est impressionnant comme dès le départ j'ai eu l'impression que c'était ce qui nous arrive en pire. Une pandémie assez terrifiante, et tout le monde y va de sa théorie, et ça ressemble à du grand n'importe quoi. C'est comme ça, il y a toujours des gens qui ont des théories plus débiles les unes que les autres sur l'origine des catastrophes qui nous tombent dessus, et que souvent les médias propagent un peu trop vite.

    Dès les premières lignes on est dans l'histoire, plongés dans les événements.
    Une étrange épidémie apparaît, transmise par des spores et se manifestant par l'apparition de tatouages mordorés qui s'embrasent de temps à autre et provoquent semble-t-il une mort inéluctable par combustion.

    Harper, infirmière, découvre qu'elle a été contaminée et qu'elle est enceinte, et par la même occasion la vraie nature de son mari.
    D'ailleurs, n'est-ce pas au moment des drames ou des séparations qu'on découvre la véritable personnalité de ceux qu'on aimait ?

    Rapidement elle va découvrir une colonie d'infectés, qui se cachent pour échapper à "l'abattage" qu'organisent des milices de non-infectés, soi-disant pour lutter contre la propagation du mal. Mais quelle charmante humanité…

    Car oui, cette humanité au bord du gouffre va devoir reconstruire une société à l'écart des autres. On pourrait croire qu'ils ont appris de leurs douleurs. Eh bien même pas, ils vont laisser la noirceur de leurs âmes prendre le dessus. Il y a là une galerie de personnages effarants ou attachants, mais tous passionnants.

    J'ai adoré ce roman qui nous parle de beaucoup de choses ; d'espoir avec l'énergie du désespoir, d'instinct grégaire, de la bêtise et de l'égoïsme, de religion et d'obscurantisme, du déni climatosceptique, d'écologie, et du fait qu'on semble n'apprendre jamais rien de nos erreurs ; comme si nous-mêmes n'étions rien d'autre qu'une saloperie de virus qui détruit l'écosystème dont il a besoin pour vivre, comme un Ebola qui à peine installé dans son hôte, le détruit irrémédiablement sans aucune logique pour sa propre survie…
    alors que l'ensemble de la nature, de la faune et de la flore, va dans le sens de sa propre pérennité, l'humain semble ne voir qu'à très court terme.

    D'ailleurs, l'hypothèse avancée là est très réaliste quant à l'origine du mal, puisque les scientifiques en parlent. C'est terrifiant de penser que rien n'est fait pour empêcher cela, et qu'on pourrait bien se prendre ce genre de réalité terrible comme un mur en pleine face .

    Ce roman, comme d'autres avant lui mais c'est pas si souvent, m'a provoqué par moments des réactions physiques douloureuses, des angoisses au point d'en avoir des palpitations en lien avec la bassesse et la duplicité que certains recèlent dans leur âme, bien plus que par la dangerosité du virus.

    Pendant cette lecture j'ai tremblé, d'inquiétude mais aussi de colère, j'ai eu peur et j'ai espéré, parfois mes yeux se sont embués… j'ai adoré cette histoire !
    C'était le deuxième roman de Joe Hill que je lisais après Nosfera2. Je les ai aimés autant l'un que l'autre.

    En digne héritier de son illustre père, qui n'est autre que Stephen King, la plume de Joe Hill est redoutablement efficace. J'en suis totalement fan.

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  • Un livre détente, trop long, on peut s’en passer.

    Un livre détente, trop long, on peut s’en passer.

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