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L'euthanasie nationale socialiste ; Hartheim Mauthausen (1940-1944)

Couverture du livre « L'euthanasie nationale socialiste ; Hartheim Mauthausen (1940-1944) » de Jean-Marie Winkler et Claude Bessone aux éditions Tiresias
  • Date de parution :
  • Editeur : Tiresias
  • EAN : 9782915293265
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce livre raconte pour la première fois l'histoire nazie du château d'Hartheim en Autriche, lieu premier et terrifiant où des Allemands s'initièrent, se " firent la main " à la pratique de l'extermination et mirent en place la technique de la " solution finale ".
Ce lieu a été horriblement le... Voir plus

Ce livre raconte pour la première fois l'histoire nazie du château d'Hartheim en Autriche, lieu premier et terrifiant où des Allemands s'initièrent, se " firent la main " à la pratique de l'extermination et mirent en place la technique de la " solution finale ".
Ce lieu a été horriblement le centre d'apprentissage de la mort programmée que conçurent les hitlériens pour la sauvegarde de la " pureté de la race " et seule " race " ayant droit de vie. Feuilleter les pages de cet ouvrage, penser cet ouvrage, c'est surtout et avant tout ne pas omettre ici de lire les mots euthanasie et national-socialisme sans les dissocier. Sous nos yeux se déroule une infamie véhiculée par une société perverse et sans morale sinon une éthique à l'envers où le mal est comme une obsession à fabriquer l'injustifié et à théoriser de faux-semblants scientifiques.
Le plus horrible restant à venir par les actes, sous des vocables détournés, mettre en formation le " vrai mentir ", cette façon insoupçonnable et ô combien manichéenne qu'ont eue les nationaux-socialistes d'édicter dans le sens premier nazi le " nuisible " et de l'assassiner. C'est ainsi que le bourreau donne le " coup de grâce " à la bouche dite inutile. Ces actions avilissantes pour toute humanité se perpétrèrent sur notre mémoire et cette infamie véhiculée par une société où régnait l'ordre nazi claudique notre demain.
Un théâtre de la cruauté s'ouvre sous nos yeux et en images, cette relique resplendissante d'un souvenir s'effaçant sinon effleurant avec peine le réel, et pourtant les morts nous parlent sinon dégueulent leur état de victimes. La beauté du crépusculaire Hartheim ne peut cacher l'horreur de ce que fut ce lieu d'initiation à l'extermination de masse. Les auteurs nous poussent, intangibles, à visiter ces lieux devenus aujourd'hui d'une autre lumière, d'un autre verre, d'une rouille immuable qui assassine immobile les victimes.
Ces oripeaux d'innomée restent collés encore à la pensée négationniste et risquent de vicier si on n'y prend pas garde notre marche d'humain. Le pari de nos auteurs-chercheurs est d'oser, au risque de choquer, pour parfaire notre mémoire et donner sens aux mots dans une Allemagne où la civilisation s'était figée pour laisser oeuvrer le national-socialisme. Ce livre marque la fin d'un prétexte et met aussi en garde contre ce que peut avoir parfois de dangereux la " bonne volonté " d'une politique dans l'acte de faire mémoire et repentance.

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