Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
Oscar Nexus a tué trois personnes dans la rue, puis il s'est endormi sur les cadavres. Nexus est un marginal auquel son emploi de veilleur de nuit n'a donné qu'un ancrage très fragile dans la réalité. Interné dans une clinique, il est pris en charge par Joachim Traumfreund, un médecin atypique et brillant. C'est à lui et à Paulus Rilviero, un officier de police, qu'on confie le soin de tirer au clair les mobiles de Nexus et de déterminer s'il est responsable de ses actes.
Afin de se consacrer à ce cas intriguant, Traumfreund transfère le criminel dans une annexe de la clinique, un bâtiment situé dans un coin de montagne que l'hiver isole peu à peu. Une fois sur place, nos deux enquêteurs découvrent que Nexus est un dormeur pathologique qui reprend nuit après nuit le fil du même Grand Rêve. Pour comprendre son crime, Traumfreund et Rilviero vont devoir s'immerger dans cet univers onirique où Nexus mène une véritable vie parallèle. Captivés par les récits du meurtrier, ils sont parfois rattrapés par le doute : comment être sûrs qu'ils n'ont pas affaire à un fabulateur ?
À partir de ce fait divers, Les Veilleurs nous entraîne dans une exploration passionnante des territoires de la folie et du sommeil. Reprenant certains codes des grands thrillers hollywoodiens, l'auteur compose une fresque sur la place de l'imaginaire dans la société moderne, plus rationaliste qu'aucune autre, mais aussi fascinée par les mondes virtuels et les faces nocturnes de la réalité.
Je n'y comprends rien ; je lis des phrases avec des mots qui s'enchaînent mais qui souvent n'ont aucun sens pour moi. Je ne réussis pas à "entrer" dans l'histoire. Rien ne m'y accroche ! A 229 pages -sur 631 quand même !- j'abandonne lâchement. J'ai quand même lu quelques beaux passages, mais assez peu au regard de l'épaisseur du livre. Je ne sais pas où l'auteur veut nous emmener. On le sent très érudit, capable d'écrire avec un style bien à lui, mais il tombe parfois dans certaines facilités. Certains passages sont longs, mais loooooooooooongs, à en passer les pages d'ennui -notamment les rêves de Nexus dans le désert. Et puis, quelques tentatives d'humour -enfin, je pense que c'est ce qu'a tenté l'auteur (?)- apparaissent sans crier gare dans un roman loin d'être drôle, et de fait, tombent à plat, par exemple : " L'autre a les mains mal rasées et les joues moites" (p 122). Pour citer l'auteur tout en le paraphrasant , voici ma conclusion : "[L'auteur] tient à marcher en tête, vers l'horizon de son choix et au rythme qu'il veut, quitte à larguer son [lecteur] en cours de route ..."
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
Une plongée dans la vie rurale d'hier et d'aujourd'hui, par des auteurs français et étrangers
Dans ce village normand peuplé de paysans taiseux et d’enfants-fées, une jeune vétérinaire découvre le cadavre d'un étalon sauvagement mutilé
Un roman graphique exceptionnel qui raconte l'incroyable parcours de George Lucas, le créateur de Star Wars