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Le Livre. Flonflons des bals de l'été 1944, où l'accordéon fraternise avec les pick-up des libérateurs, cigarettes blondes, chewing-gum et café en poudre, menus trésors grappillés sur le passage de la caravane américaine, jeux sombres de la vengeance et de l'épuration, bonheur immense d'être enfin libre... Non, la France n'a pas oublié sa Libération. Mais s'est-il agi d'une récréation, ou d'une révolution ? Dans cet essai pétillant et grave, paru pour la première fois en 1985, Fred Kupferman nous mène à
la rencontre d'un bouleversement sans précédent depuis 1789, dans les grandes et les petites choses. La France amaigrie et ruinée se jure de parvenir, à force de travail, au paradis de la consommation révélé par les Américains. Pari tenu. Un peuple malthusien renaît à la vie, fait des enfants, brise les tabous d'avant-guerre. Les femmes, devenues majeures, votent enfin. Les nationalisations bouleversent le paysage social. Dans son dénuement et ses espoirs, la France de la Libération, sur fond littéraire et musical signé Sartre, Prévert, Gréco, Piaf et Montand, offre un prodigieux exemple de renouveau, à méditer aujourd'hui où se répandent les déclinologues.
L'auteur. Fred Kupferman, qui enseignait l'histoire contemporaine à la Sorbonne et à l'IEP, est mort en 1988. Après sa biographie pionnière et inégalée de Laval, puis Au pays des Soviets, étude originale sur le voyage français en Union soviétique de 1913 à 1939, Les Premiers beaux jours est le troisième titre de son oeuvre, qui a tant marqué, à être réédité chez Tallandier.
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