Un changement dans la vie de Satoru fait qu'il doit se séparer de Nana, son chat adoré. Débute alors une série de voyages chez des amis d'enfance, aux quatre coins du Japon, pour lui trouver un nouveau foyer. Mais le rusé matou, narrateur de ce savoureux roman, ne l'entend pas de cette oreille : il fera tout pour rester avec Satoru et prolonger l'aventure.
Heureuse maman du chat le plus mignon au monde (si si), je ne pouvais pas passer à côté de ce roman avec cette tête de chat sur la couverture. En plus, un chat en guise de narrateur, voilà de quoi susciter encore plus mon intérêt. Et puis, je l’ai eu en poche cadeau, pour en avoir acheté 3, donc vraiment, pas de quoi hésiter.
L’histoire en quelques mots : un chat de gouttière est adopté après avoir été renversé par une voiture. Mal en point, Satoru va le soigner et s’en occuper. Depuis, c’est la parfaite entente entre les deux.
Ce chat a ceci de particulier que sa queue est en forme du chiffre 7, qui se dit « nana » en japonais. Satoru va donc l’appeler Nana. Je vous laisse découvrir la réaction du chat en question quand il apprend son nouveau nom.
Mais pour des raisons qu’on ne connaît qu’à la fin du roman, Satoru se retrouve à devoir se séparer de son chat. Il va alors solliciter des anciens amis d’école pour leur proposer d’adopter son chat.
Au total, ce n’est pas moins de 3 foyers auprès desquels il va se rapprocher. A travers l’histoire des amis de Satoru, on en apprend plus sur son histoire à lui aussi. On devine un jeune homme à l’aise dans ses relations avec les autres, dès son enfance, puis au collège, lycée et l’université. Il n’a pas changé, si bien que ses amis semblent vouloir prendre le chat en adoption sans problème.
J’ai beaucoup aimé ce livre car je suis passée par pas mal d’émotions en le lisant. Chaque chapitre change de narrateur : tour à tour, c’est le chat, les amis de Satoru, et puis sa tante. On apprend l’histoire de Satoru à travers leurs yeux. On passe par toutes sortes d’histoires, on découvre les coutumes japonaises, on apprend un peu sur le comportement des chats à travers les yeux de Nana. J’ai quand même quelques bémols à ce sujet, notamment sur certains comportements de Nana, que mon chat, aussi beau soit-il, n’a pas. Je pense que l’auteur a étendu les compétences de Nana de sorte qu’il comprenne ce que dit Satoru pour faciliter le déroulement de l’intrigue.
Emouvant, triste, drôle, captivant, il y a un peu de tout dans ce roman, racontant un road trip avec un chat. A lire
Quand Satoru Miyawaki croise ce chat errant dans la rue, il lui trouve une telle ressemblance avec le chat de son enfance, Hachi (8 en japonais) qu’il décide de l’adopter et de l’appeler Nana (7 en japonais) parce que sa queue a la forme d’un sept. Mais après 5 ans de vie commune, « une circonstance indépendante de sa volonté » l’oblige à s’en séparer et ils partent tous les deux dans un grand voyage en voiture à travers le Japon, pour tenter de trouver un ami d’enfance chez qui le placer.
Ce voyage est un beau moment de partage dans lequel le chat et le maître rencontrent tout un tas de personnages qui ont autrefois croisé la vie de Satoru. A travers leurs souvenirs échangés, c’est toute une société qu’Hiro Arikawa nous dépeint et cette plongée dans le Japon contemporain est une belle découverte.
De plus, Nana n’est pas n’importe quel chat, il est « exceptionnellement intelligent ». Alors il fait des chroniques qui s’intercalent dans le récit et dans lesquelles il commente tout ce qui se passe autour de lui. Il y parle de son maître, des autres animaux avec qui il discute et de la beauté des paysages qu’ils traversent dans leur voyage. Il est drôle, acide et plein de gentillesse, malgré son air de voyou des rues.
Avec ce personnage-chat, l’auteur nous fait voir ces félins domestiques sous un autre œil et nous donne vraiment envie de partager leur vie et leur petit grain de folie.
Si cette jolie histoire m’a fait verser quelques larmes, j’ai trouvé cette balade japonaise pleine d’humour et de tendresse et ce fut un moment de lecture bien agréable.
Suite à un accident, un chat errant se laisse apprivoiser par Satoru. Tout se passe pour le mieux, le chat devient Nana et s'exprime du début jusque la fin, ce qui nous permet de mieux comprendre les réactions d'un chat. Celui-ci est intelligent et a beaucoup d'humour, ce qui rend plaisant la lecture. Pourtant, un jour, Satoru décide de se séparer de son chat. On ignore la raison. Il va retrouver ses anciens amis du primaire, du collège et du lycée qui ont tous les quatre connu l'ancien chat de Satoru ou tout simplement partagé avec lui une expérience animale. Nana ne se laisse adopter par aucun d'eux. C'est cependant l'occasion pour nous de mieux connaître la jeunesse de Satoru qui a perdu très jeune ses parents, a été adopté par une tante et a souvent déménagé. Une tante chez qui il se retrouve finalement avec son chat, (après avoir sillonné le Japon) et on apprend alors la raison de son retranchement. Si vous voulez savoir, lisez le roman, je ne vous dévoilerai rien de plus sur cette intrigue. C'est donc là une histoire de chat mais surtout d'amitié entre le chat et son maître et entre plusieurs camarades de classe avec un point commun : l'amour des bêtes. Et le fait de préférer les chiens aux chats (ce qui est mon cas), n'empêche pas d'apprécier la lecture de ce roman réussi.
Un roman harmonieux, à la fois tendre et humoristique.
Nana est un chat de gouttière, sauvé par Satoru, après un accident de voiture. Lui, le chat libre, au parler « cash », s’attache à Satoru et choisit de rester avec lui. Et même de l’accompagner, quand Satoru, pour des raisons mystérieuses, doit trouver une autre maison pour adopter son compagnon préféré.
Qui de mieux pour l’accueillir que ses anciens amis de jeunesse, ou sa tante ?
Satoru l’a appelé Nana ( 7 en japonais) , car sa queue, vue du haut, forme un 7, et c’est un chiffre porte-bonheur.
Cette recherche est le prétexte d’un retour sur le passé de Satoru.
Un enfant qui a perdu ses parents très tôt et a pris l’habitude d’accepter les situations difficiles et de faire avec. Cela a commencé très tôt, avec des parents trop souvent absents, c’était « un enfant avec clé » :
« Depuis qu’il était tout petit, il savait que ses parents aimaient trop leur métier. Tout comme il savait qu’ils ne s’intéressaient pas beaucoup à lui. C’est pour ça qu’il s’était toujours efforcé de leur compliquer la vie le moins possible. »
La narration est surprenante, originale, mais très agréable : dans la même page, l’auteur raconte, puis, Nana interrompt le propos et égratigne les personnages rencontrés. Tant les humains que les autres animaux, notamment les chiens : « Il suffit que leur maître dise noir, même si c’est blanc, ce sera noir. »
Ce road-movie de recherches de la bonne maison pour Nana est également une balade dans les quatre coins du Japon et dans différents milieux.
Le personnage de Satoru est très attachant, émouvant, au fur et à mesure qu’on découvre son histoire et ses proches. Heureusement que Nana est là pour donner la touche drôle.
Une belle histoire, avec la juste dose d’émotion et d’humour, comme sait si bien le faire la littérature japonaise. Pas « gnian-gnian » du tout sur l’amour qui lie profondément les humains et les animaux.
Un feel-good intelligent, et ce n’est pas si fréquent que cela !
https://commelaplume.blogspot.com/
Un chat de gouttière se fait percuter par une voiture. C'est Satoru, un jeune homme qui va se charger de le soigner puis de l'adopter. Il opte pour lui donner le nom de Nana en raison de sa queue en forme de 7. Ils vont s'apprivoiser mutuellement.
Après cinq ans de vie sans problème, à l'annonce d'une mauvaise nouvelle, Satoru cherche une famille d'accueil pour Nana. ils vont dès lors sillonner le Japon pour retrouver des amis de longue date, la plupart des années d'école. Mais aucun de ces amis ne remplit les critères voulus.
Nana va alors découvrir son maître sous un nouvel angle et faite la connaissance des personnes ayant croisé le chemin de son maître.
Ce roman laisse la parole à Nana qui va exprimer ce qu'il attend, ce qu'il recherche et ce qu'il reçoit dans sa relation avec Satoru. La voyage qu'ils feront sur le long terme va renforcer les liens d'affection qu'ils ont tissés. Ce roman let aussi l'accent sur les relations entre les humains où les mesquineries, les jalouseries, les envies jalonnent les échanges. Et montrent aussi que certaines amitiés ont une grande force car elles ont pu durer dans le temps malgré des rencontres plutôt rares et l'évolution de chacun.
J'ai beaucoup aimé le caractère bien trempé de Nana en apparence car au fond c'est un gentil chat qui ne demande qu'à être choyé, aimé. C'est avec une écriture pleine de douceur, de sensibilité, d'empathie que Hiro Aribawa nous emmène dans ce beau voyage à travers le Japon en nous expliquant les particularités physiques géographiques de chaque région traversée.
https://quandsylit.over-blog.com/2022/09/les-memoires-d-un-chat-hiro-arikawa.html
Chose exceptionnelle, à peine refermé le livre, j’attaque mon commentaire.
Nana, c’est un chat de gouttière, un chat des rues qui se fait percuter par une voiture.
Satori, un jeune homme sympathique le recueille et l’adopte.
Entre eux, ça devient une véritable histoire d’amour.
L’histoire est racontée soit par Nana, soit par Satori ou par ses camarades d’école.
C’est une belle histoire, gentille, agréable à lire.
C’est plein de tendresse et d’humour.
Certes, ce n’est pas facile de s’y retrouver dans les noms japonais
Certes, j’ai trouvé un peu le temps long par moments.
Mais pourtant, j’ai bien aimé et la fin est vraiment très touchante.
L’auteur a manifestement une bonne connaissance des chats.
Très bel ouvrage retraçant le parcours d'un homme en quête de la recherche d'un maître idéal pour son animal de compagnie.
Les mémoires d'un chat, un premier roman d'une auteure japonaise Hiro Arikawa. Excellent choix car ce roman est tout simplement délicieux .Poétique, tendre, rempli d'humour et d'humanité, bien plus profond que ne le laisserait supposer au premier abord cette histoire de chat à la langue bien pendue. Satoru pour une raison qui ne sera révélée qu'à la fin de l'histoire doit se séparer de son chat après 5 ans de cohabitation, et soucieux de lui trouver un bon foyer entreprend avec lui un voyage à travers le Japon pour aller chez d'anciens camarades d'école susceptibles d'accueillir son chat. A travers chaque rencontre, c'est surtout l'occasion d'apprendre l'histoire de Satoru et de ses amis, racontée avec l'infinie pudeur qui caractérise les japonais dès qu'il s'agit des rapports humains. C'est aussi une ode aux petits plaisirs de la vie, à l'amitié et aux liens profonds qui se créent avec un animal. Bien sûr les amoureux des chats seront comblés mais il serait dommage de passer à côté de ce bouquin pour les autres, les amoureux des chiens ou des hamsters par exemple ?!
C'est aussi une histoire d'adoption, de deuil, de dignité ...avec des personnages très attachants, à commencer par Nana le chat, intelligent, malin et fidèle, et le charismatique Satoru qui bien que malmené par la vie est resté ouvert aux autres, généreux, positif, aimant... Un regard sur la société japonaise que je vous conseille, que vous soyiez familier ou pas de cette littérature. Un vrai régal.
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